Empreintes 03 | 2010

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Musée national Marché-aux-Poissons d’histoire et d’art L-2345 Luxembourg Luxembourg www.mnha.lu

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Annuaire du Musée national d’histoire et d’art

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3 / 2010

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En couverture : Mosaïque de Septfontaines repré­ sentant Ermesinde, Salon d’honneur dans le Pavillon luxembourgeois à Paris 1937, MNHA 1941-100/561, © MNHA, photo Tom Lucas.


Annuaire du Musée national d’histoire et d’art

Empreintes Empreintes 2010

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Sommaire

Restes humains découverts en 1892 au Deiwelselter de Diekirch : nouvelle étude anthropologique et datation par carbone 14 François Valotteau et Fanny Chenal

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Biseau sur support perforé en bois de cerf de Luxembourg-Eich-"Eecherbësch" François Valotteau

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Une nécropole à incinérations de l’Âge du Bronze final à Remerschen-« Klosbaam » (Grand-Duché de Luxembourg) : premiers résultats Théophane Nicolas et Foni Le Brun-Ricalens

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Héraclès et Télèphe. Un bronze énigmatique du Titelberg Catherine Gaeng

25

Geomagnetische Prospektion im römischen Vicus Ricciacus- Dalheim Peter Henrich und Carsten Mischka

32

Neue Grabungen in den Thermen des Vicus Ricciacus Heike Pösche

40

Auge um Auge… Ein seltenes Fundstück aus dem Tempelbezirk des römischen Vicus in Dalheim Franziska Dövener

48

Die römische Axialhofvilla von Diekirch – Neue Grabungen und Forschungen – Matthias Paulke

54

Die wechselvolle Geschichte zweier römischer Mosaiken aus Diekirch Rainer Fischer

68


Empreintes 2010

Ein frühchristlicher Ziegelstempel aus der römischen Villa von Moersdorf-„Sartdorf“ Jean Krier

80

Saint Hubert de Liège Ein neuer Bildmodel aus Luxemburg – Clausen Matthias Paulke

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Acquisitions récentes au profit de la section Beaux-Arts Michel Polfer

98

Peintures et dessins de Joseph Kutter (1894-1941) Legs de Madame Catherine Meyer-Kutter (1924-2009) au Musée national d’histoire et d’art Michel Polfer

100

„Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles de Londres à Shanghai (1851-2010)“ – unsere Spurensuche Ulrike Degen und Jean-Luc Mousset

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Expositions temporaires 2009-2010

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Restes humains découverts en 1892 au Deiwelselter de Diekirch : nouvelle étude anthropologique et datation par carbone 14 François Valotteau et Fanny Chenal

LES RESTES OSSEUX HUMAINS DU DEIWELSELTER

ETUDE ANTHROPOLOGIQUE

Le Deiwelselter de Diekirch est l'un des monuments les plus célèbres du Grand-Duché (Valotteau et al. 2007), tout en étant l'un des plus méconnus du point de vue scientifique. Se présentant sous la forme d'un amas rocheux de blocs de Muschelkalk à mi-pente du versant septentrional de la Haard, il fut décrit par plusieurs auteurs comme les ruines d'un autel dédié à Didon. Puis, à partir de la fin du XIXe siècle et des progrès de l'archéologie, il fut interprété comme un dolmen ruiné. Son état actuel est dû à une restauration menée en 1892 (fig. 1) et on ne dispose en réalité que de peu de témoignages sur son aspect précédent (fig. 2). Durant l'été 2004, une fouille archéologique programmée fut menée par la section Préhistoire du MNHA, mais elle ne permit que de constater que les travaux de 1892 et leur remblai avaient oblitéré tous les indices pouvant renseigner sur l'état antérieur du site (Valotteau 2004 et 2005). Les seuls témoins archéologiques dont on dispose sont les ossements humains découverts lors des travaux en 1892 sous l'un des rochers constituant le Deiwelselter.

Les restes osseux découverts à Diekirch-"Deiwelselter" sont très fragmentés et le squelette n’est que partiellement représenté. Les os longs des membres inférieurs constituent les segments anatomiques les plus complets. En ce qui concerne les membres supérieurs, seule l’extrémité distale de l’humérus droit a été identifiée. Le bloc crânio-facial, la mandibule, les coxaux, les pieds et la colonne vertébrale ne sont représentés que par quelques fragments osseux ; les os des mains, les scapulas, les clavicules, le sternum, le sacrum, les avant-bras et l’humérus gauche sont totalement absents (fig. 3).

Lors des travaux de "restauration" qui eurent lieu de l'été au 23 novembre 1892, des ossements humains furent découverts directement sous l'un des blocs rocheux, disposé horizontalement et orienté nord/sud. Les ossements furent examinés et décrits par le Dr. J.-P. Glaesener (1895). Il dénombre à l'époque un seul individu, un jeune adulte, et estime, avec les méthodes de l'époque, la stature de l'individu à environ 1,54 m. Il fournit un inventaire des restes osseux. Ces derniers seront par la suite égarés, avant d'être retrouvés en 2000 dans le dépôt du Musée national d'Histoire naturelle de Luxembourg-Howald. Il paraissait opportun de mener une nouvelle étude, avec les méthodes actuelles de l'anthropologie funéraire. Cette dernière fut menée par l'un des auteurs (F. C.) au printemps 2009.

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Estimation de l’âge au décès (individu adulte) Lors de cette étude, deux individus présentant un stade de maturation osseuse différent ont pu être identifiés. Le premier est le plus représenté : la quasi-totalité des restes osseux étudiés lui appartiennent (fig. 3). Pour lui, la totalité des points d’ossification secondaires (crête iliaque comprise) sont fusionnés. Le squelette de cet individu est donc biologiquement adulte (la maturation osseuse étant totalement achevée) et la fusion de la crête iliaque permet de préciser que l’âge squelettique est supérieur à 20-25 ans (Owings-Webb et Suchey 1985). La surface auriculaire du coxal étant absente, il n’est pas possible d’être plus précis. Diagnose sexuelle (individu adulte) Les coxaux sont très fragmentés et peu représentés. Or, ils sont les seuls os utilisables pour mettre en place une diagnose sexuelle fiable, du fait de leur important potentiel dimorphique découlant, pour les individus féminins, de leur adaptation morphologique à la parturition. Aucune méthode de détermination du sexe n’est donc envisageable ici, que ce soit la méthode morphologique (Bruzek 2002) ou la méthode métrique (Diagnose Sexuelle Probabiliste, Murail et al. 2005).


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fig. 1  Diekirch-"Deiwelselter", photographie prise lors de la "restauration" en 1892 (d'après Glaesener 1895).

fig. 2  Diekirch-"Deiwelselter". Gauche : lithographie (?) de l'ancien ministre d'Etat Edouard Thilges représentant les "ruines" du Deiwelselter avant 1892 (d'après Glaesener 1885). L'illustration de E. Thilges (1817-1904) semble assez précise et pourrait représenter un dolmen ruiné, avec la chambre funéraire encore intacte à gauche et le couloir d'accès ruiné à droite. Cependant, l'inscription "Vu par moi en 1827" sur l'original indique que l'illustration a du être réalisée de mémoire plusieurs années plus tard et incite à prendre ce témoignage avec précaution. Droite : photographie prise après les travaux en 1892 (d'après Glaesener 1895).

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fig. 3  Diekirch-"Deiwelselter", fiche de conservation de l'individu adulte (F. Chenal © MNHA).

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Etat sanitaire et paléopathologique (individu adulte) Aucune pathologie osseuse n’a été observée sur les restes présents. Il en est de même concernant les variations anatomiques non métriques, bien qu’une recherche systématique de ces caractères ait été effectuée. Aucun marqueur particulier susceptible d’apporter des informations concernant l’état sanitaire général de l’individu (Hypoplasies linéaires de l’émail dentaire, Cribra orbitalia ou même caries dentaires par exemple) n’est présent. Individu immature Parmi les restes osseux appartenant à l’individu biologiquement adulte se trouvaient des restes dentaires, appartenant tous à un même individu, biologiquement immature. En effet, en plus d’un fragment de mandibule, 7 dents permanentes, dont certaines étaient encore en cours de formation, sont présentes (fig. 4). La racine de la seconde molaire inférieure droite est en cours de formation. Or, la maturation des secondes molaires est totalement achevée à 15 ans. Cette dentition correspond donc à un individu d’âge inférieur à 15 ans. La présence de sept dents permet d’appliquer la méthode mise en place par Moorrees et al. (1963a et 1963b) afin d’obtenir un âge plus précis.

L’âge a été calculé selon deux intervalles de confiance : - Un intervalle maximum, pour lequel la fiabilité de l’âge obtenu est très importante (les résultats obtenus sont inclus dans un intervalle de confiance à 95 %) : entre 6,5 et 16,58 ans. - Un intervalle minimum, qui est calculé à partir des deux âges extrêmes obtenus avec la méthode, comme le préconisent les auteurs. L’âge obtenu est beaucoup plus précis, mais extrapolé à parti des résultats précédents, donc légèrement moins fiable : entre 10 et 10,67 ans.

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Estimation de la stature (individu adulte) En paléoanthropologie, l’estimation de la stature d’un individu à partir de son squelette est basée sur la corrélation de la longueur de ses os avec sa taille. La meilleure corrélation prend en compte la longueur des os longs inférieurs et celle de la colonne vertébrale, mais pour des problèmes de conservation, cette approche est rarement envisageable et seule la longueur des os longs est utilisée. Dès 1958, Trotter et Gleser ont défini des équations permettant d’estimer la stature à partir des os longs. Ce travail a ensuite été revu par Cleuvenot et Houët (1993). Il faut également savoir que l’estimation de la stature dépend du sexe de l’individu. Le sexe de l’individu de Diekirch n’a pas pu être déterminé. La stature sera donc estimée pour un individu féminin, puis pour un individu masculin. Le tibia droit est présent en intégralité. Il va permettre de procéder à cette estimation. La longueur prise en compte pour le tibia a été définie par Bräuer en 1988. Il s’agit de la longueur de l’os, de la surface articulaire du condyle latéral à la pointe de la malléole médiale (M1). Pour l’individu biologiquement adulte de Diekirch, elle est égale à 331 mm. La mesure a été réalisée à l’aide d’une planche ostéométrique. La stature estimée, pour un individu féminin, est de 1,77 m (Trotter et Gleser 1958). Pour un individu masculin, elle serait moindre : 1,62 m.

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Pour résumer, l’âge (dentaire) de cet individu est compris entre 6 ans et demi et 16 ans et demi et avoisine très probablement une dizaine d’années, en tenant compte de la variabilité liée au sexe et de la variabilité inter-individuelle. Parmi les restes osseux étudiés, nous avons également relevé la présence d’une épiphyse proximale de tibia droit métaphysaire (l’épiphyse est libre et n’est pas encore soudée à la diaphyse). Elle n’appartient définitivement pas à l’individu adulte identifié précédemment, puisque les épiphyses proximales de ses tibias sont présentes et soudées aux diaphyses. Or, l’épiphyse proximale du tibia se soude entre 13 et 17 ans chez les individus de sexe féminin et 15 et 19 ans chez les individus de sexe masculin (Scheuer et Black 2000). Cette épiphyse appartient donc à un individu immature dont l’âge (osseux) est inférieur à 13 ans, ce qui correspond à l’âge dentaire déterminé plus haut. Il est tout à fait probable que les restes dentaires identifiés et l’épiphyse proximale métaphysaire de tibia droit appartiennent au même individu. En résumé, les ossements découverts au Deiwelselter appartiennent à deux individus : un adulte de sexe indéterminé et un enfant âgé de 6 à 13 ans. Aucun témoignage ne nous est néanmoins parvenu sur la disposition précise des ossements et on ne peut se risquer de préciser s'il s'agissait de sépultures primaires ou non.

DATATIONS PAR RADIOCARBONE Première datation (enfant) Suite à la redécouverte des ossements humains du Deiwelselter dans les anciens dépôts des Musées de l’Etat, une datation radiocarbone fut réalisée en 2001 à Miami par le laboratoire BetaAnalytic en utilisant comme méthode l’accélérateur par spectrométrie de masse (AMS standard). La datation effectuée à partir de la racine de la canine inférieure droite prélevée dans le fragment de mandibule de l'individu immature a donné la mesure suivante : 5320 +/- 40 BP, soit après calibration à 2 σ : 4250 à 4040 ans avant J.-C. (Beta-155-323).

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fig. 4  Diekirch-"Deiwelselter", fiche de conservation de l'individu immature (F. Chenal © MNHA).

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composé de blocs standardisés à cet endroit du versant. Rappelons enfin les propos du Dr Glaesener : "Ce déblai achevé, l'on put se rendre compte qu'on avait sous les yeux, non pas un amas fortuit de rochers naturels, mais probablement les débris d'une construction élevée par la main de l'homme" (Glaesener 1895 : p. 324).

Ces datations attestent de l’ancienneté des sépultures, les situant chronologiquement au Néolithique : l'enfant aurait vécu à la transition du Néolithique moyen et du Néolithique récent, l'adulte au Néolithique final. Il est intéressant de noter que ces périodes sont illustrées à Diekirch, détectées entre autre lors des fouilles du Deechensgaart au bord de la Sûre (Le Brun-Ricalens 1993). On serait donc en présence de deux sépultures distinctes, néanmoins retrouvées au même endroit. L'état de surface des ossements, similaires pour les deux squelettes, semble exclure un mélange entre deux séries dans les dépôts du musée. Loin d'éclaircir le sujet, la datation des ossements pose de nouvelles questions.

Que conclure alors sur le Deiwelselter ? Si on fait abstraction de tout postulat et qu'on s'en tient aux faits archéologiques, il reste un bloc rocheux qui recouvrait deux inhumations séparées d'un écart chronologique d'un millénaire. Comment expliquer que les deux individus aient été retrouvés au même endroit ? L'hypothèse d'une sépulture collective ayant fonctionné mille ans semble difficilement soutenable, mais si la première sépulture a été aménagée dans un chaos rocheux naturel, ou dans un monument funéraire de type indéterminé, il a pu se produire une réutilisation un millénaire plus tard. On peut aussi avoir le cas de figure contraire : un monument funéraire mégalithique est construit au IIIe millénaire avant notre ère à l'emplacement de la première sépulture, perturbant cette dernière, ce qui explique le faible nombre de restes. On pourrait ainsi s'interroger sur un possible syncrétisme de la vocation funéraire du versant de la Haard, en opposition au fond de la vallée de la Sûre à vocation plutôt domestique, comme l'attestent les différents témoins d'occupations néolithiques découverts lors des fouilles du Deechensgaart (Bis-Worch et al. 1992 ; Le Brun-Ricalens 1993). Quant au Deiwelselter en lui-même, il semble pour l'instant impossible d'en préciser la nature.<

LE DEIWELSELTER : QU'EN PENSER EN DEFINITIVE ? Hormis des descriptions de ruines ainsi que quelques illustrations du XIXe siècle, plus ou moins sujettes à caution (fig. 2), les seuls témoins archéologiques dont on dispose sont les ossements humains découverts lors des travaux de 1892. Cependant, ces derniers sont incomplets et fragmentés, ce qui a compliqué l'étude anthropologique. Néanmoins, elle n'a pas été vaine et on dispose, plus d'un siècle après la découverte des ossements, d'informations complémentaires concernant le nombre d'individus et leur âge.

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Seconde datation (adulte) Une datation sur os (fragment de côte) a été réalisée dans le même laboratoire et selon la même technique en 2005 pour l'individu adulte. Elle indique une mesure à 4310 +/- 50 BP, soit après calibration à 2 σ : 3020 à 2880 avant J.-C. (Beta210-190).

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La fouille archéologique réalisée en 2004 a mis en évidence l'absence de structures architectoniques conservées qui auraient permis d'expliciter la nature du Deiwelselter. Il se peut que cela soit dû à l'ampleur des destructions occasionnées par le chantier de 1892, mais il est possible également que de telles structures n'aient jamais existé. On peut s'étonner par exemple que, dans l'hypothèse d'une construction mégalithique, d'éventuelles structures associées aux ruines (fosses de calage et calages de pierres, parements, dallages…) n'aient pas été observées par les ouvriers, alors qu'ils ont repéré les ossements humains, trois tessons de poterie grossière et de petits ossements d'oiseau (Glaesener 1895). On peut aussi rappeler que le Dr Glaesener signale la similitude d'aspect entre les ruines du Deiwelselter et les amas rocheux naturels que l'on peut encore voir de nos jours à l'est du site. Cependant, les deux géologues associés à cette étude (S. Philippo, MNHN, et H.-G. Naton) considèrent comme quasiment impossible la formation par éboulement d'un amas rocheux

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fig. 5  les deux hypothèses sur l’historique du site (F. Valotteau © MNHA).

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Bibliographie Bis-Worch C., Bis R., Biver V., Le Brun-Ricalens F., Metzler J. et Waringo R. 1992, Die Ausgrabungen im "Deechensgaart" in Diekirch, Musée Info, Bulletin d'Information du MNHA, 5, p. 30-34. Bruzek J. 2002, A Method for Visual Determination of Sex, Using the Human Hip Bone, American Journal of Physical Anthropology, 117, p. 157-168. Cleuvenot E. et Houët F. 1993, Proposition de nouvelles équations d'estimation de stature applicables pour un sexe indéterminé, et basées sur les échantillons de Trotter et Gleser, Bulletins et Mémoires de la Société d’Anthropologie de Paris, 5, p. 245-255.

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Glaesener J.-P. 1885, Le Grand-Duché de Luxembourg, historique et pittoresque, Diekirch, Imprimerie Justin Schroell, 395 p. Glaesener J.-P. 1895, Le monument mégalithique (en ruines) dit "Deiwelselter" près Diekirch et sa réfection en 1892, Publications de la Section historique de l'Institut grand-ducal de Luxembourg, p. 321-336. Le Brun-Ricalens F. 1993, Contribution à l'étude du Néolithique ancien, moyen et final du bassin mosellan : les fouilles urbaines de Diekirch-"Dechensgaart" (Grand-Duché de Luxembourg), Notae Praehistoricae, 12, p. 171-180. Moorrees C. F. A., Fanning E.A., Hunt E.E.J. 1963a – Formation and Resorption of three Deciduous Teeth in Children, American Journal of Physical Anthropology, 21, p. 205-213. Moorrees C. F. A., Fanning E.A., Hunt E.E.J.. 1963b - Age Variation and Formation Stages for ten Permanent Teeth, Journal of Dental Research, 42, p. 1490-1502. Murail P., Bruzek J, Houët F, Cunha E. 2005, DSP : Un outil de diagnose sexuelle probabiliste à partir des données métriques de l'os coxal, Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, 17, p. 167-176. Owings-Webb P.A. et Suchey J. M. 1985, Epiphyseal union of the anterior iliac crest and medial clavicule in a modern multiracial sample, American Journal of Physical Anthropology, 68, p. 457-466. Scheuer L. et Black S. 2000, Development and ageing of the juvenile skeleton. In: Cox M. et Mays S. (Eds.), Human Osteology in Archaeology and Forensic Science, London, Greenwich Medical Media, p. 9-22. Trotter M. et Gleser G.C. 1958, A re-evaluation of estimation of stature based on measurements of stature taken during life and of long bones after death, American journal of physical anthropology, (n.s.), 16/1, p. 70-124. Valotteau F. 2004, Monument mégalithique (?) de Diekirch-"Deiwelselter", Rapport d'Archéologie programmée n° 6, archives internes de la section Préhistoire du MNHA, multigraphié, 68 p. Valotteau F., Le Brun-Ricalens F. et Naton H.-G. 2005, Le Deiwelselter de Diekirch : un monument préhistorique ?, Musée Info, Bulletin d'Information du MNHA, 18, p. 42-45. Valotteau F., Le Brun-Ricalens F. et Matgen P. 2007, Den Deiwelselter. In : Kmec S., Majerus B., Margue M. et Peporté P. (Eds.), Lieux de mémoire au Luxembourg, Ed. St Paul, Luxembourg, 2007, p. 161-166. Valotteau F. et Chenal F. 2009, Etude anthropologique et datation radiocarbone des squelettes néolithiques découverts en 1892 au Deiwelselter de Diekirch (Grand-Duché de Luxembourg), Bulletin de la Société préhistorique luxembourgeoise, 29/2007, p. 179-188.

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Biseau sur support perforé en bois de cerf de Luxembourg-Eich-"Eecherbësch" François Valotteau

Contexte de découverte L'artefact qui fait l'objet de cette note a été découvert fortuitement au printemps 2000 par Claude Roulling 1 à Luxembourg-Eich, alors qu'il aménageait un sentier dans les pentes boisées du "Eecherbësch" 2 (fig. 1). L'objet a été découvert à une profondeur d'environ 20 à 30 cm, devant un grand bloc gréseux d'à peu près 10 m de largeur (fig. 2). Le substrat géologique est constitué par les formations du grès de Luxembourg de l'Hettangien supérieur. La migration des carbonates dans les sédiments sableux lors de la dissolution de ce grès calcaire permet généralement une bonne conservation des ossements sur de longues périodes. Un sondage restreint de 1 m² a été réalisé à l'emplacement de la découverte, mais n'a rien révélé de significatif sur le plan archéologique. La stratigraphie observée en coupe montre la

disposition naturelle dans ce secteur : horizon humique, horizon sableux gris (lessivé), horizon sableux jaune correspondant à la décomposition du grès. La position de l'artefact est incertaine et énigmatique du fait de son isolement. L'artefact a fait l'objet d'un prêt à long terme entre l'inventeur et le MNHA, où il sera bientôt exposé dans les vitrines de la salle de Préhistoire. Il a été consolidé dans les ateliers de restauration archéologique du MNHA par Sonja Roef. Ce traitement conservateur a consisté à l'imprégner de colle blanche diluée à l'eau à 10/15 %. L'opération a été renouvelée après deux jours de séchage. Cela permet de conserver l'objet dans son état actuel, sans altération de texture ou de couleur (Riedel 2003 : p. 35). Au besoin, de nouvelles imprégnations peuvent être effectuées.

fig. 1  Luxembourg-Eich"Eecherbësch" : situation de la découverte (point rouge).

Nous tenons à remercier Claude Roulling qui a fait la démarche de nous apporter cet objet à notre laboratoire, pour sa sympathique coopération et pour avoir accepté de prêter cet objet qui sera prochainement présenté dans les vitrines de la salle de Préhistoire du MNHA. 2 Coordonnées LUREF : 77.367 E ; 77.708 N. 300 m. 1

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fig. 2  Luxembourg-Eich"Eecherbësch" : lieu de découverte devant un grand bloc gréseux (cercle rouge).

fig. 3  Luxembourg-Eich-"Eecherbësch" : biseau sur support perforé en bois de cerf (T. Lucas © MNHA).

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fig. 4  Luxembourg-Eich-"Eecherbësch" : stigmates d'enlèvements de l'andouiller de massacre et du surandouiller (T. Lucas © MNHA).

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Descriptif L'objet découvert au "Eecherbësch" est un outil fabriqué sur la partie proximale d'un gros bois de cerf, latéralisable à gauche. La partie active en biseau simple est perpendiculaire à l'axe du manche (fig. 3). Elle a été réalisée sur le merrain après ablation de l'andouiller de massacre (ou "d'oeil") et du surandouiller (ou andouiller "de fer"), comme l'indiquent les stigmates à section triangulaire visibles sur la partie antérieure de l'objet (fig. 4 et 5). Le tranchant du biseau atteint la spongiosa. Une perforation ovalaire a été réalisée selon l'axe antéro-postérieur dans la partie proximale de l'objet, juste au-dessus de l'emplacement de l'andouiller de massacre (fig. 6). Le "talon" de l'outil est situé sur la partie proximale du bois de cerf (la meule), encore en partie observable malgré une cassure récente liée aux circonstances de découverte. Le cercle de pierrure n'est plus visible : cette partie de l'outil a été égalisée par polissage (fig. 7).

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Les dimensions de l'objet en l'état actuel sont de 187 mm de longueur, 45 mm de largeur, 68 mm d'épaisseur au talon et 48 mm d'épaisseur au biseau, pour une masse de 331,92 g.

Comparaisons et conclusion Les outils biseautés sur supports perforés en bois de cerf sont aussi dénommés "hache-marteau" ou "pioche", en raison de leur morphologie. Il s'agit d'outils peu élaborés, avec un biseau simple aménagé perpendiculairement à l'axe du manche. La partie proximale peut être laissée brute (cercle de pierrure visible), soit aménagée par polissage. Parfois, le biseau peut être aménagé sur un andouiller ou encore à la base de l'empaumure. Une perforation destinée à l'emmanchement (circulaire, ovalaire ou quadrangulaire) traverse l'outil soit selon un axe medio-latéral, soit selon un axe anteriopostérieur, ce qui est le cas de l'exemplaire du "Eecherbësch". Ce dernier axe de perforation semble d'ailleurs plus récent que le premier, au regard des études réalisées sur des sites à stratigraphie relativement continue (Pratsch 1994). L'usage de ce type d'outil reste flou, mais on s'accorde généralement à lui attribuer un rôle dans l'acquisition et/ou le travail du bois. Des expérimentations ont été menées pour tester son efficacité en tant que hache. Un chêne et un bouleau ont été coupés et écorcés à l'aide d'une copie emmanchée de ce type d'outil (Riedel 2003). P. Pétrequin suggère une autre utilisation de ce biseau, qui aurait servi en percussion posée comme merlin à fendre, destiné à ouvrir des fissures dans les troncs afin d'y insérer des coins à fendre en bois. Le manche ne servirait qu'à guider l'outil dans la fissure du tronc et à

fig. 5  Luxembourg-Eich-"Eecherbësch" : situation de l'outil sur un bois entier.

le décoincer en faisant levier (Pétrequin et Pétrequin 1988 ; Choulot et Ernst 1997). Cette proposition semble confirmée par des études tracéologiques menées sur un tel outil découvert sur le site de Chalain 4 à Fontenu dans le Jura français (Beugnier et Maigrot 2005), d'où la fréquente utilisation dans la littérature scientifique du terme de "merlin". Peu d'artefacts préhistoriques en bois de cervidés ont été à notre connaissance retrouvés sur le territoire luxembourgeois, la plupart hors contexte archéologique :

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- Un biseau sur merrain, plus court que l'exemplaire du "Eecherbësch" et à perforation circulaire, découvert dans la Moselle à Remich (Modert 1947). -Q uatre outils de divers types (gaine à perforation transversale, gaine, biseau non perforé, fragment de bois de cerf) découverts fortuitement en 1907 à Rollingen-"Carrière Bellevue" dans une diaclase et déposés au Musée de l'Etat en 1941 3 (Modert 1947 ; Heuertz 1978). - Un fragment de "pioche-marteau" trouvé dans une couche organique lors de la construction d'un pont sur l'Alzette entre Pettange et Moesdorf. La couche organique, datée sur champignon par radiocarbone (GrN-2868 et GrN-2886), se situe chronologiquement aux environs de 650 avant J.-C. (Heuertz 1969). - Les 12 éléments en bois de cerf (bases de ramures et andouiller avec traces de sciage, outils biseautés, à extrémité mousse ou à cupule) découverts sur le site des sépultures de Loschbour et attribués au Mésolithique (Heuertz 1950 et 1969 ; Gob 1982). Cependant, aucun de ces outils ne s'apparente typologiquement à l'artefact découvert au "Eecherbësch". Les plus proches exemplaires présentant des caractéristiques similaires (biseau sur le merrain, "talon" sur la meule, perforation subquadrangulaire ou ovalaire) se situent dans le département français de la Moselle : un exemplaire retrouvé à Cattenom lors de dragages de la Moselle (Thévenin 1975) et un autre comparable qui faisait partie du mobilier funéraire de la sépulture 1 de la nécropole en grotte de Novéant-sur-Moselle"Les Rochers de la Frasse". Cette dernière a été attribuée à la première phase du "groupe mosellan" (Guillaume 1978), s'intégrant dans le Néolithique final régional. Cette attribution chronologique est également celle des autres outils de ce type rencontrés dans des stations du lac de Chalain dans le Jura français (Chastel 1985) ou de celui de Zürich en Suisse (Strahm 1969 ; Schibler 1995). Par exemple, le merlin déjà évoqué plus haut provient du site de Chalain 4 phase 4 qui est daté par dendrochronologie de 3000 avant notre ère (Beugnier et Maigrot 2005).

Bibliographie Beugnier V. et Maigrot Y. 2005, La fonction des outillages en matières dures animales et en silex au Néolithique final. Le cas des sites littoraux des lacs de Chalain et Clairvaux (Jura, France) au 30e siècle avant notre ère, Bulletin de la Société Préhistorique française, 102/2, p. 335-344. Chastel J. 1985, Fouilles anciennes de Chalain et Clairvaux - Les industries en bois de cervidés et en os. In: Présentation des collections du Musée de Lons-le Saunier, 1, Néolithique Chalain - Clairvaux fouilles anciennes, p. 61-81. Choulot et Ernst T. 1997, L'abattage et le façonnage du bois d'œuvre. In: Pétrequin P. (Dir.), Les sites littoraux néolithiques de Clairvaux-les-Lacs et de Chalain (Jura), t. III, Chalain station 3, 3200-2900 av. J.-C., Maison des Sciences de l'Homme, Paris, p. 187-210. Gob A. 1982, L'occupation mésolithique de l'abri du Loschbour près de Reuland (G. D. de Luxembourg). In: Gob A. et Spier F. (Ed.), Le Mésolithique entre Rhin et Meuse, Actes du colloque sur le Paléolithique supérieur final et le Mésolithique dans le Grand-Duché de Luxembourg et dans els régions voisines (Ardenne, Eifel, Lorraine), Publication de la Société préhistorique luxembourgeoise, p. 91-117. Guillaume Ch. 1978, La grotte sépulcrale néolithique des "Rochers de la Frasse" à Novéant-sur-Moselle (Moselle), Revue archéologique de l'Est, 113-114, XXIX/3-4, p. 219-256. Heuertz M. 1950, Le gisement préhistorique n° 1 (Loschbour) de la vallée de l'Ernz noire (G.-D. de Luxembourg), Archives de l'Institut Grand-Ducal de Luxembourg, Section des Sciences naturelles, physiques et mathématiques, 19, p. 409-441. Heuertz M. 1969, Documents préhistoriques du territoire luxembourgeois. Le milieu naturel, l’Homme et son œuvre, Publication du Musée d’Histoire Naturelle et de la Société des Naturalistes luxembourgeois, fasc. 1, 292 p. Heuertz M. 1978, Les objets préhistoriques en bois de cerf de Rollingen (Mersch), Hémecht, 30/4, p. 565–571. Modert P. 1947, Vor- und Frühgeschichte Luxemburgs, Ed. P. Worré-Mertens, Luxembourg, 49 p. Pétrequin A.-M. et Pétrequin P. 1988, Le Néolithique des lacs. Préhistoire des lacs de Chalain et Clairvaux (4000-2000 av. J.-C.), Ed. Errance, Paris, 285 p. Pratsch S. 1994, Dei Geweihartefakte des mesolithisch-neolithischen Fundplatzes von Friesack 4, Kr. Haveland, Veröffentlichungen des Brandeburgischen Landesmuseums für Urund Frühgeschichte, 28, p. 7-98. Riedel K. 2003, Materialorientierte und funktionelle Untersuchungen von Hirschgeweihgeräten aus dem Leinetal bei Koldigen/Gleidingen, Lkr. Hannover, Inaugural Dissertation zur Erlangung des Grades eines Doktors der Veterinärmedizin durch die Tierärztliche Hochschule Hannover, 161 p.

Outre-Rhin, des outils perforés en bois de cerf du Land de Basse-Saxe ont fait l'objet d'un programme de datations radiocarbone. L'intervalle chronologique des Rosenäxte à perforation antério-postérieure s'étend de 2450 à 1520 avant J.-C. (Riedel 2003 : p. 82).

Schibler J. 1995, Geweih. In: Stöckli E., Niffeler U. und Gross-Klee E. (Hrgb), Die Schweiz vom Paläolithikum bis zum frühen Mittelalter -SPM 2 Neolithikum, Verlag Schweizerische Gesellschaft für Ur- und Frühgeschichte, Basel, p. 142-147.

L'outil biseauté sur support perforé en bois de cerf du "Eecherbësch", unique sur le territoire luxembourgeois, vient

Strahm C. 1969, Die späten Kulturen. In: Drack W. (Red.), Ur- und Frühgeschichtliche Archäologie der Schweiz, Band II: Die Jüngere Steinzeit, Verlag Schweizerische Gesellschaft für Ur- und Frühgeschichte, Basel, p. 97-116.

numéro d'inventaire : 1941-119/8.

3

16

compléter le maigre corpus d'outils préhistoriques en bois de cerf découverts au Grand-Duché. Bien que trouvé hors contexte, il pourrait être attribué à un intervalle chronologique s'étendant du IIIe millénaire avant notre ère au début du millénaire suivant, par comparaison typologique avec des outils réalisés sur le même support et de même morphologie, issus de contextes bien datés.<

Thévenin A. 1975, Informations archéologiques - Moselle, Gallia Préhistoire, 18, p. 572573.


Empreintes 2010

fig. 6  Luxembourg-Eich-"Eecherbësch" : vues de détail de la perforation. Gauche : côté antérieur ; droite : côté postérieur (T. Lucas © MNHA).

fig. 7  Luxembourg-Eich-"Eecherbësch" : vue de détail de la partie proximale : abrasion de la pierrure (T. Lucas © MNHA).

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Une nécropole à incinérations de l’Âge du Bronze final à Remerschen-« Klosbaam » (Grand-Duché de Luxembourg) : premiers résultats Théophane Nicolas 1 et Foni Le Brun-Ricalens

Depuis 1992, des sondages préventifs et des fouilles de sauvetage sont effectués préalablement aux exploitations de granulats situées au sud-est du Grand-Duché de Luxembourg dans le secteur de Remerschen (Le Brun-Ricalens et al. 1995 et 2001). Le lieu-dit « Klosbaam » est localisé sur la commune de Remerschen, sur une basse terrasse de la rive gauche de la Moselle, à l’entrée de la plaine alluviale qui s’ouvre entre Schengen et Remich (De Ruijter et al. 1996) (fig. 1 et 2). Préalablement à l’ouverture d’une gravière, il a fait l’objet de plusieurs campagnes de fouilles de sauvetage en 1995, 1996 et 1998 qui ont été menées par le Musée National d’Histoire et d’Art de Luxembourg. Les fouilles ont mis au jour, sur près de 1,5 ha, une vaste nécropole qui s’étend selon un axe nordouest/sud-est sur près de 200 m. Une cinquantaine d’incinérations du Bronze final ont été répertoriées dont quatre du

Hallstatt A1, quatre du Hallstatt A2-B1, vingt-sept du Hallstatt B2-B3, ainsi que quatorze du Bronze final sans qu’il soit possible d’affiner l’attribution chronologique (fig. 3). A ces ensembles funéraires, il faut associer six sépultures de l’âge du fer de la culture de Hunsrück-Eifel (dont trois inhumations et trois incinérations). Cette nécropole documente une période fort mal représentée à l’échelle du Bassin mosellan régional. De plus, la bonne conservation des vestiges, notamment du fait du faible nombre de structures écrêtées par les labours, a permis de nombreuses observations taphonomiques, à même de permettre la reconnaissance et l’interprétation des gestes funéraires.

Les structures funéraires Le principal biais dans l’approche de l’architecture des structures funéraires est lié à la difficulté de percevoir les limites de fosses, le sédiment encaissant et celui du remplissage étant identiques. Ainsi, si pour la grande majorité des tombes aucune structure n'a été repérée, il a pu être reconnu à la fouille les limites de onze fosses d’accueil. Elles présentent un plan circulaire et un profil en « U » à parois verticales et fond plat. Les proportions générales des fosses se corrèlent le plus souvent au type, et au nombre de récipients déposés. L’agencement du mobilier, et le remplissage des structures permettent de mettre en évidence que l’espace était colmaté. Le comblement est réalisé à partir du sédiment extrait lors du creusement de la fosse sépulcrale, mêlé pour certaines structures à des résidus de combustion (RK 18, 32, 35) (fig. 4). Deux types de vestiges de signalisation des structures funéraires ont pu être identifiés. La structure RK 61 se caractérise ainsi par la présence d’un système de couverture sous forme d’un dallage sur lequel a été déposé un gros bloc, probablement à fonction « signalétique » (RK 61) (fig. 5). Les restes d’un petit tertre funéraire donnent également à penser que la nécropole de Remerschen-« Klosbaam » est une nécropole tumulaire

fig. 1  Photo aérienne de la nécropole de Remerschen - « Klosbaam » (cliché F. Le Brun-Ricalens © MNHA).

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Unité Mixte de Recherche 7041 du CNRS, ArScAn Protohistoire européenne

1


Empreintes

G-D de LUXEMBOURG

ALLEMAGNE

BELGIQUE

147.5

FRANCE

2010

Klosbaam

15

0

2

. 15

C.R

10

MOSELLE

N.

Schengerwis

175

Enner dem Raederbierg

200

0

250m

fig. 2  Remerschen - « Klosbaam ». Plan de localisation de la nécropole du Bronze final (DAO Th. Nicolas).

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0

50m

Incinérations du Ha A1

0

50m

Incinérations du Ha A2-B1

2

0

50m

Incinérations du Ha B2-B3

0

Incinérations du Bronze final

fig. 3  Remerschen - « Klosbaam ». Plan de répartition des incinérations (DAO Th. Nicolas).

20

50m


Empreintes 2010

fig. 4  Remerschen - « Klosbaam ». Proposition de reconstitution de l’organisation du dépôt funéraire (RK 18, 32, 35) (DAO Th. Nicolas, clichés F. Le Brun-Ricalens © MNHA).

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arasée (Fechner et al. 1993), comme cela a été mis en évidence à Remerschen-« Schengerwis » (De Ruijter et al. 1996). La présence de résidus de combustions (charbons) dans le remplissage de certaines fosses pourrait indiquer que les restes du bûcher pouvaient participer à l’occasion à l’élaboration du tertre funéraire.

Le mobilier L’assemblage funéraire se limite à du mobilier céramique parfois associé à de la parure en alliage cuivreux. Le corpus céramique de la nécropole de Remerschen - « Klosbaam » est composé de vases cinéraires en céramique grossière ou semi-grossière et de vases annexes en céramique fine décorée souvent de petites tailles probablement destinés à recevoir des « offrandes ». Quant il est présent, le mobilier métallique se caractérise par de la parure en alliage cuivreux (anneaux, bracelets, épingles), à l’exception des tombes RK 55 et RK 95 qui ont livré un rasoir pour l’une et un couteau pour l’autre. Néanmoins, ces deux types d’objets sont généralement associés, au même titre que la parure, à la panoplie individuelle d’un défunt.

La composition des dépôts Au sein de la nécropole, le mode et la composition des dépôts sont assez récurrents et ce quelque soit l’étape du Bronze final. Le mode de dépôt en vase ossuaire domine pour toutes les phases chronologiques définies. Tous les récipients cinéraires reposent sur le fond des fosses, et les cendres du défunt sont déposées au sein des urnes (très rarement à l’extérieur) le plus souvent en association avec des vases d’accompagnements, sur laquelle une coupe fait office de couvercle. Il est à noter la présence, dans un bon nombre de cas, à l’extérieur du vase cinéraire d’un petit vase d’accompagnement placé à mis hauteur du remplissage ; tout laisse à penser qu’il s’agit d’une offrande secondaire déposée lors du comblement de la fosse. La seule variabilité observée dans le mode de déposition est la probable existence d’un dépôt cinéraire mixte associant un dépôt en vase et en contenant périssable (RK 35) (fig. 4). Le mobilier d'accompagnement se compose de un à sept récipients de type gobelet ou tasse/bol auquel est joint pour six incinérations du mobilier métallique de type parure (épingle, bracelet) (fig. 6). Pour dix-huit tombes, il est possible de caractériser des offrandes primaires composées de un à quatre petits récipients exposés au feu du bûcher. Ces offrandes sont toujours associées à d’autres petits récipients qui, eux, n’ont pas subi de crémation. On constate que le nombre de récipients brûlés est proportionnel à celui des récipients

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fig. 5  Remerschen - « Klosbaam ». Photographie de la structure funéraire RK 61 (cliché F. Le Brun-Ricalens © MNHA).

déposés et que ces vases d’accompagnement ne sont pas toujours complets, ce qui évoque un dépôt de vases fragmentés intentionnellement. Le mobilier métallique est toujours, sauf exception, placé avec les ossements à l’intérieur du récipient cinéraire. On y relève là aussi quelques déformations dues à l’ustion attestant le fait que des éléments de panoplie individuelle étaient portés par le défunt lors de la crémation. Néanmoins, le fractionnement de certains objets en alliage cuivreux ne peut s’expliquer par la seule action du feu (RK 35). Tout comme la céramique, il est manifeste que certains objets ont été volontairement fragmentés avant leur dépôt.

Approche chronoculturelle et structuration de la nécropole Quarante-neuf incinérations du Bronze final ont été répertoriées dont quatre du Hallstatt A1, quatre du Hallstatt A2-B1, vingt-sept du Hallstatt B2-B3, ainsi que quatorze du Bronze final sans qu’il soit possible d’affiner l’attribution chronologique (fig. 3 et 6). Si comme pour la plupart des autres nécropoles protohistoriques aucun niveau de circulation n’a pu être mis en évidence, l’étude taphonomique des structures funéraires et l’absence de recoupement de tombes laisse présager l’existence régulière de petits tumulus ou de moyens signalétiques permettant d’identifier les sépultures dans le paysage. Du point de vue de l’organisation de la nécropole, s’il est difficile de mettre en exergue une quelconque distribution des incinérations du Hallstatt A1-B1, il faut tout de même souligner que ces sépultures sont regroupées dans des secteurs


Empreintes 2010

fig. 6  Remerschen - « Klosbaam ». Assemblage funéraire caractéristique des trois phases chronologiques de la nécropole (DAO Th. Nicolas et R. Waringo).

distincts (fig. 3). Les structures funéraires du Hallstatt B2-B3 s’orientent, quant à elles, selon un axe nord-ouest/sud-est ainsi que nord-est/sud-ouest. Elles s’organisent à intervalles réguliers en concentration de plusieurs unités (fig. 7). La plupart des structures funéraires s’intègrent dans cette structuration géométrique de l’espace. Cette implantation régulière des sépultures n’a pu être possible que par l’existence généralisée d’une superstructure visible dans le paysage (tertre, bloc « signalétique »). La possibilité d’alignement au sein d’une organisation orthogonale n’est pas sans rappeler celle observé dans le sud-est du Bassin parisien pour les nécropoles du début du Bronze final (Rottier 2003). Parmi toutes ces incinérations, on constate que les plus méridionales ont livré le plus de mobilier d’accompagnement céramique et métallique. Faut-il y voir une structuration d’ordre sociale ? Par ailleurs, la nécropole de Remerschen-« Klosbaam » doit être mise en relation avec les incinérations découvertes à Remerschen-« Schengerwis » situées quelques centaines de mètres plus au sud et attribuées au Hallstatt A2-B1.

Séparés par une zone fortement érodée (Fechner et Langhor 1993), ces deux sites créent ainsi un vaste ensemble funéraire utilisé durant tout le Bronze final.

Perspectives conclusives

Si le Hallstatt A1 et le Hallstatt A2-B1 sont représentés par un certain nombre d’ensembles funéraires et d’habitats dans le Grand-Duché de Luxembourg, la troisième et dernière étape du Bronze final (Hallstatt B2-B3) était encore inconnue jusqu’à la découverte de la nécropole de Remerschen-« Klosbaam » (Nicolas et al. 2009). Cette découverte vient renouveler une période fort mal documentée au Grand-Duché de Luxembourg. L’étude de la nécropole corrélée aux études antérieures devrait donc permettre d’affiner la chronologie régionale du Bronze final (Waringo 1988), mais aussi de proposer une première tentative de synthèse sur les dynamiques culturelles et les pratiques funéraires du bassin mosellan vers la fin du Bronze final.<

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Incinérations du Bronze final Incinérations du Ha A1 Incinérations du Ha A2-B1 Incinérations du Ha B2-B3

0

50m

fig. 7  Remerschen - « Klosbaam ». Proposition de structuration de l’espace funéraire (DAO Th. Nicolas).

Bibliographie De Ruijter A., Waringo R. et Le Brun-Ricalens F. 1996, Une nécropole de l'âge du Bronze final et du Premier âge du Fer découverte à Remerschen-« Klosbaam » (Grand-Duché de Luxembourg) : résultats préliminaires, Lunula, p. 33-36. Fechner K. et Langohr R. 1993, Sols anthropiques et alluvions anciennes à RemerschenSchengerwis : une longue histoire faite d'évènements naturels et humains, état de la question, Bulletin de la Société préhistorique luxembourgeoise, 15, p. 99-114. Le Brun-Ricalens F., De Ruijter A. et Waringo R. 1995, Découverte d'une importante nécropole protohistorique dans la sablière Remerschen-« Klosbaam », Musée Info, 9, p. 28-30. Le Brun-Ricalens F., Baes R., Bis R., Brou L., Gaffié S., Gazagnol G., Jost C., Le Méné F., Le Stanc P., Rippert J., Schoellen A., et Stead-Biver V. 2001, Nécessité d'une politique au service de la protection du patrimoine archéologique luxembourgeois :

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chronique d'une destruction annoncée. L'exemple des nouvelles fouilles de sauvetages menées à Remerschen-« Enner dem Raederbierg », Bulletin de la Société Préhistorique Luxembourgeoise, 20-21, 1998-1999, p. 185-195. Nicolas T., Le Brun-Ricalens F. et Waringo R. 2009, La nécropole à incinération de Remerschen « Klosbaam » (Grand-Duché de Luxembourg), In: Lambert M.-J., De l’âge du Bronze à l’âge du Fer en France et en Europe occidentale (Xe-VIIe siècle av. J.-C.). La moyenne vallée du Rhône aux âges du Fer, p. 535-539. Rottier S. 2003, Pratiques funéraires de l'étape initiale du Bronze final dans les bassins de l'Yonne et de la Haute-Seine, l'exemple des sites funéraires de Barbuise-Courtavant - La Saulsotte et Barbey aux XIVe, XIIIe et XIIe siècles avant J.-C, thèse de doctorat de l’Université de Bourgogne sous la direction de C. Mordant. Waringo R. 1988, Le Bronze final I-IIb au Grand-Duché du Luxembourg, In: Brun P. et Mordant C., Le Groupe Rhin-Suisse-France orientale et la notion de civilisation des Champs d'Urnes, p. 137-152.


Héraclès et Télèphe. Un bronze énigmatique du Titelberg Catherine Gaeng

Mise au jour en 2004 sur l’oppidum du Titelberg 1, la figurine de bronze en fonte pleine (MNHA, inv. 2004-24/33) a une hauteur conservée de 6,8 cm (fig. 1a). Elle présente une patine verte dont la rugosité, perceptible à l’œil nu et au toucher, apparaît nettement au binoculaire. La patine a disparu par endroits, laissant apparaître des traces de corrosion qui vont du rouille au lie de vin. Les deux personnages mis en scène sont nus. Le plus grand est en appui sur sa jambe droite légèrement portée en arrière à laquelle manque le pied ; le membre inférieur gauche, dont seule la cuisse est conservée, est infléchi et porté en avant. Le bras droit est levé à l’horizontale dans le prolongement de l’épaule, l’avant-bras plié perpendiculairement vers le haut ; la main, dont les doigts sont esquissés, brandit une massue lisse. Le bras gauche est également levé presque à l’horizontale dans le prolongement de l’épaule, l’avant-bras plié vers l’avant dans le même plan ; la main est traitée plus sommairement que la droite, des cinq doigts, seul le pouce est indiqué. Le second personnage, miniature du premier, est assis dans le creux du coude gauche de ce dernier, sa cuisse gauche repose sur son avant-bras, la jambe n’est pas conservée. Son membre inférieur droit auquel manque le pied, pend dans le vide. Son buste penche légèrement vers l’arrière. Son bras gauche est levé et plié pour que sa main repose sur sa tête, son bras droit est également levé, coude en appui sur la tête du grand personnage, main posée sur l’extrémité de la massue de ce dernier. Les deux personnages ont les mêmes caractéristiques physiques. Leur chevelure est composée de boucles épaisses en volutes, qui forment une couronne recouvrant les oreilles ; huit d’entre elles sont disposées symétriquement de part et

Fouille J. Metzler, section d’archéologie protohistorique, MNHA. Wilhelm 1975, p. 12 n°18, ill. p. 46 ; Krier et Weiller 1982, p. 257, fig. 4 p. 265 3 Krier 2008. 4 Wilhelm 1974, p. 40 n°281, ill. p. 124-125. 5 Strauss et Heres 1994. 1 2

d’autre de la tête et se rejoignent dans la nuque, les deux boucles frontales s’affrontent et sont surmontées d’une boucle centrée en forme de lunule. Les arcades sourcilières sont saillantes et se prolongent pour dessiner un nez assez plat. Les yeux en amandes, nantis d’une pupille creuse, sont tombants, légèrement chez l’un, plus nettement chez l’autre. La bouche ronde, aux lèvres dessinées, est entrouverte. Les pommettes sont rondes, le menton un peu proéminent (fig. 2a et b). (De prime abord, les visages et surtout la coiffure, rappellent ceux d’une divinité imberbe trouvée dans l’enceinte du temple gallo-romain de Steinsel 2, mais à y regarder de près, la ressemblance n’est qu’apparente, les yeux de cette dernière n’ont pas de pupille et ses mèches ondulées festonnent sur le front au lieu de se voluter). Le buste très étroit, aux épaules frêles, est doté de seins dont les mamelons sont indiqués par des cercles bossués. Le nombril n’est pas dessiné sur le ventre légèrement bombé, les hanches sont rondes, les plis inguinaux bien marqués, de même que la verge et la toison pubienne. Le cou puissant du grand personnage et les sexes, sont masculins et contrastent avec les corps, dont l’étroitesse des épaules et du buste, la rondeur des seins, le galbe des hanches et la sveltesse de la jambe sont d’une silhouette féminine (le corps du plus grand notamment, rappelle énormément celui de la Vénus de Schandel 3). Le groupe représente Héraclès (Hercule) – reconnaissable à sa massue - portant son fils Télèphe, un sujet peu traité dans l’abondante iconographie du héros antique (néanmoins, le mythe de Télèphe est déjà présent au MNHA avec une pierre sculptée provenant d'Arlon 4). Le LIMC 5 notamment, n’a recensé qu’une dizaine de figurations - monnaies et intailles comprises – dont la définition des personnages et la composition diffèrent radicalement de celles de notre statuette, comme le montre par exemple, un grand marbre romain conservé au Louvre (fig. 3). En effet, dans son rôle de père, Héraclès est représenté barbu parce qu’il est à l’âge d’homme, alors qu’il est glabre donc jeune sur notre effigie. Il est aussi nanti de la dépouille du lion de Némée en plus de la massue, et doté d’une musculature…herculéenne (larges épaules, buste puissant aux pectoraux et abdominaux nettement dessinés, membres

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Fig. 1a  Figurine d’Héraclès portant Télèphe (face). MNHA inv. 2004-24/33 (© MNHA, photo T. Lucas)

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Empreintes 2010

Fig. 1b  Figurine d’Héraclès portant Télèphe (dos). MNHA inv. 2004-24/33 (© MNHA, photo T. Lucas)

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Fig. 2  Figurine d’Héraclès portant Télèphe, détails : a) tête d’Héraclès (à gauche), b) tête de Télèphe (à droite) (photos C. Gaeng)

musclés), aux antipodes de celle, efféminée, de notre Héraclès. Enfin et surtout, sa massue est tournée vers le sol, alors qu’elle est brandie sur notre statuette qui représente donc Héraclès dans la position du combattant. Cette position, accordée à la jeunesse du héros, est de très loin la plus fréquente dans la petite statuaire en bronze qui lui est consacrée, mais nous n’avons rencontré aucun exemple où elle est combinée avec la fonction paternelle. Quant à Télèphe, habituellement il n’est pas la réplique miniature d’Héraclès, mais il a la tête ronde, le corps potelé et les membres courts d’un bébé. Il n’est pas représenté de face, mais regarde son père auquel il tend les bras, sauf si la biche qui l’a nourri est présente dans la composition, auquel cas c’est vers elle qu’il se tourne. Jamais il n’a la posture qu’il adopte sur notre statuette – bras gauche levé, avant-bras fléchi, tête légèrement inclinée vers la main posée sur elle – et qui est d’une femme (là encore, voir la Vénus de Schandel 6), plutôt que d’un homme ou d’un enfant. Jamais il ne domine Héraclès comme il le fait sur notre figurine (qui semble anticiper le motif du « porte-Christ »…), à cause de la disproportion des tailles s’ajoutant à la curieuse horizontalité du bras porteur. Peu courante quant au sujet, la figurine du Titelberg est donc exceptionnelle du point de vue de sa composition. Et énigmatique quant à sa vraie nature ! En effet, la profonde rainure qui entaille le dos d’Héraclès de bas en haut, incline à identifier la figurine avec un manche de couteau pliant (fig. 1b). Sans être vraiment communs, ces objets ne sont pas

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rares et présentent une grande diversité des matériaux et des sujets. Les manches en métal côtoient ceux en os (de loin les plus nombreux 7) ou en ivoire, les représentations animales - des scènes de chasse où un chien poursuit un lièvre notamment – concurrencent les figures anthropomorphes où domine le thème érotique 8. Le MNHA possède un très bel exemplaire de ce dernier, trouvé à Dalheim (fig. 4a), ainsi que, beaucoup plus accordé à notre sujet, un couteau pliant qui met en scène Héraclès étouffant le lion de Némée, malheureusement sans provenance connue (fig. 5). Mais ces manches, aussi ouvragés soient-ils, sont raisonnablement fonctionnels en s’inscrivant peu ou prou dans un parallélépipède rectangle qui permet la préhension. Souvent même, ils adoptent un profil plat (fig. 4b), voire une forme cylindrique, en tout cas aucun ne présente les saillies de la figurine du Titelberg, dont la forme tourmentée, ainsi que la présence d’un départ de tenon – ce n’est pas un reste de jet de coulée - sur l’arrière de la cuisse gauche d’Héraclès, donnent nettement l’impression qu’il s’agissait d’une statuette à l’origine. Toutefois, les traces résiduelles de vitrification 9 au fond de la rainure, prouvent que celle-ci n’a pas été pratiquée a posteriori. On peut donc supposer que le moule a été travaillé pour transformer une simple statuette, en manche de couteau. Mais il n’est pas certain pour autant, que la fabrication du couteau ait eu lieu (ce ne serait pas le premier exemplaire inachevé ou trompeur 10). Sur la plupart des manches anthropomorphes en effet, la figure repose sur un petit socle quadrangulaire et fendu, dans lequel est insérée la soie de la lame en fer et que traverse une


Empreintes

Comme il est difficile de dire à quoi servaient ces couteaux pliants dont on ne sait à peu près rien 12. Les auteurs s’accordent pour dire que la très petite taille des manches - ils mesurent entre 6 et 7,5 cm de long le plus souvent - qui ne permet pas une bonne tenue en main 13 et leur grande fragilité quand ils sont en os ou en ivoire ajouré 14, excluent que les couteaux aient vraiment servi à couper ; ils auraient pu avoir, au mieux, une fonction dans le domaine de l’écriture 15. En fait, on convient généralement qu’il devait s’agir d’objets de luxe 16, à vocation plus ostentatoire que pratique. Notre figurine, qui constitue un manche si malcommode qu’il en est inutilisable, ne peut que corroborer cette hypothèse.

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Fig. 3  Héraclès portant Télèphe, marbre romain trouvé à Tivoli et conservé au Louvre inv. MR 219 (photo Jastrow, Wikimedia Commons)

goupille qui permet l’articulation. Comme le bas de notre figurine manque, il est impossible de savoir si elle était bien munie de ce dispositif, mais l’absence de la moindre trace de rouille sur le dos d’Héraclès et surtout dans la fente qui aurait dû abriter la lame, permet d’en douter. Par ailleurs, derrière la tête d’Héraclès se trouve une brasure au plomb, incompatible avec la présence d’une lame puisqu’en obturant l’extrémité de la fente elle empêche la fermeture complète du couteau ; elle n’a donc pu servir qu’à fixer la figurine sur un support quelconque (comme, par exemple, ces statuettes d’Héraclès servant d’ornement de laraire ou de char 11). Bref, manche de couteau, statuette, l’un puis l’autre, il est difficile de trancher !

Krier 2008. Mercklin 1940. 8 Mercklin 1940 ; Faider-Feytmans, Biévelet 1963 ; Rüsch 1981 ; Faust 1994, 2000, 2004-05 ; Schnitzler 1995 ; Herbin 2001 ; Guiot 2003 Bertrand 2005 ; Rodet-Belarbi et Chardron-Picault 2005 ; Dufrasnes 2007. 9 Je remercie Rainer Fischer, restaurateur au MNHA, pour son aide dans l’identification de cette substance granuleuse. 10 Mercklin 1940. 11 Kluwe 1994. 12 Rüsch 1981 ; Guiot 2003. 13 Rüsch 1981. 14 Rüsch 1981 ; Herbin 2001. 15 Rüsch 1981 ; Bertrand 2005. 16 Rüsch 1981 ; Herbin 2001 ; Guiot 2003. 6 7

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Fig. 4  Manche de couteau, scène érotique, a) de face, b) de profil. MNHA inv. 1970-81/2 (© MNHA, photo A. Biwer)

Fig. 5  Manche de couteau, Héraclès étouffant le lion de Némée. MNHA inv. 1973-17 (© MNHA, photo A. Biwer)

Les circonstances de découverte n’apportent malheureusement guère d’éclairage supplémentaire. Il s’agit le plus souvent de trouvailles de surface sur des sites gallo-romains – vicus, villa, habitat rural – et si d’aventure elles proviennent d’unités stratigraphiques, celles-ci s’avèrent peu parlantes. C’est notamment le cas pour la figurine du Titelberg, qui a été trouvée au pied d’un mur. Cela dit, le secteur de fouille n’est pas anodin, il s’agit en effet de plusieurs bâtiments arasés situés à l’extérieur du rempart de barrage, le long du chemin qui mène à l’oppidum. Leur nature n’est pas encore clairement définie, mais leur situation en marge de la nécropole orientale, permet d’envisager que nous sommes en présence d’un ensemble cultuel, une localisation qui ferait écho à celle d’un couteau pliant en forme de gladiateur découvert dans une enceinte cultuelle sur un site d’Indre-et-Loire en France 17.

Gaule 19 est bien antérieure à l’époque romaine - où son culte, très pratiqué dans l’armée romaine, se serait transmis à l’élite d’abord, puis à l’ensemble de la population civile, à partir des camps du limes. En effet, S. Boucher 20 a montré que l’Héraclès combattant - importé d’Etrurie où il assumait des fonctions protectrices et de dieu des sources - était la figure la mieux représentée parmi les statuettes en bronze de la Gaule préromaine ; elle suppose que c’est parce qu’il correspondait à un fait religieux local, ses fonctions protectrices le rapprochant notamment des dieux bienfaisants gaulois.<

Comme il est extrêmement difficile de dater les petits bronzes à partir de critères stylistiques 18, une découverte en contexte clos pourrait offrir un point d’ancrage chronologique. Mais notre statuette est une trouvaille isolée et hors stratigraphie, environnée de structures archéologiques dont les monnaies et les fibules s’échelonnent du 1er avant au 3e siècle après J.-C. Pour conclure, rappelons que la popularité d’Héraclès en

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Guiot 2003. Menzel 1976 ; Boucher 1976 ; Franken 1994 ; Peters1995. 19 Moitrieux 2002. Pour les témoignages du culte à Hercule au Luxembourg, voir Dövener 2001. 20 Boucher 1976. 17 18


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Schnitzler 1995 : B. Schnitzler, Bronzes antiques d’Alsace. Inventaire des collections publiques françaises 37, Strasbourg, 1995.

Empreintes

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Geomagnetische Prospektion im römischen Vicus Ricciacus- Dalheim Peter Henrich und Carsten Mischka

FORSCHUNGSGESCHICHTE UND TOPOGRAPHISCHE LAGE Die Fundstelle des römischen Vicus von Dalheim ist bereits seit den Arbeiten des Jesuitenpaters Alexander Wiltheim (1604 bis 1684) bekannt 1. In der Mitte des 19. Jahrhunderts führte die Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg erstmals systematische Ausgrabungen durch 2. Bei Befliegungen 1976 und 1979 konnten nach der Luftbildauswertung genauere Erkenntnisse über Aussehen, Ausdehnung und Struktur des Vicus gewonnen werden 3. Großflächige archäologische Grabungen fanden wieder von 1977 bis 2003 und von 2007 bis 2009 statt 4. Von zentraler Bedeutung waren dabei die Grabungen im Bereich des Tempelbezirkes 5 sowie die Entdeckung und Dokumentation des Theaters und der Thermen 6. Nach geophysikalischen Untersuchungen, die 2006 im Bereich zwischen dem Theater und den Thermen im heutigen Ortskern von Dalheim durchgeführt wurden, standen bei den geomagnetischen Prospektionen im Herbst des Jahres 2007 Struktur und Ausdehnung des römischen Vicus im Bereich des Plateaus im Zentrum des Interesses. Dabei wurden der Kernbereich der durch Oberflächenfunde bereits lokalisierten Fundstelle sowie die angrenzenden Bereiche großflächig untersucht, sofern dies die Parzellierung und die Nutzung der Areale zuließ (Abb. 1-3).

Der römische Vicus von Dalheim befindet sich auf dem höchsten Punkt eines Hochplateaus („Pëtzel“-Plateau) des Luxemburger Sandsteingebietes zwischen den Dörfern Dalheim und Filsdorf auf einer Höhe von 310-325 m über NN. Das heute noch fast ausschließlich ackerbaulich genutzte Gelände fällt nach Südwesten hin sanft ab und ist im Norden durch einen felsigen Steilhang begrenzt. An diesem Hang befindet sich das Theater und weiter nördlich davon die Thermen. RÖMISCHE STRASSE Zentrales und strukturierendes Element der römischen Siedlung auf dem Plateau ist die bereits in den Ausgrabungen dokumentierte römische Fernstraße von Lyon über Metz und Trier an den Rhein 7. Außerhalb der Siedlung sind die beiden ca. 8 m auseinander liegenden, von Südwest nach Nordost verlaufenden Straßengräben als dunkle (d.h. positive) Anomalien im Magnetogramm zu verfolgen (1). Beim Eintritt in die geschlossene Siedlung scheint sich die Straße deutlich zu verengen. Weitere, bereits bei den Altgrabungen des 19. Jahrhunderts aufgedeckte oder auf Luftbildern erkannte Straßen im westlichen Teil des Vicus lassen sich im Magnetogramm nicht nachweisen. Vermutlich waren diese Nebenstraßen mit weniger tiefen, heute schlechter erhaltenen Straßengräben versehen, die im Messergebnis nicht sichtbar sind.

WOHNBEBAUUNG RINK 1955, 163-180. Vgl. hierzu zusammenfassend: METZLER/ZIMMER 1978, 354-366; KRIER 2010, 3. 3 METZLER/ZIMMER 1978, 362-366; KRIER 2010, 4. 4 METZLER/ZIMMER 1978; KRIER 1980; WAGNER 1991; KRIER 1992, 243-245; KRIER 2010, 4-5. 5 KRIER 1992, 57-59; OELSCHLÄGEL 2006, 14-24; KRIER 2010, 32-33. 6 KRIER 2005, 61-63; HENRICH 2009, 68-75 mit älterer Literatur; KRIER 2010, 24-27, 38-31. 7 Vgl. hierzu das Profil durch die Straße bei NAMUR 1851 Taf. 11; KRIER 1984, 83; WAGNER 1991, 59 Abb. 38; KRIER 2010, 6-9. 8 METZLER/ZIMMER 1978; KRIER 2010, 16-19. 1 2

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Entlang der Straße reihen sich die bereits bei den archäologischen Ausgrabungen dokumentierten und für römische Vici charakteristischen Streifenhäuser auf 8 (Abb. 4). Im Magnetogramm sind von den Streifenhäusern entweder die massiven Wände zwischen den einzelnen Häusern (2) oder aber die Standorte der Häuser indirekt durch scheinbar isoliert liegende Keller- und Grubenbefunde zu erkennen. Diese Keller fallen als sehr starke, flächige, rechtwinklig begrenzte Anomalien auf, die in ihrer L- oder T Form ex-


Empreintes 2010

Abb. 1  Dalheim, „Pëtzel“-Plateau, Magnetogramm (© C. Mischka, P. Henrich)

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Abb. 2  Dalheim, „Pëtzel“-Plateau, Magnetogramm mit Umzeichnung der Ergebnisse (© C. Mischka, P. Henrich)

akt den bereits ausgegrabenen Kellern entsprechen (3). Die Stärke und damit die Deutlichkeit der Anomalien sind durch starke Brandschichten in den Kellern oder eine starke Brandeinwirkung auf deren Wände und den Boden zu erklären. Dies konnte bei den ausgegrabenen Befunden regelhaft nachgewiesen werden 9. Folglich ist überall dort, wo im Magnetogramm nur ein einzelner Keller zu erkennen ist, auch von einem Hausbefund auszugehen. Daneben existiert besonders in Westen des Vicus eine Vielzahl von großen, recheckigen Grubenbefunden, die aufgrund ihres Erscheinungsbildes im Magnetogramm nicht sicher als Keller zu deuten sind (4). Es könnte sich auch um Brunnen oder Zisternen handeln, die in den archäologisch untersuch-

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ten Bereichen des Vicus ebenfalls zahlreich vorkommen. In jedem Fall liefern diese, wenn auch in ihrer Funktion nicht genau bestimmbare Strukturen wichtige Hinweise auf die Ausdehnung des Vicus. Das gilt auch für amorphe Anhäufungen von Dipolen, die auf der Ackeroberfläche mit Trümmerstreuungen aus Ziegeln und Mauersteinen korrespondieren und demzufolge als einzelne Gebäude(komplexe) zu deuten sind, ohne jedoch Angaben über Aussehen oder Funktion machen zu können (5).

So z.B. METZLER/ZIMMER 1978, 371.

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Empreintes 2010

Abb. 3  Dalheim, Gesamtplan aller archäologischen und geophysikalischen Befunde (© C. Mischka, P. Henrich)

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Abb. 4  Dalheim, „Pëtzel“-Plateau, Blick von Süden auf die Grabungen und die vermeintliche Mansio (rechts im Hintergrund); Luftbild vom Juli 1979 (© MNHA)

ÖFFENTLICHE BAUTEN Im Magnetogramm weitaus besser als die Streifenhäuser sind Gebäude im nordwestlichen Teil des Vicus zu erkennen. Dort befinden sich südlich der beiden bereits ausgegrabenen Tempel einzelne freistehende Bauten, die nur aus einem Raum innerhalb eines von Mauern umfassten Bereiches bestehen (Abb. 5). Diese Befunde sind aufgrund der Nähe zu den beiden Tempeln und anhand von Parallelen 10 als weitere Cellae innerhalb eines Tempelbezirkes zu deuten. Dies gilt nicht nur für Gebäude (6), das sich ca. 80 m südöstlich der beiden ergrabenen, großen Tempel befindet, und dessen Grundriss typisch für gallorömische Umgangstempel ist. Auch bei Bau 7, der unmittelbar südlich der beiden ergrabenen Tempel liegt, kann es sich in Analogie zu anderen Tempelbezirken um ein zu den Tempeln gehörendes Profangebäude 11 handeln, auch wenn eine genauere Interpretation anhand des Grundrisses nicht möglich ist. Die Auswertung der Luftbilder und des Magnetogramms zeigt somit zusätzlich zu den bereits archäologisch untersuchten Tempeln drei weitere Gebäude, die ebenfalls als Tempel mit einem eigenen Bezirk zu deuten sind. In dem

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Zusammenhang fällt auf, dass sich im Bereich der Tempel deutlich weniger Anomalien und Dipole befinden als in dem Teil des Vicus mit Streifenhausbebauung. Dies deutet darauf hin, dass der zu sakralen Zwecken genutzte Bereich weder gepflastert noch durch andere geomagnetisch nachweisbare Modifikationen (z.B. großflächiges Anlegen von Gruben, spätere Verfüllung oder Auftrag mit Siedlungsabfällen oder -schutt) verändert wurde. Bei dem bislang größten Gebäude (8) des Vicus handelt es sich um einen ca. 37 x 27 m großen rechteckigen Bau, in dessen Innenraum sich ein parallel zu den Außenmauern verlaufender ca. 27 x 15,50 m großer, ebenfalls rechteckiger Raum befindet. Zugänge in das Gebäude sind entsprechend dem Magnetogramm an der Nordwest- und Südostseite zu vermuten. Die genaue Funktion dieses, bislang als Mansio interpretierten Gebäudes, das bereits bei den luftbildarchäologischen Forschungen zu erkennen war 12 (Abb. 6), ist nicht sicher zu bestimmen. Die Länge des Gebäudes, die etwa der Breite von 4-5 Streifenhausparzellen entspricht, die Lage an herausragender Stelle zwischen der Hauptstraße und dem Tempelbezirk deutet darauf hin, dass es sich um ein öffentliches Gebäude handeln muss.


Empreintes 2010

Abb. 5  Dalheim, „Pëtzel“-Plateau, Detailaufnahme der beiden auch archäologisch untersuchten Tempel; deutlich zeichnet sich ein Schützengraben des 2. Weltkrieges ab, der von der rezenten Straße auf die Tempel zuläuft; Luftbild vom Juli 1979 (© MNHA)

Aufgrund starker neuzeitlicher Störungen erbrachte die Geomagnetik keine neuen Informationen zu dem im 19. Jahrhundert nördlich des heutigen Adlerdenkmals dokumentierten Burgus 13. Aus Luftbildern sowie aus einem bei einer Notgrabung dokumentierten Profil ist ein Graben an der Westseite der Siedlungsfläche bekannt, dem unter Berücksichtigung dieser wenigen Informationen Ende der 1970er Jahre vorsichtig eine

Vgl. hierzu: MARTIN-KILCHER/SCHATZMANN 2009, 216. Zu vergleichbaren Gebäuden: MARTIN-KILCHER/SCHATZMANN 2009, 210214; HENRICH 2006, 48-49. 12 KRIER 2010, 19. 13 NAMUR 1853, 91-92; KRIER 2010, 41-42. 14 METZLER/ZIMMER 1978, 363. 10 11

militärische Funktion zugesprochen wurde 14. Im Magnetogramm zeigt sich dort ein Hohlweg oder eine Erosionsrinne (9). Eine militärische Funktion kann demnach ausgeschlossen werden.

ÖFEN Außer den Streifenhäusern fallen im Magnetogramm drei Konzentrationen von zahlreichen ovalen, 5 x 5 m bis 6 x 9 m großen, scharf begrenzten Dipolen am West- und Nordwestrand (10a-c) des Vicus auf. Die Stärke der Anomalien weist eine intensive Hitzeeinwirkung hin und der im Gegensatz zu den Kellerbefunden ovale Grundriss, der bei einigen Anomalien noch um einen kleinen

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Abb. 6  Dalheim, „Pëtzel“-Plateau, Detailaufnahme der vermeintlichen Mansio; Luftbild vom Juli 1979 (© MNHA)

Annex erweitert ist, sowie das konzentrierte Vorkommen in Bereichen der Siedlungsfläche, die weitgehend frei von Baubefunden sind, lässt es als sicher erscheinen, dass es sich um die Standorte römischer Öfen handelt. Zu den drei Ofenkonzentrationen kommen noch einzelne, vergleichbare Anomalien in den Außenbereichen des Vicus, so sich auf diese Weise mindestens 32 Öfen für die Untersuchungsfläche lokalisieren lassen. Eine genauere funktionale Zuweisung ist lediglich bei den Öfen (10a) am Westrand des Vicus möglich. Hier wurden bei den Grabungen im 19. Jahrhundert Töpferöfen freigelegt 15.

Befunde befinden können, der Großteil wird aber in die römische Zeit zu datieren sein. Die Funktion dieser Gruben ist nicht genauer einzugrenzen. Auf der Rückseite der Streifenhäuser könnte es sich z.B. um Abfallgruben handeln, während eine Konzentration größerer, amorpher Grubenbefunde (11) in der Nähe der südlichen Ofenkonzentration als Materialentnahmegrube gedient haben könnte. Die großflächige Verteilung der Gruben liefert wichtige Hinweise auf die genutzte Fläche außerhalb der bebauten Areale. Hier zeichnet sich deutlich das Weichbild des Vicus anhand der beispielsweise als Gartenbereich genutzten Areale ab 17, die in der Regel bei archäologischen Ausgrabungen nicht dokumentiert werden.

GRUBENBEFUNDE Im Magnetogramm konnten neben Baubefunden und Öfen zahlreiche Gruben nachgewiesen werden, die sich besonders im Südwesten bis über 150m über das bebaute Areal hinaus erstrecken. Oberflächenfunde 16 lassen vermuten, dass sich unter diesen Gruben auch einige ältere, z.B. vorgeschichtliche

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ZUSAMMENFASSUNG UND AUSBLICK Die Untersuchung des Pëtzel-Plateaus ist ein herausragendes Beispiel für die Möglichkeiten, die großflächige geophysikalische - in diesem Fall geomagnetische - Prospektion für die


Die Prospektionen wurden im Auftrag und mit finanzieller Unterstützung des MNHA durchgeführt. Für ihre Unterstützung danken wir Herrn Direktor Prof. Dr. M. Polfer sowie Herrn Konservator Dr. J. Krier. Unser Dank gilt ebenfalls allen Eigentümern und Pächtern der Grundstücke sowie der Gemeinde Dalheim für die hervorragende Zusammenarbeit. Zu nennen sind hier besonders Frau Bürgermeisterin M.-A. Mousel-Schmitt, Herr C. Streef, Herr H. Philippi, Herr R. Milbert und Herr F. Nilles mit seinem Team.<

Literatur:

Empreintes

moderne Forschung und Denkmalpflege bereithält. Ohne Bodeneingriff wird auf diese Weise ein Großteil der archäologischen Information zugänglich, die bislang im Boden verborgen lag. Innerhalb kurzer Zeit wurden mehr als 22 Hektar der römischen Fundstelle prospektiert. Für den Vicus von Dalheim konnte durch die Auswertung der Geomagnetik und der Luftbilder die Ausdehnung und Struktur bzw. Organisation einer Siedlung dieser Größe mit einzelnen auf handwerkliche Tätigkeiten spezialisierten Bereichen fast vollständig erfasst werden. Die archäologischen Ausgrabungen lieferten wichtige Hinweise zur Anfangs- und Enddatierung 18. Anhand der Befunde im Magnetogramm lässt sich für die Bereiche des Vicus auf dem Plateau eine bebaute Fläche von ca. 14 ha errechnen. Die als Gartenland genutzte Fläche im rückwärtigen Bereich der Streifenhäuser mitsamt der Grubenbefunde beträgt ca. 13,5 ha. Diese Gesamtgröße der vom Vicus in Anspruch genommenen Fläche auf dem Plateau (ca. 27,5 ha) zeigt einerseits die Dimension und Ausdehnung dieser Siedlungsform. Im Hinblick auf die Anordnung und Lokalisierung der Gebäude in Kombination mit deren Funktion wird andererseits deutlich, dass sich für Dalheim beim aktuellen Forschungsstand eine klare topographische Trennung zwischen dem mit Privathäusern, Handwerkervierteln, dem großen Tempelbezirk und einem weiteren öffentlichen Gebäude bebauten Plateau einerseits und dem Viertel mit dem Theater und den Thermen im nördlich angrenzenden Hang bzw. in der Talmulde mit der rezenten Bebauung Dalheims andererseits abzeichnet. Hier sind nach Abschluss der momentan durchgeführten Auswertungen der Thermen und Theatergrabungen weitergehende Informationen zu Struktur und Genese dieses Bereichs des Vicus zu erwarten.

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Vgl. hierzu zuletzt zusammenfassend: DÖVENER 2009, 76-80. Vgl. hierzu zum Beispiel: KRIER 1984; KRIER 1986. 17 Vgl. hierzu auch: SOMMER 1992, 134 18 METZLER/ZIMMER 1978; KRIER 1980; KRIER 1984; KRIER 2010, 12-15, 40-43. 15 16

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Neue Grabungen in den Thermen des Vicus Ricciacus Heike Pösche

Nach dem Abriss mehrerer Dependenzen des ehemaligen Café Simon im Ortskern von Dalheim ergab sich ab Juli 2008 die Möglichkeit, die bereits zwischen November 2003 und Juni 2004 im Innenhof unter Leitung von J. Krier durchgeführte Sondage 1 um die angrenzenden Flächen zu ergänzen. Hierbei zeigte sich, dass die römischen Baustrukturen unmittelbar unter der modernen bzw. der frühneuzeitlichen Bebauung ansetzten. Die Grabung von 2008/2009 wurde im April 2010 durch Georadar-Untersuchungen im Bereich der die Parzelle umgebenden Straßenverläufe ergänzt, so dass die dort gelegene Gebäudestruktur nun weitgehend bekannt ist und wissenschaftlich bearbeitet werden kann 2. Das überaus reiche Fundmaterial aus der Grabung von 2003/2004 hatte bereits angedeutet, dass es sich bei den angetroffenen Gebäuderesten um den Badekomplex des bekannten römischen Vicus auf dem „Pëtzel-Plateau“ zwischen Dalheim und Filsdorf handeln dürfte, was durch die Untersuchungen von 2008/2009 eindeutig bestätigt werden konnte 3.

DIE LAGE DES BADES Das Bad befindet sich im nördlichen Teil des antiken Ortes Ricciacus, der von der bislang bekannten Vicus-Bebauung auf dem Plateau durch einen steilen Hang getrennt wird, an den das römische Theater 4 gebaut war. Ferner befindet sich in einem Seitentälchen das Gräberfeld des „Hossegronn“. Das Badegebäude hingegen liegt weiter nördlich in der Talsenke in einem Bereich, wo das Gelände nur noch leicht nach Nordosten, in Richtung Waldbredimus hin absinkt. Es deutet sich also mit dem Theater und dem Bad im bzw. nördlich des Steilhangs ein zweiter Bereich öffentlicher Gebäude an, während die Wohn- und Handwerkerquartiere des Ortes Ricciacus, der große Tempelbezirk sowie ein weiteres vermutlich öffentliches Gebäude auf dem „Pëtzel“-Plateau lagen 5. Die Errichtung des Bades im Tal lässt sich mit dem großen Wasserbedarf der Anlage erklären: noch heute ist das ganze

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Gelände um das Café Simon feucht, da hier mehrere Wasseradern hangabwärts laufen, um sich weiter nördlich mit der „Kéibaach“ zu vereinigen und als „Schléibaach“ in Richtung Waldbredimus weiter zu fließen.

DIE GRABUNGEN 2008/2009 Schon nach den Sondagen von 2003/2004 wurde aufgrund des Fundmaterials angenommen, dass es sich bei den aufgedeckten römischen Baustrukturen um das Thermengebäude des Vicus handelte. Dies konnte bei den umfangreichen Grabungen der Jahre 2008 und 2009 bestätigt werden. Die archäologischen Untersuchungen erstreckten sich über eine Gesamtfläche von etwa 600 m². Die Grabungen werden durch die Georadar-Untersuchungen von 2010 im Bereich der umgebenden Strassen ergänzt, so dass insgesamt fast 2000 m² wissenschaftlich erfasst werden konnten. Es sind nun mindestens acht Räume der eigentlichen römischen Badeanlage sowie weitere umfangreiche Baustrukturen von Nebengebäuden bzw. angrenzender Bebauung bekannt (Abb. 1). Des Weiteren wurden mindestens drei früh- bis hochmittelalterliche Bauphasen auf dem Gelände entdeckt, darunter ein karolingerzeitliches Grubenhaus, das römische Mauerstrukturen als Fußboden nutzte, und zwei mittelalterliche Herdstellen, die ebenfalls an die römischen Mauern angesetzt waren.

J. KRIER, Das Thermengebäude des römischen Vicus in Dalheim? Musée Info 18, Décembre 2005, 61-63. 2 Die Auswertung der Grabung erfolgt mit finanzieller Unterstützung des Fonds National de la Recherche (FNR) im Rahmen der Doktorarbeit der Verfasserin an der Universität zu Köln. 3 Siehe bereits H. PÖSCHE, Die öffentliche Bäderanlage des Vicus, in: J. KRIER, Der römische Vicus in Dalheim, Luxemburg 2010, 28-31. 4 P. HENRICH, Neue Grabungen im gallo-römischen Theater von Dalheim, Empreintes 2, 2009, 68–75 (mit älterer Literatur). 5 Vgl. den Beitrag von P. HENRICH und C. MISCHKA in diesem Band. 1


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Abb. 1  Vorläufiger Gesamtplan der Thermenanlage, rot die Mauern des Badegebäudes (© MNHA)

DIE BADEANLAGE Bei der ältesten römischen Nutzung des Geländes handelt es sich um einen großen rechteckigen Raum. Das aufgehende Mauerwerk dieses Bauwerks wurde später abtragen, die Fundamente aber für das Badegebäude weiterhin verwendet. Das Bad wurde in mehreren Bauphasen umgebaut und erweitert und über einen Zeitraum von nahezu zweieinhalb Jahrhunderten genutzt. Das Ende der Nutzung als Bad besiegelte ein Brand, dessen Schutt das Gelände nahezu vollständig bedeckte. Zahlreiche Funde aus dieser Schicht datieren das Brandereignis in die Mitte des 4. Jahrhunderts. Das Gebäude wurde danach nicht mehr als Bad genutzt. Von der in römischen Bädern üblichen Abfolge von Heiß-, Lau- und Kaltbad konnten in Dalheim vor allem das Frigidarium, das Kaltbad, und dessen Becken, die Piscina, untersucht

werden (Abb. 2). In diesem Bereich lässt sich ein umfassender Umbau des Gebäudes erkennen. In der älteren Phase war das um etwa 50 cm tiefer liegende Becken vom Vorraum durch eine Ziegelmauer abgetrennt, die von den Besuchern überstiegen werden musste, um in das Becken und auch wieder hinaus zu gelangen. Dabei halfen der südlichen Ecke vorgesetzte Stufen sowohl innerhalb als auch außerhalb des Beckens. Da sich dieses erste Becken zum großen Teil unter einem rezenten Stromkasten befindet, konnte es nur in kleinen Ausschnitten ergraben werden. Das Bassin war mit dem üblichen umlaufenden Viertelrundstab am Übergang vom Boden zur Wand versehen. Ein Mauervorsprung in den Seitenwänden des Beckens diente wohl der Aufnahme von Schubkräften aus einem Tonnengewölbe, mit dem dieser Bauteil überdeckt war. In dieser Phase war der Vorraum des Beckens, in dem sich der Badende abtrocknen konnte, mit einer vor den Wänden in den Bodenestrich eingelassenen Mosaikbordüre

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Abb. 2  Blick in das Kaltbadebecken (© MNHA)

ausgestattet. Die Bordüre bestand aus dunkelgrauen und weißen Mosaiksteinchen, die teilweise noch in situ lagen und sich stellenweise nur noch durch Abbruchkanten und Abdrücke im Estrich erkennen ließen. Westlich an das Frigidarium schloss sich ein Raum mit Hypo­ kaustheizung an, bei dem es sich möglicherweise um das Tepidarium (Laubad) des Bades handelt (Abb. 3). Es wurden neun Pfeiler der Hypokaustanlage angetroffen, die aus Ziegeln unterschiedlicher Formate errichtet waren. Die Wände waren innen mit Ziegelplatten verkleidet, von denen sich teilweise nur noch die Abdrücke im Mörtel erkennen ließen. Dieser Raum schloss zum Außenbereich im Süden hin mit einer massiven Mauer ab, in die eine halbrunde, nach außen geöffnete Abside eingelassen war.

Abb. 3  Pfeiler der Hypokaustheizung (© MNHA)

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Bei einer späteren Umbauphase wurde die ältere Piscina mit dem Bauschutt der Zwischenmauer verfüllt und durch das Einbringen eines neuen Estrichbodens, der auch die Mosaikbordüre überdeckte, in den Vorraum für das neue, größere Becken mit einbezogen. Dieses neue Becken war annähernd doppelt so groß wie das alte und ebenfalls von einem Gewölbe überdeckt. Auch hier musste eine niedrige Mauer überstiegen werden, die jedoch eine durchlaufende


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Abb. 4  Spielsteine und Würfel aus dem Bereich des Badegebäudes (© MNHA)

Stufe auf der Innenseite des Beckens hatte. Die Wände des Bassins waren mit Ziegelplatten bedeckt. Auch dieses Becken lag etwa 50 cm tiefer als das Niveau des Raumes. Die Entwässerung des Beckens erfolgte über einen neu gebauten Abwasserkanal, der aus einer hölzernen Rinne bestand. Bei deren Einbau wurde der Fußboden mit der Mosaikbordüre aufgebrochen, um die Holzrinne im Untergrund zu verlegen. Auch anfallendes Wasser aus dem Vorraum wurde mit einem Bleirohr dieser Holzrinne zugeführt. Der Raum mit dem neuen Becken ragte aus dem Grundriss des ursprünglichen Badegebäudes, in den für Sport und Spiel genutzten Außenbereich der Anlage, die Palaestra, hinaus. Im Außenbereich des Bades fanden sich zwei sandige Schichten, die durch einen dünnen Bauschutthorizont getrennt waren, der bei den Bauarbeiten einer Umbauphase anfiel. In diesen Schichten wurden besonders viele gut erhaltene Kleinfunde aus der Nutzungszeit des Bades gemacht, die wohl von den Badegästen während ihres Aufenthaltes verloren wurden. Neben nichtmetallischen Objekten wie Spielsteinen (Abb. 4), Keramik, Haarnadeln (Abb. 5), Glas und Knochen konnten durch den ständigen Einsatz von Metallsuchgeräten auch eine überaus große Anzahl an Münzen, Fibeln, Schmuckgegenständen (Abb. 6), Geräten (Abb. 7) und anderen Klein-

funden wie Bleitesserae gemacht werden. Diese winzigen Bleischeiben haben oft nur einen Durchmesser von drei oder vier Millimetern und wären ohne Metalldetektor nicht zu entdecken gewesen. Besonders erwähnenswert ist die Anzahl von mehr als 1700 Münzen. Davon stammen etwa 1000 aus den Zerstörungsschichten des Gebäudes. Mehr als 300 Münzen fanden sich in den Sandschichten im Außenbereich des Bades, wo sie wohl von Badegästen verloren wurden. Etwa 130 Münzen stammen aus Gruben und anderen Befunden. Diese ungewöhnlich große Anzahl an Münzen aus gesicherten archäologischen Fundkontexten wird nach der wissenschaftlichen Bearbeitung eine genaue Datierung des Gebäudes und der Bau-, Umbau- und Zerstörungshorizonte ermöglichen. Für die Datierung des Gebäudes ebenfalls wichtig sind die dendrochronologisch untersuchten Holzfunde. Insgesamt deuten sich zwei größere Bauereignisse an, eines zu Beginn des 3. Jahrhunderts, dem der Neubau des Kaltbadebeckens zuzurechnen ist, und eines aus der Mitte des 3. Jahrhunderts. Die Palaestra, der Außenbereich des Bades, befand sich im Südwesten des Gebäudes und war von einem überdachten Säulengang, einer Porticus, umgeben (Abb. 8). Von dieser

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Abb. 5  Haarnadeln aus Bein aus dem Bereich des Badegebäudes (© MNHA)

konnten im Südosten des Grabungsgeländes sieben Fundamentblöcke sowie die durchgehende Rückwand ausgegraben werden. Die Fundamentblöcke waren etwa 80 x 80 cm groß und 50 cm hoch. Wegen des feuchten Untergrundes waren sie auf eine Stickung aus Sandstein- und Ziegelfragmenten gesetzt worden. Zur Entwässerung der Palaestra wurde diese von mehreren Drainagekanälen durchzogen, die das Gebäude vor von außen eindringender Feuchtigkeit schützen sollten. Weitere Kanäle verliefen parallel zu den Baustrukturen und dienten der Entwässerung der Wege und Dächer. An die Rückwand der Porticus schlossen sich nach Osten hin weitere Gebäudestrukturen an, die zu Nebengebäuden des Badekomplexes oder auch schon zur Nachbarbebauung gehören könnten. Die letzte Umbauphase des Gebäudes besteht im Anbau eines großen Saales von 7,50 auf 5,10 m, der in die Palaestra reichte und dessen Funktion noch unklar ist.

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Der Bereich des ältesten Raumes des Gebäudekomplexes lieferte zugleich die außergewöhnlichsten Funde: auf einer an drei Seiten profilierten Basis stand ursprünglich ein 1,30 m hoher Kalksteinaltar mit einer Inschrift aus der Mitte des 3. Jahrhunderts, die bei dem Brand im 4. Jahrhundert auf die beschriftete Seite stürzte und im Oktober 2008 ausgegraben wurde (Abb. 9). Diese Inschrift ist sowohl im lokalen als auch im überregionalen Kontext von großer Bedeutung und stellt die aufschlussreichste römische Inschrift dar, die bisher in Luxemburg gefunden wurde. Im Text sind sowohl das Bad („balineum“) als auch die Einwohner des Ortes Ricciacus („vicani Riccienses“) genannt, die nach einer Zerstörung durch die Barbaren („vi barbarorum“) die Porticus des Bades wieder aufgebaut haben. Damit liefert die Inschrift den endgültigen Beweis, dass es sich bei der römischen Ansiedlung bei Dalheim tatsächlich um den auf der Peutingertafel als „ricciaco“ bezeichneten Ort handelt. Der Wiederaufbau der Porticus wurde Fortuna geweiht, von der nur wenig entfernt eine


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Abb. 6  Schmuck aus dem Bereich des Badegebäudes (© MNHA)

Abb. 7  Spatel zum Anrühren von Salben u.ä. (© MNHA)

vollständige Kalksteinstatuette von 33 cm Höhe gefunden wurde. Von einer Weihung an den Genius Loci ist die Basis mit der Inschrift erhalten, die darauf stehende Statue fehlt. Eine weitere große Basis neben derjenigen, auf der ursprünglich die große Inschrift gestanden hatte, sowie das Fragment eines größeren Füllhorns aus Kalkstein weisen auf weitere Statuen oder Inschriften in diesem Bereich hin, der wegen der modernen Straßenverläufe leider nicht vollständig ausgegraben werden konnte. Weitere Funde aus diesem Areal wie Räucherkelche und Brandgruben zeigen, dass sich hier ein Bereich befand, der nicht der eigentlichen Nutzung als Badegebäude zuzurechnen, sondern wohl mit einem Weihebezirk in Verbindung zu bringen ist. Für diese These spricht auch die bereits beschriebene außergewöhnlich große Anzahl an Münzen. In Zusammenhang mit dem Theater und den bei GeoradarMessungen entdeckten römischen Baustrukturen zwischen dem Theater und dem Bad zeichnet sich für den Vicus Ricciacus ein weiteres, systematisch geplantes Viertel der Ansiedlung ab, das unter anderem mehrere öffentliche Gebäude der Kleinstadt umfasste. Die Entdeckung des Badekomplexes

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Abb. 8  Fundamentblock eines Laubengangpfeilers (© MNHA)

unterstreicht die große Ausdehnung des antiken Dalheim, das damit neben den Tempeln und dem Theater über eine weitere wichtige öffentliche Einrichtung eines römischen Ortes verfügte. Für die Möglichkeit, die Ausgrabung durchführen zu dürfen und ihre vielfältige Unterstützung, danke ich dem Direktor des MNHA, Herrn Prof. Dr. M. Polfer, sowie dem Konservator der römischen Abteilung, Dr. J. Krier. Mein Dank gebührt außerdem allen Mitarbeitern und Mitarbeiterinnen des Nationalmuseums, meinem Grabungsteam sowie Herrn Dr. P. Henrich, von dem ich die Grabungsleitung im September 2008 übernommen habe. Für ihre vielfältige Unterstützung sei auch der Gemeinde Dalheim sehr herzlich gedankt. Die Auswertung der Grabungen erfolgt im Rahmen meiner Doktorarbeit an der Universität zu Köln. Für die finanzielle Unterstützung im Rahmen des Stipendienprogramms "afr" danke ich dem luxemburgischen Forschungsfonds FNR.<

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Abb. 9  Die Inschrift für die Göttin Fortuna, in der das Bad und der antike Ortsname genannt werden (© MNHA)

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Auge um Auge… Ein seltenes Fundstück aus dem Tempelbezirk des römischen Vicus in Dalheim Franziska Dövener

Der jüngst von Jutta Zerres veröffentlichte beinerne Augapfel, welcher 1979 unweit des Xantener Hafentempels gefunden wurde 1, veranlaßt uns, ein vergleichbares Objekt aus dem Umfeld des großen Podiumstempels 2 im Dalheimer Tempelbezirk nun ebenfalls vorzustellen. Ein weiterer Augapfel dieser Art kam vor einigen Jahren während der Ausgrabungen beim Merkur-Heiligtum auf dem Puy-de-Dôme (Massif Central, F) zutage 3. Bei dem Dalheimer Fundstück handelt es sich um den rechten Augapfel (Abb. 1-2) 4 einer einst vermutlich lebensgroßen oder etwas überlebensgroßen Bronzestatue. Er ist 3,3 cm breit, maximal 1,2 cm hoch, 2,1 cm tief und besteht aus glattpoliertem Elfenbein 5. Die Oberfläche weist zahlreiche kleine Kratzer, Verfärbungen und, vor allem am Rand der Iris, mehrere Bestoßungen auf. Auf der Unter- und Oberseite sind Schleifspuren erkennbar. In der Seitenansicht ist das Objekt keilförmig (Abb. 1c, 2), so dass es gut in die Augenhöhle einer Statue eingepaßt werden konnte. Auf seiner Schauseite ist das Auge naturalistisch gestaltet: von länglich ovaler Form, mit leicht konvexer Wölbung und spitzen Winkeln. Es fehlt jedoch der Ansatz der Karunkel im inneren Augenwinkel. Die große Iris ist lediglich als runde, 1,4 cm breite und maxi­ mal 5 mm tiefe Aussparung mit aufgerauhter Rückwand erhalten, die Pupille fehlt ganz; beide waren offensichtlich aus einem anderen Material gefertigt. Hierfür kämen zum Beispiel farbige Glaspasten oder Edelsteine in Frage 6. Die Iris war, wie die Aussparung deutlich zeigt, nicht völlig kreisrund: An ihrer Oberseite fehlt ein Abschnitt. Dies erklärt sich mit Sicherheit durch das darüber ansetzende Augenlid der Statue, dessen (aus Bronze- oder Silberblech gefertigte?) Wimpern das Auge teilweise beschatteten. Farbige Augäpfel aus Bein wurden – eingefaßt von Wimpern­ blechen – in die beim Guß offen gelassenen Augenhöhlen montiert. Die Anfertigung von Augen aus anderem Material geht u.a. auf die Bronzebildhauer des archaischen Griechenland zurück 7. In Rom kam dieser sehr aufwendige, aber höchst veristische Effekt vor allem ab der späten Republik

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und in der frühen Kaiserzeit zum Einsatz. Spätestens ab hadrianischer Zeit verzichtete man jedoch wieder auf diese Gestaltungsoption 8. Dadurch ergibt sich für Fundstücke wie die Augäpfel aus Xanten, Dalheim und vom Puy-de-Dôme ein Datierungsansatz. Der Augapfel aus Dalheim stammt der Verfüllung einer großen Grube an der südöstlichen Ecke des großen Podiumstempels (Abb. 3, Tempel D) 9. Westlich davon befand sich ein zweiter

J . ZERRES, Aus den Augen verloren. Ein bemerkenswerter Beinfund aus dem Gebiet der Colonia Ulpia Traiana (Xanten), Archäologisches Korrespondenzblatt 40, 2010, 243-249. 2 Zum Dalheimer Tempelbezirk siehe: R. WAGNER, Archäologischer Rundgang um Dalheim, Luxemburg 1991, 46-57. – J. KRIER, Neue Zeugnisse der Götterverehrung aus dem römischen Vicus Dalheim, Hémecht 44, 1992, 55-82, hier: 57-59. – C. OELSCHLÄGEL, Die Tierknochen aus dem Tempelbezirk des römischen Vicus in Dalheim (Luxemburg), Dossiers d’archéologie du Musée national d’histoire et d’art VIII, Luxemburg 2006, 14-24. 3 P. MENIEL, Un dépôt de pieds de porcs dans le sanctuaire de Mercure au sommet du Puy de Dôme, L’Archéologue, Archéologie Nouvelle 82, Février-Mars 2006, 49-50. – Zusätzliche Informationen zu diesem Fundobjekt konnten leider nicht in Erfahrung gebracht werden. 4 MNHA Inv. 1994-101/084. 5 Die Materialbestimmung erfolgte durch den Restaurator Rainer Fischer (MNHA). – Die Zeichnung des Augapfels wurde von M. Diederich (Trier) angefertigt. – Für Fotos, graphische Hilfen und wertvolle Hinweise danke ich T. Lucas, F. Valotteau und J. Krier (MNHA). 6 Siehe hierzu: ZERRES a.O. 245 sowie G. LAHUSEN, E. FORMIGLI, Der Augustus von Meroë und die Augen der römischen Bronzebildnisse, Archäologischer Anzeiger 108, 1993, 662 mit Abb. 15-19. 7 Farbig eingelegte Augen finden sich aber bereits im alten Ägypten oder in Mesopotamien, so z.B. bei der Sitzstatue des Verwalters Ebih-Il aus Mari (um 2400 v. Chr.). 8 Zu Technik und Datierung siehe: ZERRES a.O. 245-248 mit zahlreicher weiterführender Literatur. – LAHUSEN, FORMIGLI a.O. 670-671. – DIES., Römi­sche Bildnisse aus Bronze. Kunst und Technik, München 2001. – C. BRUNNENGRÄBER, Zur Herstellungstechnik der Ruderkastenbeschläge, in: G. HELLENKEMPER SALIES, H.-H. VON PRITTWITZ UND GAFFRON, G. BAUCHHENSS (Hrsg.), Das Wrack. Der antike Schiffsfund von Mahdia, Ausstellungskatalog des Rheinischen Landesmuseums Bonn, Band 2, Köln 1994, 1007-1008. – Außerdem zur Bronzebildhauerei und den zugehörigen römischen Schriftquellen: LAHUSEN, FORMIGLI, Römische Bildnisse a.O. 9-16. 9 Fundkomplex 94-3/9. 1


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Abb. 1  Der Augapfel aus Elfenbein aus dem Dalheimer Tempelbezirk: a - Frontansicht; b -Draufsicht; c - Seitenansicht (© MNHA)

Abb. 2  Der Augapfel aus Elfenbein aus dem Dalheimer Tempelbezirk: Umzeichnung und Schnitte (Zeichnung M. Diederich, © MNHA)

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großer Kultbau in Form eines gallorömischen Umgangstempels (Abb. 3, Tempel C). Beide Tempel besaßen außerdem gallo­ römische Vorgängerbauten (Abb. 3, Tempel A und B), welche im Zuge der Neuordnung des Vicus ab 70/71 n. Chr. errichtet worden waren und etwa 60 Jahre Bestand hatten. Zu diesen Tempeln gehörte auch eine Humusschicht mit zahlreichen Kleinfunden, die als „Opferwiese“ gedeutet wurde. Anhand des Fundmaterials aus dieser Schicht, welche später durch den Podiumstempel überdeckt wurde, läßt sich der Neubau der Tempel C und D in die Zeit nach 128 n. Chr. datieren 10. Entlang der Außenmauern der beiden Tempel aus spätha­ drianischer Zeit wurden Opfergruben des 3. Jahrhunderts n. Chr. entdeckt (Abb. 4). Sie enthielten in der Regel eine kompakte Schicht aus Tierknochen und fast vollständigen Gefäßen, die dort als Reste von rituellen Mahlzeiten niedergelegt worden waren11. Leider läßt sich bei vielen Kleinfunden aus diesen Opfergruben im Nachhinein nicht mehr unterscheiden, welche bei der kultischen Deponierung der Speisereste gezielt hinzugegeben wurden und welche durch die Auffüllung der Grube mit Aushuberde in den Fundkomplex gelangten. Diese Aushuberde enthielt jedenfalls auch viel älteres Material des 1. und des frühen 2. Jahrhunderts n. Chr. Auch für unseren Augapfel trifft diese generelle Wissenslücke zu.

Es ist jedoch anzunehmen, daß er zu einem später beschädigten Götterbild des 1. Jahrhunderts gehörte, dann während einer Umbauphase im Tempelbezirk unabsichtlich in den Boden gelangte und sich schließlich in der Aushub- bzw. Auffüll­erde der Opfergrube befand. Welchen Gottheiten die vier, an dieser Stelle nachgewiesenen Tempel geweiht waren, läßt sich nicht mit Sicherheit sagen. In Frage kommen jedoch vor allem Jupiter, Minerva, Merkur und Epona, deren Verehrung durch zahlreiche Funde im Vicus belegt ist 12. Den einzigen Hinweis auf eine Götterstatue aus Dalheim mit farbig gestalteten Augen stellt die 1863 im Nordteil des Tempelbezirks gefundene, 40 cm hohe, bronzene Minerva-Statuette dar 13, deren Augen mit Silber ausgelegt sind (Abb. 5). Der Blick der Göttin ist über den Betrachter hinweg in die Ferne gerichtet. Sie schreitet in aufrechter Haltung ruhig vorwärts (angedeuteter Kontrapost), ihr angewinkelter rechter Arm stützt sich auf eine (nicht erhaltene) Lanze, während der nach unten ausgestreckte linke Arm mit der Hand einen (ebenfalls nicht erhaltenen) Schild leicht berührt 14. Auf dem gerade gehaltenen Kopf trägt sie eine phantasievolle Variante des ursprünglich korinthischen Helms: Der reiche Federbusch ist auf einem Greifen 15 montiert. An den Seiten des Helms befinden sich mit Ösen versehene

Abb. 3  Plan der Ausgrabungen von 1986 bis 1998 im Dalheimer Tempelbezirk mit markierter Fundstelle des Augapfels (© MNHA)

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Abb. 4  Beispiel einer Opfergrube des 3. Jahrhunderts im Dalheimer Tempelbezirk (© MNHA)

Laschen, die wohl als Halterung für (nicht vorhandene) Wangenklappen zu verstehen sind. Statt eines Visiers weist der Helm ein Gesicht mit Augen, Brauen und ausgeprägter Nase auf. Die Krempe ist zusätzlich mit zwei Volutenelementen (Pflanzliches, Hörner, Meeresschnecken?) geschmückt. Unter dem Helm quillt das in der Stirnmitte gescheitelte Haar in gedrehten Wellen hervor. Minerva ist hier mit einem halbärmeligen, bodenlangen und reich gefältelten Chiton bekleidet, der mit jeweils drei blütenförmigen Spangen entlang des Oberarms gerafft wird. Ihre Brust und ihr Rücken werden von der Aegis bedeckt, welche ein fein gearbeitetes Schuppenornament und ein Medusenhaupt ziert. Weiterhin trägt sie einen weiten Mantel, der im Hüftbereich um den Körper herumgeführt wird und bis auf Knöchelhöhe hinabreicht. Trotz der insgesamt sorgfältigen Ausführung der Statuette muß festgestellt werden, daß der gallorömische Bronzebildhauer die beiden antiken Gewänder und ihre Anordnung am Körper nicht verstanden hat 16: Der aus der Gürtung des Chitons unter der Brust entstehende Bausch (Kolpos) ist

OELSCHLÄGEL a.O.18-19. – WAGNER a.O. 50. OELSCHLÄGEL a.O. 18-19 und 107-117. 12 KRIER a.O. 55-82. – DERS., Zwei neue Kleinbronzen der Göttin Minerva aus dem römischen Vicus Dalheim (Luxemburg), in: Landesamt Baden-Württemberg (Hrsg.), Akten der 10. Internationalen Tagung über antike Bronzen, Freiburg 18.-22. Juli 1988, Stuttgart 1994, 251-256. – DERS., Der römische Vicus in Dalheim, Luxemburg 2010, 32-35. 13 Sie wurde zusammen mit der ebenfalls sehr qualitätvollen, 61,5 cm hohen, bronzenen Jupiter-Statue gefunden. Beide Kunstwerke wurden 1888 an das Louvre-Museum in Paris verkauft, siehe: J. METZLER, J. ZIMMER, Beiträge zur Archäologie von Dalheim, Hémecht 30, 1978, 351-382, hier: 355-358. 14 Hinsichtlich des Statuen-Typus wurde die Dalheimer Minerva öfters mit der Athena Giustiniani in den Vatikanischen Museen verglichen, „mais le déhancement est dû à des influences postérieures“, siehe: F. BECK, Minerve, in: VILLE DE LUXEMBOURG, UNION LATINE (Hrsg.), Les dieux de la Gaule romaine, Luxembourg 1989, 18, 28-29 Kat.-Nr. 5. 15 Die Benennung folgt BECK a.O. und METZLER, ZIMMER a.O. 358. – Da das katzenartig gelagerte, geflügelte Fabelwesen keinen Schnabel aufweist, muß es sich um einen Löwengreifen handeln. 16 METZLER, ZIMMER a.O. 358 sprechen von „etwas provinziellerer Faktur“ (im Gegensatz zum Dalheimer Jupiter). – Eine gewisse Ähnlichkeit hinsichtlich des Gewandes und der silbern ausgelegten Augen besteht zu einer (jedoch nur 11,7 cm hohen) Minerva in Schweizer Privatbesitz, siehe: E. SIMON, Die Götter der Römer, München-Darmstadt 1990, 174 -175 und 303 Abb. 223. 10 11

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Abb. 5  Bronzestatuette der Göttin Minerva aus dem Dalheimer Tempelbezirk (© Musée du Louvre, Paris)

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unvollständig dargestellt, denn er wird von spitz zulaufenden Gewandfalten in der Brustmitte durchbrochen. Der Mantel tritt als paralleler Faltenstrang unter dem angewinkelten rechten Arm hervor und verläuft mit gedrehter Bauschung in großer Kurve um den Schoß der Göttin. Wieder ansteigend überquert er den linken Oberarm, fällt dahinter als Stoffbahn herab und endet schließlich in einem Zipfel. Die Rückseite der Statue wird von langen, schrägen Mantelfalten bedeckt, die einerseits unter der Aegis beginnen und andererseits in einer unklaren Verbindung zu dem gerade herabfallenden Mantelstoff unter dem linken Arm der Göttin stehen. Es handelt sich um eine Gewandführung, die realiter zu Boden gleiten würde!

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Auffälligerweise entspricht die Haltung dieser MinervaStatuette den meisten der in Dalheim gefundenen Darstellungen der Göttin. Bis auf eine Ausnahme 17 gilt dies sowohl für Bronzebildnisse 18 als auch für eine Aedicula aus Kalkstein 19. Daher sei die Vermutung gestattet, daß diese Minerva das wichtigste Kultbild der Göttin in Dalheim widerspiegelt und daß – aufgrund der mit Silber ausgelegten Augen – unser Augapfel einst ein Bestandteil davon gewesen sein könnte.<

E. WILHELM, Bronzes figurés de l’époque romaine, 2e édition, Luxembourg 1975, 10 und 40-41 Kat.-Nr. 11. 18 WILHELM a.O. 11 und 42 Kat.-Nr. 12. - KRIER, Neue Zeugnisse a.O. 60-64 mit Abb. 6. 19 E. WILHELM, Pierres sculptées et inscriptions de l’époque romaine, Luxembourg 1974, 54 und 110 Kat.-Nr. 341. – Sehr ähnlich sind außerdem eine Aedicula (ohne Provenienz) im Rheinischen Landesmuseum Bonn, siehe: H. LEHNER, Die antiken Steindenkmäler des Provinzialmuseums Bonn, Bonn 1918, 73 Kat-Nr. 147, und G. BAUCHHENSS, Götter im römischen Rheinland, Das Rheinische Landesmuseum Bonn 2003, Heft 1, 9-10 mit Abb. 3, sowie ein kleine Aedicula aus Blei (ohne Fundort und ohne Inv.-Nr.) in den Sammlungen des MNHA. 17

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Die römische Axialhofvilla von Diekirch – Neue Grabungen und Forschungen – Matthias Paulke

Im Vorfeld eines größeren Bauprojektes der Firma Eifelhaus S.A. am südöstlichen Rand der Altstadt von Diekirch konnte das Nationalmuseum für Geschichte und Kunst von April bis Dezember 2008 mit finanzieller Unterstützung des Bauherren ausgedehnte archäologische Untersuchungen durchführen. Das Grabungsareal mit einer Gesamtfläche von ca. 0,4 ha erstreckte sich zwischen der Rue Alexis Heck und dem Sauerufer, unmittelbar nördlich der neuzeitlichen Sauerbrücke 1.

Forschungsgeschichte Die ersten Nennungen archäologischer Funde resp. Fundstellen aus Diekirch liegen, sieht man von Interpretationsversuchen zur Herleitung des Ortsnamens ab, erst seit dem 19. Jahrhundert vor 2. In seiner 1985 erschienen Monographie zu Diekirch 3 erwähnt Jos Herr für das Jahr 1848 die Auffindung eines Säulenfragmentes, den Fund von Gräbern und Waffen „neben der 1842 erbauten Brücke auf dem linken Sauerufer“, im Garten des Gerbers Valerius 4. In den folgenden fast 160 Jahren wurden im Stadtgebiet von Diekirch, verursacht durch Baumaßnahmen, immerwieder Funde aus römischer Zeit gemacht. In den Jahren 1830-1850 wurden in der Rue de l’Esplanade N° 23 (im Hinterhaus Lentz) Mosaikreste gefunden 5. Im Jahre 1926 konnten wieder in der Rue de l’Esplanade zwei Mosaiken gefunden werden, welche nach der Entdeckung zunächst unter einem Schutzbau konserviert wurden 6. Zu einer weiteren Entdeckung kam es 1939 als in der Rue de l’Esplanade die südwestliche Ecke eines hypokaustierten Raumes freigelegt wurde. Die gesamte Ausdehnung dieses Raumes konnte schließlich im Jahre 1999 im Rahmen einer Notgrabung in der Rue de l’Esplanade N° 39 erfasst und dokumentiert werden 7. Im Oktober 1948 stieß man in der Rue Tschiderer an der Place de la Libération 8 bei Schachtarbeiten auf ein als „maison romaine, avec fragments de tuiles et de poteries“ bezeichnetes Gebäude 9. Nur zwei Jahre später, im Dezember 1950, konnten bei Bauarbeiten auf der Esplanade weitere Gebäudereste freige-

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Abb. 1  Die Ausgrabung in der Rue Tschiderer 1950. Blick von Nord. Deutlich zu erkennen ist der Teil einer Ost-West-verlaufenden Mauer und des daran anschließenden Estrichs.

legt werden, die durch den Gemeindetechniker Robert Roth dokumentiert wurden. Insgesamt wurden sechs Räume ganz, bzw. nur teilweise dokumentiert. Als Highlight erwies sich der Fund des komplett erhaltenen „Vexiermasken­mosaiks“ 10, welches anschließend zusammen mit dem „Löwenmosaik“ von 1926 gehoben wurde. In den folgenden Jahren kamen weitere römische Baureste zutage, so 1952 11 auf der Place de la Libération sowie in den Jahren 1960-1961, 1979 und 1980 bei Ausgrabungen in und im Umfeld der Laurentiuskirche 12.


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Abb. 2  Latrinenschacht (Befund 61) der Grabung „Rue Alexis Heck“ 2008.

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Im Zuge der im Jahre 1980 durchgeführten Ausgrabung konnten die bereits 1926 in Teilen untersuchten Gebäudereste nun vervollständigt werden 13. In den Jahren 1992/1993 fand in der Rue Alexis Heck gegenüber der im Jahre 2008 untersuchten Fläche eine archäologische Rettungsgrabung statt. Hierbei wurden neben römischen Befunden, die sicher als Teil der pars rustica, dem Wirtschaftshof einer größeren Villenanlage, zu deuten sind, auch prä- und protohistorische Befunde sowie Reste der mittelalterlichen Bebauung nachgewiesen werden 14. Bei der Wahl und der Entwicklung des Siedlungsplatzes in Diekirch dürfte die exponierte Lage an einer geographischen Scheide am Rand der luxemburgischen Ardennen eine wichtige Rolle gespielt haben. Die römische Villa von Diekirch, auf der nördlichen Seite der Sauer gelegen, ist nördlich vom Härebierg (394 m NN), nordwestlich vom Seitert (324 m NN) und südwestlich vom Goldknapp (332 m NN) umgeben. Im Süden wird das Tal von der Sauer durchquert, die ihren heutigen Verlauf einer umfassenden Kanalisierung im 19. Jahrhundert zu verdanken hat 15. Südlich der Sauer steigt das Gelände zur Haard hin an. Der nördlich der Sauer gelegene Teil der Talweite erstreckt sich bis in das heutige Ingeldorf und erreichte mit einer Maximalausdehnung von 3,7 km eine Fläche von ca. 160 ha. Mit seiner verkehrsgünstigen Lage in der Nähe der römischen Fernstraße von Trier nach Tongeren bot sich die Diekircher Talweite sowohl geotopographisch,

als auch klimatisch für die Anlage einer großen römische Villenanlage an. Für die Unterstützung im Zuge der Untersuchungen sei an dieser Stelle dem Bauherren Eifelhaus S.A., den Kollegen des MNHA Drs. J. Krier und F. Dövener, Ch. Bis-Worch, V. Stead-Biver und den Mitarbeitern der Gemeindeverwaltung Diekirch insbesondere C. Welter herzlich gedankt. 2 hierzu: ENGLING (1854) 53ff., NAMUR (1846) 39, NAMUR (1848) 54 (Anm. 33), NAMUR (1849a) 21, Namur (1849b), Namur (1850) 18, Namur (1861) XLIII (Anm. 20) GLAESENER (1895) 321ff., VAN WERVEKE (1896) LXIIff. Zusammenfassend zu den verschiedenen antiken Fundstellen in Diekirch: HERR (1985) 31ff. 3 HERR (1985). 4 HERR (1985) 32, handschriftliche Notiz des François Julien Vannerus, s.a. „Diekircher Wochenblatt“ vom 22. Januar 1848. 5 Aus einem Brief der Gemeinde Diekirch an den Direktor des Staatsmuseums vom 29.12.1971. Worauf der damalige Bürgermeister seine Kenntnisse über die Funde aus der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts bezog, ist noch ungeklärt. Eine Zusammenfassung über die Forschungsgeschichte bis 1989 liefert METZLER/ZIMMER (1989), 197ff. 6 METZLER/ZIMMER (1989) 197ff. (s. Anm.5). 7 KRIER (2005) 290. 8 Damals noch Place du Marché. 9 MEYERS (1948) 44. 10 MEYERS (1966) 63, s.a. STERN (1960) 44-45, PARLASCA (1959) 19-20 und Tafeln 23/24. 11 s. Anm. 5. 12 METZLER/ZIMMER 197ff, ARENDT (1905) und JOST (1979). 13 THILL (1982) 115, 122, 143, 151 Fig. 9. 14 BIS-WORCH et al. (1992), s.a. BIS-WORCH (1993) 87ff. und BIS-WORCH (2000) 109ff. 15 CALMES (1971) 398-414. 1

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Abb. 3  Nordostecke des im Jahre 2008 untersuchten Nebengebäudes mit den Überresten einer Darre.

Abb. 4  Grabung 2008. Nördlicher Teil des noch nicht komplett freigelegten Nebengebäudes mit einer Darre und zwei Feuerstellen.

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Im Zuge der Ausgrabungen im Jahre 2008 kamen vorwiegend römische Befunde und Funde zutage. Einzige Ausnahmen bildeten einige kleinere Gruben, in denen sich geringe Mengen rostbrauner resp. anthrazitfarbener Grobkeramik befand, die der Laufelderkultur  16 zuzuordnen ist. Eine flächige Besiedlung des untersuchten Bereiches während der späten Hallstattzeit scheint jedoch unwahrscheinlich 17. Auf der gesamten Grabung konnte über allen römischen und den wenigen vorgeschichtlichen Befunden ein bis zu einem Meter mächtiges Kolluvium festgestellt werden, das als Erosionsmaterial der umliegenden Höhen zu interpretieren ist. Als Ursachen einer solch starken Erosion kommen neben extremen Wetterereignissen sicher auch die konsequente Abholzung der umliegenden Höhen in Betracht. 18 Klar erkennbar ist, daß das Erosionsmaterial nach Westen hin weniger mächtig wird und schließlich ausdünnt. Hinsichtlich der Datierung steht fest, daß sich die Ablagerung relativchronologisch in den Zeitraum nach Aufgabe der Villa und vor Entstehen einer landwirtschaftlich geprägten Siedlung im 10. Jahrhundert einordnen lässt 19, welche im Zuge der archäologischen Grabung im „Deechensgaart“ nachgewiesen werden konnte. Die römischen Befunde der Grabung von 2008 lassen sich grob in zwei Bereiche (nachfolgend Komplex A und B) unterteilen, die zwar beide dem Wirtschaftshof der römischen Villa zuzurechnen sind, deren näherer Zusammenhang jedoch nicht geklärt werden konnte. Bei Komplex A handelte es sich um einen langrechteckigen ummauerten Bereich, der auf einer Fläche von ca. 1600 qm freigelegt wurde. Die Anlage war Nord-Süd orientiert und wies eine Ost-West-Ausdehnung von 26 Metern sowie eine Nord-Süd-Ausdehnung von ca. 65 Metern auf. Die Gesamtausdehnung muss unklar bleiben, da der Abschluss nach Norden nicht im Bereich der untersuchten Fläche lag. An der SüdOst-Ecke befand sich ein ca. 5 x 4,3 m großer Anbau, dessen nähere Funktion nicht geklärt werden konnte, da innerhalb des Befundes keine antiken Laufschichten mehr existierten. Die das Areal umgebende Mauer wies im Aufgehenden eine Mauerbreite von ca. 50 cm auf, die sich im Fundamentbereich auf ca. 90 cm verbreiterte. Das aufgehende Mauerwerk bestand größtenteils aus Gilsdorfer Sandstein sowie Muschelkalkstein. Als Mörtel fand ein weißer, fester Kalkmörtel mit sehr viel Feinkies Verwendung. Der Fundamentbereich bestand ausschließlich aus gut kantengerundeten Flusskiesgeröllen. Innerhalb dieses ummauerten Bereiches sowie östlich davon, konnte keinerlei Bebauung festgestellt werden, sodass sich die Datierung lediglich auf wenige Keramik­ fragmente und Münzen stützt, die schon auf eine Nutzung

seit der Mitte des 2. Jahrhunderts hindeuten. Westlich des Bezirkes konnten neben zwei sehr großen und einem kleineren Grubenbefund, eine Reihe Pfostenlöcher freigelegt werden. Eine der Gruben (Befund 50) enthielt eine eingliedrige Spiralfibel mit zurückgelegtem Fuß 20. Die Pfostenlöcher lassen sich vermutlich zu einem rechteckigen Grundriss von 6 x 12 m ergänzen.

Empreintes

Grabungskampagne 2008

Bei Komplex B handelt es sich um einen L-förmig ummau­ erten Bereich, der sicher als Fortsetzung des Wirtschafts­­hofes der römischen Villa anzusprechen ist, der bereits auf der Grabung „Deechensgaart“ in den Jahren 1992-1993 nachgewiesen werden konnte. Entlang der Ostmauer reihten sich die Nebengebäude der römischen Domäne auf. Die untersuchte Nord-Süd-Ausdehnung der Anlage betrug ca. 45 m, die Ost-Westausdehnung ca. 34 m. Die Mauerbreite lag einheitlich bei ca. 55 cm. An der nördlichen Baugrubenwand war das aufgehende Mauerwerk nur noch in einer Lage erhalten. Die Südmauer war z.T. bis zu 1,60 m hoch erhalten und wies einen Fugenstrich imitierenden Verputz auf. Der Befund konnte aufgrund seiner Ausrichtung eindeutig als Fortsetzung der bereits auf der archäologischen Grabung „Deechensgaart“ gefundenen Strukturen angesprochen werden. Die östliche Umfassungsmauer der pars rustica ist somit über eine Länge von ca. 143 Meter dokumentiert. Das auf der Grabung „Deechensgaart“ freigelegte Nebengebäude weist die gleichen Dimensionen wie das der Grabung Rue Alexis Heck auf. Der Abstand zwischen beiden Gebäuden beträgt 86 m. Es ist davon auszugehen, dass zwischen den Gebäuden ein weiteres Nebengebäude lag. Der Abstand der Nebengebäude zueinander wäre demzufolge mit ca. 35 m anzunehmen. Parallelen bieten hier die römischen Villen in Echternach „Schwarzuecht“ 21 mit 28 m, Bertrange „Bourmicht“ 22 mit 35,5 m, Borg (D) 23 mit 25 m und Reinheim (D) 24 mit ca. 40 m.

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WARINGO (1995) 40ff. Prähistorische Funde konnten mit Ausnahme eines Silex in Form einer proximalen, beidseitig retuschierten Mikroklinge nicht gemacht werden. Inv. 2008037/119 aus der Verfüllung von Befund 21 (LUREF X79561.83, Y103685.80, Z191.00). Für die Bestimmung des Fundobjektes sei meinem Kollegen François Valotteau herzlich gedankt. 18 Das es im Laufe der Zeit immer wieder zu Erdrutschen von den umliegenden Höhen kam, zeigt ein Beispiel aus der jüngeren Vergangenheit deutlich. So kam es am 01. Juni 1979, nach einem starken Gewitter zu einem Erdrutsch der große Teile der Clairefontainestraße unter sich begrub. Hierzu: HERR (1985) 468. 19 Hierzu: unpubliziert Dokumentation der Grabung Diekirch, „Deechensgaart“ 1992-1993, Nordprofil E, Schicht 132 vom 15.06.1992, V. Stead-Biver. 20 Datierung: spätlatènezeitlich bis claudisch (Riha Typ 1.4). Hierzu: GASPAR (2007) 81, Tafel 1: 4-9. 21 METZLER (1981) 261ff. 22 KRIER (2009) 13ff. 23 FREY (2000) 41ff. 24 PETIT (2005) 169ff., S R EANU-MÜLLER (2000) 35. 16 17

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Abb. 5  Ergebnisse der Grabungen 1992-1993 und 2008.

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Straße 1 Der erste Straßenbefund lief von Nord-West nach Süd-Ost auf den Eingang des Nebengebäudes zu. Diese Straße war über eine Distanz von ca. 13 m erhalten. Es ist davon auszugehen ist, dass in dieser Nutzungsphase ein Hauptweg in Nord-Süd-Richtung zentral auf das Hauptgebäude der Villa zuführte, von dem aus die Nebengebäude strahlenförmig erschlossen wurden. Die Straße bestand wiederum fast ausschließlich aus gut kantengerundetem Flußkies sowie vereinzelten Kalksteinen. Die Randbegrenzung der Straße erfolgte über große Sandsteinbruchsteine. Mit dem Bau der zweiten Straße wurde die erste Straße aufgegeben und durch die neuangelegten Straßengräben z.T. zerstört. Straße 2 Die zweite Straße, aus Flusskies, Ziegelbruchstücken, vereinzelten Rotsandsteinen sowie Architekturfragmenten verlief von Nord nach Süd, parallel in einem Abstand von 6,5 m zur Front der Nebengebäude. Die Randbegrenzung der Straße erfolgte wie auch bei der ersten Straße über große Sandsteinbruchsteine. Der Befund überbaute Straße 1 (Befund 63) und durchschlug die südliche Umfassungsmauer (Befund 18) auf einer Breite von 5,5 m. Über eine Strecke von ca. 18 m wurde die Straße auf ihrer Westseite von einem Straßengraben flankiert. Die Zuwegung zu dem von uns untersuchten Wirtschaftsgebäude (Befund 16) erfolgte dann vermutlich über einen um 90° abwinkelnden Weg. Es ist davon auszugehen ist, dass in dieser Nutzungsphase zumindest zwei Nord-Süd-orientierte Wege auf das Hauptgebäude der Villa zuführten, die in eine parallel zum Haupthaus der Villa gelegene Straße mündeten. Straße 3 Ein dritter Straßenbefund führte bogenförmig von NordWest auf die Südmauer der pars rustica zu. Der Befund durchschlug dabei die südliche Umfassungsmauer. Der Durchgang durch die Mauer war am östlichen Straßenrand z.T. durch eine Steinsetzung aus Buntsandsteinblöcken (mit Klammerlöchern) begrenzt worden. Der Befund von ca. 3,75 m Breite bestand aus einer sandigen Matrix mit kleinteiligem

Die Öffnung der Westwand lag einheitlich bei 191,05 m NN. Die Ostwand des Gebäudes war z.T. bis auf den Fundamentvorsprung rasiert und der Bereich einer evtl. Leibung stark gestört, sodaß keine Aussagen zu einem ursprünglichen Eingang gemacht werden konnten.

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Bauschutt aus Ziegelbruch, Mörtelbrocken, Architekturteilen, Sand- und Kalksteinbruchsteinen. Eine relativchronologische Zuordnung zu den anderen Straßen konnte nicht erfolgen.

Empreintes

In der Nord-Süd-Mauer befanden sich mit Ausnahme eines schmalen Durchganges von ca. 0,80 m Breite keine weiteren Durchlässe. Die Südmauer war an drei Stellen unterbrochen. Zwei der drei Mauerunterbrechungen können sicher als Straße interpretiert werden.

Straße 4 Der vierte Straßenbefund verlief parallel vor der südlichen Umfassungsmauer und damit ausserhalb der ummauerten Domäne. Der Befund war lediglich über eine Distanz von ca. 7 m erhalten, bevor er im Osten durch den Verlauf von Straße 3 bzw. durch neuzeitliche Gerbereibecken im Westen zerstört wurde. Die Straße dürfte zu einer der früheren Nutzungsphasen der Anlage gehören. Der sorgfältig ausgeführte Straßendamm bestand ausschließlich aus gut kantengerundeten kleinen Kieseln und einer Randbegrenzung aus Bruchsteinen.

2010

Nebengebäude (G 12) Der Schwerpunkt der Untersuchung galt dem als Nebenbzw. Wirtschaftsgebäude anzusprechenden Bauwerk. Der Befund maß in Nord-Süd-Richtung 15 m und in Ost-WestRichtung 11,5 m. Mittig in der Westwand befand sich ein Eingang von ca. 3 m Breite. Eine originale Schwelle war nicht mehr vorhanden. Unklar bleibt, ob an der gegenüberliegenden Ostwand auch ein Eingang existierte und das Gebäude zur Durchfahrt geeignet war 25. Das aufgehende Mauerwerk war bis zu einer Höhe von ca. 65 cm erhalten. An zahlreichen Stellen der Fassade konnte ein Verputz mit einem Fugenstrich nachgewiesen werden, der ein regelhaft gemauertes Bild der Fassade imitieren sollte. Die Süd-Ost-Ecke des Gebäudes war durch einen rezenten Abwasserkanal gestört. Mit Ausnahme einer rudimentär erhaltenen Steinsetzung konnte keine Innenraumaufteilung nachgewiesen werden. Diese stellte vermutlich den Überrest einer Fachwerkfundamen­ tierung dar. In der Nord-Ost-Ecke des wurde eine hypokaustierte Darre freigelegt. Ferner befanden sich drei Herd- bzw. Feuerstellen in der nördlichen Gebäudehälfte. Der mittlere Teil scheint außer zum Zwecke der Einfahrt nicht weiter genutzt worden zu sein. Das Gebäude scheint in einer ersten Phase zur Verarbeitung von Feldfrüchten gedient zu haben. Innerhalb des Gebäudes zeichneten sich vor dem Eingang kreisrunde Pfostenstrukturen klar vom umgebenden Boden ab. Diese sind zweifelsfrei der letzten Nutzungsphasen des Gebäudes zuzuordnen und trugen vermutlich ein hölzernes Zwischengeschoß resp. hölzerne Einbauten. Während dieser letzten Nutzungsphase des Gebäudes kann die Einfahrt nicht mehr in Funktion gewesen sein, da ein Teil der Pfosten die Zufahrt zum Gebäude blockierte. Der südliche Teil wies keinerlei Befundstrukturen auf. Auffällig war hier jedoch die große Zahl an Bruchsteinen die flächig eingebracht schienen. Nach dem Abtiefen des Planums auf das erste Nutzungsniveau zeigte

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Abb. 6  Detailplan des Nebengebäudes (2008): 1 – Darre, 2 bis 4 – Feuerstellen, 5 – Flächendrainage, 6 – Latrine, 7 – Weg (Straße 1).

sich, dass ein Drainagegräbchen aus V-förmig gestellten tegulae-­Bruchstücken in diese Befundstruktur führte, sodass davon auszugehen ist, dass es sich um eine Flächendrainage gehandelt hat. Etwa einen Meter von der Ostwand des Gebäudes entfernt wurde ein in den anstehenden Boden getriebener, annähernd kreisrunder Schacht (Befund 61) von 1,75 m Durchmesser freigelegt. Die Verfüllung bestand aus sehr viel Bauschutt (Ziegelbruch, ganze Ziegel, Mörtelreste, Bruchsteine) in einer dunkelbraun-humosen Matrix, einzelnen Holzkohlen, Keramikfragmenten, Knochen und zahlreichen schweren Schlackenklumpen. Die Sohle lag auf zwei unterschiedlichen Niveaus, da die Grube auf der Sohle durch eine Stufe geteilt war. Die maximale Tiefe betrug ca. 2,30 m. Der Befund entspricht damit dem Typ der einfachen zy­lindrischen Latrinengruben 26. Der Typ der einfachen zylindrischen Latrinengruben ohne Holz- oder Steineinfassung ist in den gallischen, germanischen und alpinen Provinzen aus mindestens 16 Fundplätzen bekannt. Hierzu: BOUET (2009) 21ff.

26

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Zusammenfassung

Im Zuge der Ausgrabung 2008 wurde erstmals ein größerer Ausschnitt der römischen Villenanlage untersucht. Hierbei konnten durch die Klärung der Nord-Süd-Ausdehnung der Gutsdomäne und dem Fund eines weiteren Nebengebäudes Rückschlüsse auf die Gesamtausdehnung der Anlage und die Anzahl der Nebengebäude gezogen werden. Für die Gesamtabmessungen des ummauerten Wirtschaftshofes lässt sich nach Abschluss der Untersuchungen eine Nord-Süd-Ausdehnung von ca. 180 m sowie eine Ost-WestAusdehnung von ca. 160 m annehmen. Somit erstreckte sich die pars rustica auf einer Fläche von ca. 2,7 ha. Eine nähere Betrachtung lohnt nun auch das in den Jahren 1960/61 und 1979 untersuchte römische Gebäude (G8), das in großen Teilen in der heutigen Laurentiuskirche erhalten ist. Die Gebäudeabmessung entsprechen weitgehend denen der 1992 und 2008 untersuchten Nebengebäude. Der Baukörper ist jedoch um 90° gedreht und in seiner Lage um


Empreintes 2010

Abb. 7  Rekonstruktionsvorschlag der Gesamtanlage mit römischen Funden. Fundstellen: I - Esplanade N° 23, II – vermutetes Gräberfeld, III – Altgrabungen bzw. Baustellenbeobachtungen der Jahre 1926, 1939, 1950 und 1980, IV - Esplanade N° 17, V – Gebäudereste in der Rue Tschiderer 1950, VI – Rue de Brabant, VII – Place de la Libération, VIII – Laurentiuskirche, IX – Ausgrabung „Deechensgaart“ 1992-1993, X – Ausgrabung 1999 auf der Esplanade N° 39, XI – Ausgrabung 2008 „Rue Alexis Heck“.

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Abb. 8  Ergebnisse der Ausgrabungen und Baustellenbeobachtungen aus den Jahren 1926, 1939, 1950, 1980 und 1999 mit den Fundstellen der Mosaike.

12,5 m nach Westen verschoben. Analog zu diesem Gebäu-­ de ist nun auch der im Jahre 1952 beobachtete römische Befund (G5) zu sehen, der an der Place de la Libération 27 bei Bauarbeiten freigelegt wurde. Es handelte sich hierbei um „Plancher romain et débris urne romaine“ 28. Legt man der Konstruktion der Villa einen streng geordneten symmetrischen Plan zugrunde, könnte es sich hierbei um das Pendant des unter der Laurentiuskirche gelegenen römischen Gebäudes handeln. Die zweite Achse und damit die westliche Umfassungsmauer dürfte somit westlich der Grand-Rue zu lokalisieren sein. Der Gesamtplan lässt sich jedoch um noch einen weiteren Gebäudegrundriss ergänzen. Es handelt sich um ein 1948 untersuchtes Gebäude in der Rue Tschiderer 29 (G8), dessen Gegenstück wiederum zwischen der Rue St Nicolas und

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der Rue de l’Esplanade zu suchen wäre (G7). Weitgehend ungedeutet bleibt der Fund eines römischen Estrichs aus dem Jahre 1952 30. Für die Anlage ergibt sich somit die idealtypische Rekon­ struktion einer römischen Axialhofvilla, wie sie in der Gallia Belgica häufig nachgewiesen sind 31. Die Anlage wird von einem repräsentativen Herrenhaus an der Schmalseite eines Hofes dominiert, an dessen Längsmauern sich jeweils vier Nebengebäude (G1-G4, G9-12) symmetrisch aufreihen. An der vermuteten Quermauer befanden sich zwei Gebäude (G5, G8) sowie zwischen diesen und dem Herrenhaus zumindest zwei weitere (G6, G7). Für die Gebäude G5, G6 und G8 sind im Gegensatz zu den in den letzten Jahren untersuchten Gebäuden G10 und G12 Estriche belegt 32. Hier wird nicht nur


nahegelegenen Siedlung gehandelt haben, die diese Ruinen als Friedhof, später als Kirchengebäude nutzten 44. Erst ab der 2. Hälfte des 9. Jahrhunderts ist eine Siedlung in unmittel­ barer Nähe der Kirche archäologisch belegt. Die römische Villenanlage von Diekirch zeigt exemplarisch die Geschichte einer römischen Axialhofvilla in der GalliaBelgica auf. Auf eine Zeit der wirtschaftlichen und kulturellen Blüte über 200 Jahre hinweg folgt Zerstörung und Aufgabe. Es sollte mehr als 300 Jahre dauern bis zumindest ein Teil wieder genutzt wurde und mindestens weitere 200 Jahre bis in der Diekircher Talweite eine neue Siedlung entstand. Das römische Erbe der Stadt wurde noch über Jahrhunderte hinweg als heidnische Hinterlassenschaft wahrgenommen und blieb in Teilen sicher noch bis in das 16. Jahrhundert hinein sichtbar. Mit der Schleifung der mittelalterlichen Stadtbefestigung 45, der Verfüllung der Stadtgräben und der Ausdehnung der Stadt über ihre mittelalterlichen Grenzen hinweg, wurden schließlich die letzten Reste der Villenanlage überbaut. Der unvermindert anhaltende Neubauboom unserer Zeit wird jedoch besorgen, was den Einwohnern Diekirchs in mehr als eintausend Jahren nicht gelang, die restlose Zerstörung.<

Empreintes

ein Unterschied in der baulichen Ausstattung der Gebäude, sondern vor allem eine andere Nutzung offensichtlich 33. Die westliche Achse des Wirtschafthofes mit den Gebäuden G1 bis G5 ist in ihrer Ost-West-Ausrichtung verschiebbar, da dokumentierte Baustrukturen, insbesondere von Gebäude G5 (Fundstelle VII) nicht existieren. Das in der einschlägigen Literatur zur Rezeption gebrachte Gräberfeld resp. die Gräber am Nordufer der Sauer 34, gleich neben dem Sauerübergang, waren zumindest an der bisher postulierten Stelle nicht nachweisbar. Der Fund von „Gräbern und Waffen“ 35 im Januar 1848 bezieht sich nachweislich auf das Grundstück des Gerbers Valerius, dass nach dem Katasterinventar weiter westlich gelegen haben muss 36. Nach mehr als 82 Jahren archäologischer Forschung gelang mit der Ausgrabung im Jahre 2008 erstmals eine stichhaltige Rekonstruktion des Wirtschaftshofes dieser römischen Villa. Die Ergebnisse zeigen, dass die pars rustica der römischen Villa von Diekirch mit einer Fläche von ca. 5,2 ha vergleichbar ist mit denen von Echternach, Bertrange (4,94 ha), Borg (4,5 ha) und Reinheim (4,05 ha) und damit zu den größeren landwirtschaftlichen Domänen in der östlichen Gallia Belgica gehörte. Datierendes Fundmaterial aus den Grabungen innerhalb des Hauptgebäudes der römischen Villa liegt so gut wie nicht vor. Dies legt den Schluss nahe, dass das Gebäude von seinen Besitzern planmäßig aufgegeben und verlassen wurde. Die von K. Parlasca 37 vorgenommene zeitliche Einordnung der Mosaiken, als letztem Bodenbelag, in das dritte Viertel des 2. Jahrhunderts und die nachgewiesene Zerstörung durch ein Feuer lassen, wie auch schon von Metzler 38 ausgeführt, an eine Zerstörung und Aufgabe des Hauptgebäudes im Zuge der Germaneneinfälle des 3. Jahrhunderts denken. Eine genaue Datierung und Rekonstruktion des Hauptgebäudes scheint derzeit ausgeschlossen, da hierzu weitere Ausgrabungen entlang der Rue de l’Esplanade abgewartet werden müssen. Für den Bereich des Wirtschaftshofes liegt eine Nutzungskontinuität zumindest bis an das Ende des 4. Jahrhunderts, vielleicht sogar bis zum Anfang des 5. Jahrhunderts 39 vor. Die sog. dritte Bauperiode der Laurentiuskirche und damit die erste sakral genutzte Phase dieses Gebäudes datiert nach Metzler/Zimmer 40 spätestens in das 7. Jahrhundert. Einige der im Zuge der Grabungen 1979 untersuchten Sargbretter aus dem Bereich ausserhalb der Kirche datieren in das 10. Jahrhundert 41. Die in den Jahren 1992-1993 vom MNHA durchgeführte Grabung südlich der Laurentiuskirche im „Deechensgaart“ brachte den Beleg einer Besiedlung zumindest ab dem 9. Jahrhundert 42. Aus dem Antreffen von Bestattungen innerhalb und außerhalb eines ehemals römischen Gebäudes und dessen belegbarer kultischer Nutzung lassen sich freilich keine Hinweise auf eine nachantike Nutzung von Teilen der Villa herleiten 43. Vielmehr dürfte es sich es sich um die Bewohner einer

2010

Damals Place de Marché, s. Fundstelle VII in Abb. 7. s. Anm. 5. 29 MEYERS (1953) 277. Die genauen Abmessungen lassen sich in Ermangelung der derzeit verschollenen Grabungsdokumentation nicht ermitteln. Bei Betrachtung der damaligen Grabungsfotos scheint das Gebäude in seinen Abmessungen aber denen der bekannten Neben- und Wirtschaftsgebäude entsprochen zu haben, s. Fundstelle V in Abbildung 7 30 s. Anm. 5: „Maison Dillenburg, Rue de Brabant. Plancher romain“, s. Fundstelle VI in Abbildung 7. 31 HEIMBERG (2002) 84ff. 32 Zum Gebäude 5 siehe Anm. 6, zu Gebäude 6 siehe MEYERS (1950) 277, zu Gebäude 8, für das darüber hinaus eine Kanalheizung aus vier Heizkanälen nachgewiesen wurde, siehe METZLER/ZIMMER (1989) 206. 33 S R EANU-MÜLLER (2005) 52ff. 34 HERR (1985) 32, METZLER/ZIMMER (1989) 198. 35 HERR (1985) 32. 36 HERR (1985) 33, Abb. 27. 37 PARLASCA (1959) 20. 38 METZLER/ZIMMER (1989) 213ff. 39 obschon von der Ausgrabung im „Deechensgaart“ 1992-1993 noch keine Feinperiodisierung der Strukturen vorliegt, verweist das dort gefundene Münzmaterial auch auf eine Nutzung bis in das Ende des 4./Anfang des 5. Jahrhunderts. Von den dort gefundenen 271 Münzen datieren 19 in die Zeit der theodosianische Dynastie. Hierzu: BIS-WORCH (1993) 88ff., ferner WEILLER (1996) 129ff. 40 METZLER/ZIMMER (1989) 212. 41 HOLLSTEIN (1979) 262ff. 42 BIS-WORCH (1993) 88-89. 43 CLEMENS (2003) 194-203, bes. Anm. 677. 44 Beispiele für die Errichtung von Sakralbauten in römischen Ruinen sind Boos (Krs. Bad Kreuznach) CÜPPERS (1990) 342, Heidesheim (Krs. Mainz) CÜPPERS (1990) 383, Echternach (Luxemburg) METZLER (1981) 296ff, zusammenfassend CLEMENS (2003) 198-199 und EISMANN (2004). 45 HERR (1985) 66ff. 27 28

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Katalog der Funde Die Anzahl der während der Ausgrabung gefundenen Objekte blieb überraschend gering. Mit Ausnahme der Münzen, sollen hier nun alle Kleinfunde sowie ein Kurzabriss zur Keramik, zumindest in Schriftform vorgelegt werden.

Kleinfunde (aus Bronze, Bein und Terrakotta) 1. Siegelkapsel. 2008-037/201. Beim Freilegen von Befund 44 (Straßenbefund 4). Fast ganz erhaltene, emailverzierte Siegelkapsel. Bronze. Gegossen und überarbeitet. Tropfenförmiger Behälter mit winzigem Knopf an der Spitze, der das Verschlusszäpfchen des Oberteils aufnehmen konnte. Am Deckel durch Bronzestege ein großes „V“ mit zwei darüber angeordneten Halbkreisen. Die gesamte Fläche war ursprünglich mit Email eingelegt, wovon nur zwei kleine, siegellackrote Reste im oberen Halbkreis sowie über dem „V“ und dem unteren Halbkreis erhalten sind. Drei Durchbohrungen und zwei seitliche Einschnitte in der Dose. Backenscharnier mit bronzenem Dorn. Am Rand des Deckels feine Kerbverzierung. Ca. 100-300 n. Chr. L. 2,6 cm; Br. 1,4 cm; H. (Dose) 0,4 cm. Lit.: Furger/Wartmann/Riha (2009), Kat.-Nr. 25, Tafel 3. 2. Fibel. 2008-037/200. Aus Befund 71. Scharnierfibel mit gewölbtem, längsprofiliertem Bügel mit Mittelwulst. Nadelhalter und Fuß schlecht erhalten. Reste einer Verzinnung nachweisbar. Erhalten ist das Scharnier, der Bügel und der Ansatz des Nadelhalters. Spätaugusteisch - Mitte 2. Jh. n. Chr. (Riha Typ 5.12 / Metzler Typ 28). L. 3,8 cm. Lit.: Gaspar (2007), Kat.-Nr. 28, Tafel 68. 3. Fibel. 2008-037/158. Aus Befund 47. Spiralfibel mit unterer Sehne und zurückgelegtem Fuß. Vierfache Spirale. Die Manschette sitzt an der höchsten Bügelwölbung. Bis auf die abgebrochene Nadel vollständig erhalten. Spätlatènezeitlich - claudisch (Riha 1.4 / Metzler 2). L. 7,2 cm. Lit.: Gaspar (2007), Kat.-Nr. 2, Tafel 1. 4. Fibel. 2008-037/173. Aus Befund 50. Spiralfibel mit unterer Sehne und zurückgelegtem Fuß. Vierfache Spirale. Die Manschette saß an der höchsten Bügelwölbung. Stark verbogen. Zurückgelegter Fuß und Manschette abgebrochen, aber vorhanden. Spätlatènezeitlich - claudisch (Riha Typ 1.4 / Metzler Typ 2). L. 4,8 cm. Lit.: Gaspar (2007), Kat.-Nr. 2, Tafel 1. 5. Fibel. 2008-037/137. Beim Freilegen von Befund 28. Gleichseitige Scheibenfibel mit Emaileinlage. Zwei mit Kerben gerahmte Querbalken umfassen ein erhöhtes Rechteckfeld mit weißer Emaileinlage und darin eingebetteten neun Perlen. Erhalten ist nur das Backenscharnier und die Scheibe. 2. H. 1. Jh. bis Ende 2. Jh. / Anfang 3. Jh. (Riha Typ 7.16 / Metzler Typ 50). L. 2,4 cm. Lit.: Gaspar (2007), Kat.-Nr. 50/2058, Tafel 92. 6. Fragment eines Tintenfassdeckels. 2008-037/198. Streufund. Im Zentrum eines dickwandigen Bleches befindet sich eine kreisförmige Öffnung von ursprünglich 2,1 cm im Durchmesser. Der rekonstruierte Gesamtdurchmesser des Deckels ist mit 4,8 cm anzunehmen. Auf der Ober-, wie auch auf der Unterseite sind Drehrillen zu erahnen. An der Innenseite der Öffnung sowie an der Außenseite befinden sich ausgeschnittene Kanten, die als Scharnierstange zu deuten sind. Römisch. Erh. Dm. 4,6 cm, H. 0,5 cm. Lit.: Bienert (2007), S. 207ff. 7. lunulaförmiger Zierniet aus Bronze. 2008-037/148. Westlich vor Befund 6. Bronzebeschlag mit zwei Nieten, mittig auf der Rückseite in Form einer Lunula. Die Enden sind kugelförmig eingeschnürt. L. 2,8 cm, B. 2,2 cm, H. 1,1 cm. 8. Kegelförmiger Bronzestab. 2008-037/218. Westlich vor Befund 6. Kegelförmiges Bronzeobjekt mit zwei konzentrischen Ringen am breiteren Ende und vier konzentrischen Ringen am schmaleren Ende. Der Bereich zwischen den

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Ringen ist mit acht Reihen mit jeweils vier bzw. fünf Knoten gefüllt, die durch wellige Vertiefungen voneinander abgegrenzt sind. In das schmalere Ende ist der abgebrochene Rest eines eisernen Stiftes eingelassen. Vermutlich handelt es sich um einen Gerätegriff, in Form einer clava Herculis. L. 4,6 cm, gr. Dm. 1,1 cm, kl. Dm. 0,6 cm, Dm (Eisenstift) 0,3 cm. Lit.: Kohlert-Németh (1988), Kat. 31., Faust (1994) Kat. 46., Franke (2009) 52, Tafel 44. 9. Bronzener Zierfuß/Ziernagel. 2008-037/161. Westlich vor Befund 6. Kugeliger Zierfuß oder Ziernagel, mit dem Rest eines eisernen Dornes. gr. Dm. 1,7 cm, kl. Dm. 1,0 cm, H. 1,9 cm. Lit.: Kohlert-Németh (1990), Kat. 22. 10. Spinnwirtel. 2008-037/108. Versturzschicht, NW-Ecke Befund 16. Doppelkonischer, flacher Spinnwirtel aus Bein. Ende 3. Jh. / Anfang 4. Jh. Dm. 4,7 cm, H. 1,9 cm. 11. Fragment einer Terrakotte. 2008-037/159. Beim Freilegen von Befund 35. Erhalten ist ausschließlich der Kopf einer Frau. Weiß, tongrundig; ursprünglich mit einem sichelförmigen Diadem. erh. H. 3,3 cm. 12. Fragment einer Terrakotte. 2008-037/207. Versturzschicht von Nebengebäude Befund 16. Fragment einer Terrakotte. Weiß, tongrundig. Erhalten ist eine rechte Hand, die den oberen Rand eines Schildes hält sowie der größte Teil des Schildes. Es handelt sich vermutlich um eine stehende, oder sitzende Minerva oder einen Mars. H. 7,5 cm. Lit.: van Boeckel (1987), Kat. 60, Tafel 4.

Glas Von den zehn auf der Grabung gefundenen Glasobjekten stammen sieben Fragmente aus dem untersuchten Nebengebäude (Befund 16). Zwei Fragmente stammen vom Abraum. Ein Fragment wurde westlich von Straße 3 gefunden. Bei zwei Fragmenten handelt es sich um Flachglas. Zwei weitere Objekte sind Glasperlen. Der Rest sind Fragmente formgeblasenen Glases. 13. Glasperle. 2008-037/211. Nebengebäude (Befund 16), 2. Planum vor Befund 17. Annährend kreisrunde, leicht abgeplattete Glasperle aus kobaltblauem, durchscheinendem Glas. Die Durchbohrung ist fünfeckig. Dm. 1,5 cm, H. 0,9 cm. 14. Glasperle (sog. Melonenperle). 2008-037/128. Beim Freilegen von eines Säulentrommelfragmentes westlich der Straße (Straße 3). Annährend kreisrunde, leicht abgeplattete Glasperle aus türkisfarbenem, opakem Glas mit 15 Rippen. Die Durchbohrung ist rund. Dm. 1,8 cm, H. 1,5 cm. 15. 1 Randscherbe eines dünnwandigen Bechers. 2008-037/212a. Befund 16, 2. Planum. Entfärbtes, einst wohl durchsichtiges Glas (jetzt vermutlich durch Verwitterung blind) mit nach innen geneigtem und nach außen gebogenem Rand. Rekonstr. Dm. (Mündung) 8,5 cm, erh. H. 2,5 cm, nicht abgebildet. 16. 1 Randscherbe eines dünnwandigen Bechers. 2008-037/212b. Befund 16, 2. Planum. Schwach hellgrünes, durchsichtiges, blasiges Glas, mit Schlieren. Leicht nach innen geneigter Rand. Rekonstr. Dm. (Mündung) 6,4 cm, erh. H. 3,2 cm, nicht abgebildet. 17. 1 Fragment eines Bandhenkels einer Flasche mit dem Ansatz der Gefäßmündung. 2008-037/187. Streufund Abraum. Hellgrünes, leicht blaustichiges, durchsichtiges Glas mit Schlieren und Blasen. L 5,3 cm, Dicke (Grifffläche) 0,4 cm, rekonstr. Dm. (Hals) ca. 7 cm, nicht abgebildet. 18. 1 Standboden eines Bechers. 2008-37/120. Versturzschicht Nebengebäude (Befund 16). Schwach hellgrünes, durchsichtiges Glas mit sehr


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Abb. 9  Kleinfunde der Grabung „Rue Alexis Heck“ 2008. M. 1 : 2

kleinen Blasen. Dm 3 cm. 4 Jh. (vgl. Goethert Typ 58b), nicht abgebildet. Lit.: Goethert-Polaschek (1977) Tafel B

Keramik 46 Das im Zuge der Grabung gefundene Keramikmaterial zeigt nahezu das gesamte Spektrum des in den gallischen Provinzen vorkommenden Materials. Der Großteil datiert in das 2. und 3. Jahrhundert. Einige Formen sind jedoch bereits in die zweite Hälfte des 1. Jahrhunderts zu datieren. Im Verhältnis zu den 17 gefundenen Münzen des 4. Jahrhunderts ist das Keramikmaterial dieser Zeit unterrepräsentiert. Bei den Terra Sigillata-Fragmenten sind einige wenige Reliefsigillaten zu nennen. Stark vertreten sind Schälchen mit glattem Rand (Drag. 40; Oswald/Pryce 48, 14), Teller mit gewölbtem Rand, geknicktem Boden und Rundstablippe (Niederb. 1), welche zugleich die ältesten Fragmente unter den TS-Formen darstellen, da südgallische TS nicht nachgewiesen werden konnte. Ferner u.a. Fragmente von Tellern mit flachem Boden, glattem Rand und unprofilierter Lippe (Niederb. 5a, Drag. 32), Schälchen mit flachen Boden und Barbotine-Verzierung auf dem nach außen

umgeschlagenen Rand (Drag. 36) und Schalen mit Rundstablippe und Kerbbanddekor (Gose 19). Bei zwei Bodenfragmenten waren Stempel vorhanden. Es handelt sich einmal um das Fragment einer Schale, mit Stempel CRICIRO (Inv. 2008037/223; s. Frey 99,2) sowie um das Bodenfragment eines Schälchens, mit dem Stempel CENSORI[nus] (Inv. 2008-037/209-3; nicht bei Frey vgl. 70,6-70,9). Bei der Schwarzfirnisware sind zahlreiche Fragmente von Bechern der Typen Ludovici III U 25, Niederb. 32, Niederb. 33 und Gose 190 vertreten, ferner zwei Fragmente mit Weißmalerei (Inv. 2008-037/100-8 und 209-4; Künzl Gruppe II vgl. Typ TRI 474).

Zur Bestimmung des Keramikmaterials wurde die einschlägige Fachliteratur zu Rate gezogen. Die gängigen Abkürzungen der Referenzen sind: Niederb. – Keramik des Kastells Niederbieber, OELMANN (1914); Oswald/Pryce – OSWALD/PRYCE (1966); Gose – GOSE (1975); Frey – FREY (1993); Drag. – DRAGENDORFF (1895); Künzl – KÜNZL (1997); Altb. – GOSE (1972).

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Unter den Fragmenten der rauwandig-tongrundigen Ware fanden sich u.a. flache, fußlose Teller mit einwärts gebogener Wand (Niederb. 112a), Schüsseln mit nach innen verdicktem Rand (Niederb. 104), Reibschüsseln mit nach außen umgelegtem Rand, Leiste auf der Innenkante, hellrotbraunem Ton mit Quarzsteinchen auf der Innenseite (Niederb. 69), zahlreiche Fragmente von Kochtöpfen (Niederb. 89), Reibschüsseln mit hohem rundstablichem Vertikalrand, Außenseite unterkehlt, weißtonig, mit Quarzsteinchen auf der Schaleninnenseite (Gose 451). Die mit Muschelgrus gemagerte Ware war durch zahlreiche Fragmente von flachen, fußlosen Tellern (Gose 468) sowie kugelförmigen Töpfen, mit nach außen wulstig verdicktem Rand vertreten war. Als Sonderformen sei noch das Fragment eines Räucherkelches mit plastischem Wellenband auf der Lippe und leicht nach innen geneigtem Rand (Altb. 2/28,61) zu nennen. Das gesamte Keramikmaterial der Grabung bedarf noch einer eingehenderen Betrachtung. Eine Publikation zusammen mit dem Fundmaterial der Grabungen von 1992-93 und 1999 wäre wünschenswert.

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Münzen Da die Münzen der Ausgrabung noch nicht bestimmt sind, sei hier nur ein kleiner Abriss über die Zusammensetzung des Münzspektrums gegeben. Gefunden wurden 67 Münzen sowie zwei Bleijetons und zwei neuzeitliche Marienmedallions. 17 Münzen sind als moderne bzw. neuzeitliche Prägungen anzusprechen. Von den verbleibenden 50 Münzen datieren 4 Münzen vom Ende des 1. bis zum Anfang des 2. Jahrhunderts, 7 Münzen in das 2. Jahrhundert, 22 Münzen in das 3. Jahrhundert und 17 Münzen in das 4. Jahrhundert. Vorbehaltlich einer eingehenden wissenschaftlichen Bearbeitung handelt es sich bei der ältesten Münze um eine Prägung des Trajan und bei der Schlussmünze um eine Kleinbronze des Theodosius 47.

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Theodosius I (378-383), CONCORDIA AVGGG, Aes 3, Lyon (LUGP), 378383 (LRBC 370). Für die Bestimmung sei dem Konservator des Münz- und Medaillienkabinetts François Reinert (MNHA) gedankt.

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NAMUR (1848) – Namur, A. : Rapport du Conservateur-secrétaire sur les travaux de la Société pendant l’année 1847. In: PSH 3, 1848, 6-57.

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Abb. 1 : Musées de l’Etat Abb. 2, 3, 4, 6 : Verfasser (MNHA) Abb. 5 : Verfasser und V. Stead-Biver (beide MNHA) Abb. 7 : Verfasser, Kartengrundlage Administration du cadastre et de la topographie, Luxembourg. Abb. 8 : Verfasser auf Grundlage von R. Roth und J.Krier Abb. 9 : Martina Diederich, Trier

NAMUR (1849b) – Namur, A. : Médaillon de Caracalla trouvé à Diekirch en 1847. In: PSH 4, 1849, 95-97. NAMUR (1850) – Namur, A. : Rapport du Conservateur-secrétaire sur les travaux de la Société pendant l’année 1849. In: PSH 5, 1850, 7-59.

Empreintes

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Die wechselvolle Geschichte zweier römischer Mosaiken aus Diekirch Rainer Fischer

Abb. 1  Römisches Straßennetz im Treverergebiet (Vorlage J. Krier, Ergänzung R. Fischer)

Abb. 2  „Löwen“-Mosaik

Einleitung In einem Taleinschnitt süd-östlich der Luxemburger Ardennen liegt die Distrikts- und Kantonalstadt Diekirch. Die süd­ exponierte Hanglage am „Härebierg“, nördlich des Sauer­ flusses gelegen, schuf ein vorteilhaftes Mikroklima für eine frühe Besiedlung. Bis in das frühe 18. Jahrhundert wurde in den Talauen sogar Wein angebaut 1. Über die überregionalen römischen Verkehrswege 2, mit Anbindung an Trier, Arlon oder Köln, war die an der Sauer gelegene römische Palastvillenanlage verkehrsgünstig angebunden (Abb. 1). So konnten landwirtschaftliche Überschüsse in das römische Reich, vor allem zur Versorgung der Grenztruppen am Rhein, verkauft und römischer Luxus in Form von Wohn- und Lebenskultur importiert werden. Davon zeugen diese Reste römischer Palastvillen - z.B. mit ihren Thermenanlagen, holzbefeuerten Fuß- bzw. Wandheizungen und komplexer Gartenarchitektur - in Luxemburg (z.B. Echternach, Diekirch), im Trierer Umland (z.B. Konz, Nennig, Welschbillig) und natürlich in Trier (Augusta Treverorum) 3. Um dem anstrengenden Leben in der Provinzhauptstadt zu entfliehen, zogen die Privilegierten die Sommer-

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Abb. 3  „Vexiermasken“-Mosaik

frische auf ihren Landgütern, dem „bukolisch-idyllischen“ Land der Hirten, Winzer und Bauern, vor. Der Umbau der ehemaligen „Al Hotelschull“ und „École des Garçons“ veranlasste die Gemeinde von Diekirch das in dem Kellergewölbe untergebrachte Gemeindemuseum 2006 zu schließen 4. Im Jahre 1954 erfolgte die Einweihung des „Musée municipal des mosaïques romaines“. An Fundobjekten mangelte es nicht, erbrachten doch umfangreiche Grabungen in den Jah-


Empreintes 2010

Abb. 4  Postkartenblick in die Baugrube für die Benzinzisterne 1926: Links im Nebenraum 2 das „Löwen“-Mosaik mit einem Durchgang zum benachbarten Hauptraum 1 mit dem größenteils zerstören „Apsis“-Mosaik. Mittig auf dem Mauerstumpf geborgene Reste der freigelegten Warmluftfußbodenheizung und rechts daneben auf dem tiefer gelegenen und erhaltenen Mosaikrahmenrest eine Holzkiste mit aufgelesenen Mosaiksteinchen.

ren 1926 („Löwen“-Mosaik) und 1950/51 („Vexiermasken“Mosaik) ein breit gefächertes römisches Fundspektrum. Ergänzt wurde die Ausstellung durch Schenkungen kunstinteressierter Bürger, die Fundstücke aus allen Epochen bis hin zur Neuzeit bereitstellten (Abb. 2 und 3). Immer wieder wurden römische Kleinfunde, Münzen, römi­ sche Spolien und Mauerreste in Diekirch entdeckt, so wie am 14.07.1926 die Aufsehen erregende Entdeckung eines farbigen römischen Mosaiks. Bei Ausschachtungsarbeiten für eine Benzinzisterne zwischen der Gleisanlagen der Kantonalbahn 5 Diekirch–Vianden (im Volksmund „Benny“ genannt) im Kreuzungsbereich der Esplanade und dem Mühlenweg stießen Bauarbeiter auf Mosaiksteinchen und Mauerreste. Zu spät bemerkte ein Arbeiter, dass er im spätantiken

Herr 1985, S. 33: „Unsere Gegend war das nördlichste Weinbaugebiet, bis 1709 die Reben einem außergewöhnlich harten Winter zum Opfer vielen und nicht mehr neu angepflanzt wurden. Der Wein muss übrigens bei uns ziemlich sauer gewesen sein, …“. 2 Musée Info 12/1992, S. 34: „Die neolithischen Funde von Diekirch sind insofern von großer Bedeutung, als dass sie nicht nur für die erste Hälfte des 5. Jahrtausends v. Chr. die Präsenz einer größeren Siedlung in der Diekircher Tallandschaft belegen; sie geben auch zusätzliche wertvolle Hinweise zu den Handels­beziehungen im Jungsteinzeitlichen Europa“. Siehe auch Herr 1985, S. 14 ff. 1

Ausstellungskatalog „Die Römer an Mosel und Saar“ 1983, S. 17: „Der Moselfluss durchzieht ihr Gebiet von der mediomatrischen Grenze bei Diedenhofen bis zur Einmündung in den Rhein, während im Westen die Maas, im Osten, nach der Einrichtung der obergermanischen Provinz, die Nahe und der Hunsrückkamm eine natürliche Grenze bilden. Große Gebietsanteile des nördlichen Hunsrücks und auch der Eifel waren mit ihrer treverischen Bevölkerung den beiden germanischen Grenzprovinzen, spätestens am Ende des 1. Jh. n. Chr. zugeschlagen worden. In dem Stammesgebiet der Treverer (heute in den politischen Staaten und Bundesländern Südostbelgien, Prov. Luxembourg, dem Großherzogtum Luxemburg und der Bundesrepublik Deutschland, Bundesland RheinlandPfalz mit den Regierungsbezirken Trier und Koblenz, dem Restkreis des Fürstentums Birkenfeld und den westlichen Teilen des Saarlandes) lassen über 200 Höhenbefestigungen auf die regionale und soziale Gliederung schließen.“. 4 Auf Einladung der Stadt wurde im Jahre 2005 vor Ort mit dem zuständigen Konservator der römischen Sektion des Nationalmuseums für Geschichte und Kunst, Herrn Krier, und dem Verfasser Abbau und Abtransport der umfangreichen römischen Exponate besprochen. Bei der Begutachtung der Objekte vielen die signifikanten Schäden an beiden römischen Mosaiken auf. Hervorgerufen wurden diese zum einen durch die hohe Kellerluftfeuchtigkeit und zum anderen in Verbindung mit dem hydrophoben Träger- und Ergänzungsmaterial Gips, welches in den Restaurierungsjahren 1951-1954 verarbeitet wurde. Die im Gips gespeicherte Boden- und Luftfeuchtigkeit zermürbte in dem kurzen Zeitraum von 50 Jahren die ohnehin schon angegriffenen Mosaiksteinchen. 5 Am 09.04.1889 wurde die dieselbetriebene Schmalspurbahn, im Volksmund „Benny“ genannt, in Betrieb genommen und am 02.05.1948 wieder eingestellt. www.onlineenzyklopaedie.de/.../chemins_de_fer_luxembourgeois.html: „Den Namen "Jangeli" lieferte der Promotor der Felser Bahn, der Felser Tuchfabrikant, Bürgermeister und Abgeordneter Jean Knaff. (Jean = Jang). Der Echternacher 3

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Abb. 5  Luftbildmontage mit dem Situationsplan zu den Ausgra­ bun­gen von 1915/1926/1938/1939 (V. Gloesener u. a.) und 1950/51 (R. Roth). Am rechten Bildrand, in der Fluchtlinie des Ostflügels, die romanische Laurentiuskirche, die auf Mauerresten eines der römischen Nebengebäude der Palastvilla errichtet wurde (Montage: R. Fischer und T. Lucas). Orange = römische Gebäudereste.

Abb. 6  „Vexiermasken“-Mosaik 1950/51. Als Steinbruch benutzt, sind die Mauern stellenweise bis zu den Fundamenten (Rollierung) abgetragen.

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Das kleinere, fast quadratische, gut erhaltene und fälschlicherweise ins dritte Viertel des 2. Jh. n. Chr. datierte „Löwen“-Mosaik 6 in Raum 2 maß 3,59 x 3,13m. Nach dem Bau des Schutzraumes erfolgte eine erste Restaurierung „in situ“ durch den Präparator Erang vom Provinzialmuseum Trier zwischen Ende April und Anfang Mai 1930 7. Zur Auffüllung der Fehlstellen des Paviment verwendete er aufgelesene Originalmosaiksteinchen aus dem nebenan liegenden „Apsis“-Mosaik und Villeroy&Boch Bodenfließen. Der Erhaltungszustand des im benachbarten Hauptraum 1 vorgefundenen ca. 4 x 9 m großen „Apsiden“-Mosaik war wesentlich schlechter. Im Hohlraum der eingestürzten Hypo­ kaust­anlage lag der zerbrochene Rest des einst mal sehr reich gestalteten Mosaiks. Vielleicht gehörten die beheizten Räume zu einer Thermenanlage. Erhalten hatte sich das in SchwarzWeiß-Komposition ausgeführte Apsisfeld von ca. 2,60 m im Radius, welches nicht mit einer Bodenheizung ausgestattet war. Der halbrunde Anbau war durch ein kunstvolles Rankengeflecht als Schwellenboden vom Hauptteil abgetrennt. Auch Teile des Hauptfeldrahmens in Form eines lang gestreckten abgeschnittenen Muschelrandes sind auf dem Grabungsfoto zu erkennen. Die Apsis war aus einer zweireihigen Borte abgetreppter schwarzer Dreiecke und einem schwarzen Band mit weißen Kreuzsternen umgeben. In dem, mit verschränkten Kreisen gefüllten Mittelfeld zierten schwarze Kreuzsterne die weißen Zwischenräume 8. Um das erhaltenswerte „Löwen“Mosaik zu schützen wurde über diesem 1928 ein Schutzraum und obenauf ein Pavillon errichtet. Leider zerstörte die Fundamentierung des Schutzraumes größtenteils die freigelegten Reste des mehrfarbigen Mosaiks im Hauptraum 1 9. Zum Glück konservierte der aufgeschüttete Bahndamm wenigstens einen kleinen Mosaikabschnitt in der Apsis. Projektierte Baumaßnahmen, wie der Abriss des Schutzbaues, an der Esplanade 1950/51 10 boten eine gute Gelegenheit altbekannte und neue römische Funde freizulegen und zu bergen (Abb. 5). Nach der erfolgreichen Hebung 1950/1951 erfolgte eine neuerliche Restaurierung des „Löwen“-Mosaik durch Pierre Kieffer aus dem Nationalmuseum und im Juli 1956 die Verlegung in das neu geschaffene „Musée municipal des mosaïques romaines“.

Die oben genannte Grabung als begleitende Baumaßnahme an der Esplanade führte auch zur Aufdeckung des Mosaiks mit einer Vexiermaskendarstellung (Umkehrbild oder Wendekopf) aus der 1. Hälfte des 3. Jahrhunderts (Abb. 6). Das in unmittelbarer Nachbarschaft zum „Löwen“-Mosaik im

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Zerstörungshorizont mit seiner Hacke das Zentralmedaillon eines intakten Mosaiks unbeabsichtigt beschädigte (Abb. 4). Die in der Nähe des Hauses von Xavier Petry gelegenen römischen Gebäudereste, einer axial ausgerichteten doppelflügeligen Palastvillenanlage, wurden rasch freigelegt. Amtshilfe leistete der Trierer Museumsdirektor Prof. Krüger. In zwei freigelegten Räumen des östlichen Flügels fanden sich mehrfarbige Mosaiken.

"Charly" wurde benannt nach dem Generaldirektor der öffentlichen Bauten, Charles Rischard. Der Diekircher "Benny" war anfänglich auch ein Jangeli. Als 1925 zwei Benzin-Triebwagen eingesetzt wurden wurde er umbenannt. (Benzin = Benny). Das insgesamt 150 km lange Netz von Schmalspurbahnen bestand zum größten Teil aus isolierten Linien.“. 6 Parlasca 1959, S. 19: „An den beiden Schmalseiten sind dem quadratischen Hauptteil des Bodens zwei Ausgleichsstreifen vorgesetzt, die mit je zwei Reihen kontinuierlicher U-Haken verziert sind. Der Hauptteil des Bodens zeigt in kassettenartiger Gliederung große und kleine Quadrate, die, mit Rechtecken abwechselnd, von durchlaufenden, schwarzen Linien getrennt werden. In der Mitte des Raumes befindet sich, von Mäanderhaken umrahmt, ein jetzt stark beschädigtes Bildfeld. Dargestellt ist ein nach links gewendeter Löwe. Die acht großen Quadrate enthalten vier sich paarweise wiederholende Rosetten, die Rechtecke ein einfaches schwarz-weißes Rautenmuster, während in die kleinen Quadrate übereck weitere kleinere Quadrate gesetzt sind… Das Mosaik von 1926 vertritt außerdem eine Entwicklungsstufe, in der die durch bunte Rosetten belebte Schwarz-Weiß-Komposition durch ein kleines, zentrales Bildfeld bereichert wird. Dieser Vorgang ist seit dem zweiten Viertel des 2. Jh. zu belegen, doch dürfte das Diekircher Beispiel nicht zu den frühesten gehören. Deshalb erscheint ein Ansatz in das dritte Viertel des 2. Jh. n. Chr. am wahrscheinlichsten.“. Arendt 1877, S. 3: „Peu après, en 1853, des fouilles exécutées à Itzig mirent à jour la charmante mosaïque à deux tons (fig. 10, pl. III, reproduite d’après un dessin conservé au musée. ». Rebetez 1997, S. 70 Katalog der römischen Mosaike aus Trier und dem Umland 1999; Tafel 18 (Kat 31); Tafel 51 (Kat 96); Tafel 77 (Kat 114); und Tafel 97 (Kat 156). Parlasca 1959, Tafel 50 Woodchester/E. In dem «Documents du Musée romain d’Avenches, 1997 » ist auf S. 70 ein vom Aufbau her ähnliches Schwarzweißmosaik (Mosaïque à frise de laurier) abgebildet. Datierung: 2. Hälfte 3. Jh. n. Chr. 7 Olinger 1941, S. 18 ff 8 Ein vom Aufbau vergleichbares mehrfarbiges Mosaik wurde 1825 in den Gebäuderesten der römischen Villa Otrang, „Weilerbüsch“ bei Bitburg entdeckt. Freigelegt und konserviert kann das aus dem Anfang des 3. Jh. n. Chr. stammende ornamentale, mit pflanzlichen und figürlichen Motiven verzierte Mosaik vor Ort unter einem Schutzbau besichtigt werden (Parlasca 1959 und Hoffmann u. a. 1999, Tafel 111). 9 Der östliche Bereich der Grabung wurde bis hin zur Bahntrasse der Kantonalbahn wieder zugeschüttet und eingeebnet. 1980 konnte zur großen Überraschung der Ausgräber (Grabungsleitung Herr Hess vom Nationalmuseum) nur das unter der ehemaligen Bahntrasse gelegene kleine Fragment der Apsis geborgen werden. Der große Rest des Mosaiks war verschwunden. Die Ausgräber hatten nach den alten Aufzeichnungen allen Grund die gesamte Grabungssituation von 1926 wieder vorzufinden. Jedoch wurde meiner Meinung nach der zwischen den Hypokaustpfeilern eingestürtzte Mosaikboden schon 1926 komplett freigelegt, ausgeräumt, alle Mosaikfragmente und Tesselae eingesammelt und der verbliebene Rest später beim Bau des Schutzraumes größtenteils zerstört. Vielleicht wurden aber auch 1950/51 bei der neuerlichen Verortung unwissentlich die verbliebenen Reste des Mosaiks zerstört oder Fragmente des Apsismosaik zeitgleich mit dem nebenan liegenden Löwenmosaik geborgen und in ein Depot verlegt. Von Herrn Molitor (Restaurator im Nationalmuseum) 1982 restauriert, gelangte auch dieses Mosaikfragment anschließend in die Kellerräume der Knabenschule. 10 Herr 1985, S. 36 ff

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östlichen Gebäudetrakt (Eckrisalit) gelegene 4,79 x 3,63 m große Mosaik konnte ebenfalls, in transportable Stücke zertrennt, restauriert und im Gemeindemuseum ausgestellt werden 11.

Erneute RestaurierungsmaSSnahmen Am 26.07.2007 erfolgte der Abtransport der bis zu 130 kg schweren Mosaikfelder in die spezialisierten Restaurierungswerkstätten des Nationalmuseums für Geschichte und Kunst. Nach einer Schadensdokumentation wurden die Vorderseiten der insgesamt 23 Felder („Vexiermasken“-Mosaik 14 Felder, „Löwen“-Mosaik 9 Felder), mit Knochenleim und Nesselstoff abgeklebt und somit gesichert. Die gleiche Technik kam auch 1951 in Diekirch zur Sicherung und Bergung der transportablen Mosaikstücke zur Anwendung. Nur mühsam und zeitraubend ließ sich der 3 cm dicke Gipsbrei von der Rückseite her mit kleinen pneumatischen Werkzeugen entfernen (Abb. 7). In den 1950er Jahren hatten die Restauratoren den römischen Bettungsmörtel (rudus und nucleus) und die feine Ausgleichsschicht aus Kalkbrei bis an die Unterkante der Steinchen abgetragen und zur Stabilisierung derselben mit eisenarmiertem Gips ersetzt 12. Während der erneuten Freilegung der Mosaikrückseite lösten sich immer wieder Mosaiksteinchen aus dem antiken Verbund. Entweder wurden die heraus gelösten Tesserae auf einem Zustandsfoto kartiert und in beschrifteten Plastiktüten verwahrt um sie später von der Vorderseite wieder einzusetzen (Abb. 8). Oder sie wurden, wenn die Position passgenau zu ermitteln war, direkt wieder eingefügt. Um das Gewicht der einzelnen Felder reduzieren zu können, verwendeten wir einen dünnen, ca. 1cm dicken Bettungsmörtel, bestehend aus Moselsand und einem Dispersionsklebstoff 13. Im Verbund mit einer epoxydharzverklebten Trägerplatte aus ultraleichten Aluminiumwabenplatten 14 konnte das Gewicht um 60 % reduziert werden. Dies ermöglichte uns die bisherige kleinteilige Feldereinteilung, am „Löwen“Mosaik von 9 auf 3 und am „Vexiermasken“-Mosaik von 14 auf 8 Felder zu reduzieren. Als nächster Arbeitschritt erfolgte die Konsolidierung der Vorderseite (Abb. 9). Nach einer ersten Reinigung mit Seifenwasser und Handbürsten wurden letzte anhaftende Schmutzreste, die zum größten Teil von der Altrestaurierung stammten, mit einem Skalpell entfernt. Die vormals verschmutzten Oberflächen kaschierten eilig ausgeführte alte Restaurierungen ebenso wie antike Spuren der Zerstörung des Gebäudes

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Abb. 7  Abtragen der neuzeitlichen Gipsbettung

Abb. 8  Positionieren und Einfügen der Mosaiksteinchen von der Vorderseite

durch Feuer (Brandschatzung?). Die z. T. mit Originalsteinchen und Villeroy&Boch Bodenfliesen ausgeführten Ergänzungen unterscheiden sich nun deutlich vom Original. Dort, wo ohne Rücksicht auf die charakteristischen römischen Farbenspiele und Muster ergänzt wurde, entfernten wir behutsam und setzten Originaltesserae ein oder füllten die Fehlstellen mit neutralem Quarzsand auf (Abb. 10).


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Abb. 9 und 10  Verschmutztes Feld vor der Reinigung und nach der Ergänzung der antiken Fehlstellen. Die Brandeinwirkungen haben die Steinchen partiell regelrecht pulverisiert.

Als abschließende Etappe wurden die durch Brandeinwirkung und Feuchtigkeit destabilisierten Mosaiksteinchen mit verdünntem Dispersionsklebstoff gefestigt. Hierzu konnte anhand der am Anfang der Restaurierungsarbeiten erstellten Schadenskartierung problemlos die betroffenen Zonen ermittelt werden. Als Oberflächenschutz sorgt nun ein hygroskopischer Wachsfilm für ausreichenden Schutz vor atmosphärischen Einflüssen (Abb. 13)

Musterkatalog Mosaiken 15 oder farbige Steinteppiche entstehen durch das Zusammensetzen von kleinen verschiedenfarbigen Stückchen, den Tesserae auf ein Trägermaterial. Das kann der Estrich, die verputzte Wand oder eine Aluminiumwabenplatte sein. Die Mosaiksteinchen bestehen aus unterschiedlichem Material, wie z.B. Glas, Keramik, Naturstein oder Ton 16. Die Stärke des farbigen Mosaiks liegt in seiner Fernwirkung. Im Detail erreicht sie naturgemäß nicht die Feinheit von Wandmalereien. Jedoch liegt in der Haltbarkeit der Bodenmosaiken ein unbestreitbarer Vorzug. Und in der Kombination und in dem Kontrast mit den detailreichen Wandmalereien liegt der große Reiz der römischen Innenarchitektur. Leider wird dem in vielen Museen „ausstellungsgestalterich“ keine Rechnung getragen. Der schnelle Aufstieg Triers von der Provinzhauptstadt zur Kaiserresidenz im 3. und 4. Jh. n. Chr. förderte u. a. die Auftragslage der ortsansässigen und umfangreich vertretenen Gewerke, wie Handwerker, Künstler und Architekten. Die gebildeten und vermögenden Villenbesitzer im Trierer Umland eiferten dem Luxus der „Städter“ nach und schmückten ihre Landhäuser ebenso reich wie kunstvoll 17. Hierzu benötigten sie spezialisierte Handwerker, wie z.B. den pictor

imaginarius, tesselarius und musaevarius, die selbstverständlich in der „großen“ Stadt zu finden waren 18. Die Spezialisten, zumeist griechischer Herkunft 19, arbeiteten im Werkstattverbund. Der Arbeitsaufwand in der Werkstatt und auf der „Baustelle“, die Verschiedenheit der Einzelvorgänge von

Parlasca 1959, S. 20: „Der gleichfalls sehr gut erhaltene Mosaikboden ist von einer Borde abgetreppter Dreiecke umgeben. Seine Innenfläche gliedert sich in einen reicheren, quadratischen Hauptteil und zwei gleichartige Rechteckvorlagen aus schräg gestellten schwarzen und weißen Vierecken. Der Hauptteil zeigt ein kontinuierliches Flechtband, dass an den Ecken mit Rosetten verzierte Quadrate bilden. Diese weisen wie alle anderen Felder noch eine besondere Zahnschnitteinfassung auf. An den Seitenmitten befinden sich schmale Rechtecke mit aufeinander gestellten Dreiecken bzw. einem Rautenpaar. Dem verbleibenden, kreuzförmigen Mittelstück ist ein großes übereck gestelltes Flechtbandquadrat eingefügt, in das in gleicher Weise ein kleineres Quadrat eingesetzt ist. Die äußeren Dreiecke füllen kleinere schwarzweiße Dreiecke, während die inneren Dreieckszwickel mit stilisierten Herzblattornamenten verziert sind. In der Mitte ist eine Vexiermaske dargestellt, die, von zwei gegenüberliegenden Seiten betrachtet, verschiedene Gesichter hat. In den Ecken sieht man V-förmige Winkel. 12 Fischer 1969, S. 141 ff 13 Mowilith D 025/1, Polyvinylacetat 14 Aerolamepaneele EC-PI 136 AE/PL (35mm) der Firma Euro-Composites aus Echternach. Die Deckhaut aus Epoxydharz umschließt beidseitig die chromatierte Aluminium Wabe. 15 Fischer 1969, S. 6 ff 16 Wie breit gefächert die überregionale Verwendung von Steinmaterial und Terra Sigillata ausfällt, zeigt als lokales Beispiel das 60qm große römische Musenmosaik in der Dauerausstellung des Nationalmuseums für Geschichte und Kunst. Das im Jahre 1994 in Vichten entdeckte gut erhaltene Mosaik, mit Homer und seiner Lieblingsmuse Calliope im Zentralmedaillon, datiert in die Mitte des 3. Jhs. n. Chr. 17 Siehe die Ausstellungskataloge „Die Römer an Mosel und Saar“ 1983, „Trier – Augustusstadt der Treverer“ 1984 und „Trier – Kaiserresidenz und Bischofssitz“ 1984. 18 Rebetez 1997, S. 16 ff 19 Fischer 1969, S. 35: „Plinius hatte also, ohne etwas von der orientalischen Archäologie zu wissen, doch recht mit der Feststellung (Hist. Nat. XXXVI 184): „Die Pflasterböden (pavimenta), die kunstvoll in der Art eines Bildes ausgeführt sind, haben ihren Ursprung bei den Griechen.““. 11

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Flechtband, zweisträhnig; 1. Hälfte 2. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat. 71 und 76)

abgetreppter Mäanderhaken, farbig; 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr., Fließem/D (Kat. 187) und um 240 n. Chr., Vichten (Musée Info, 10, 1996)

Zinnenmäander, zweireihig und gespiegelt; nach 300 n. Chr., St. Prex/CH, gespiegelte T-Ornamente

Lotusblüte mit flachen Kelchen und Stielen, 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr., Fließem/D (Kat 184)

Blüte mit spitz auslaufenden Blättern, 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr., Fließem/D (Kat 184); siehe auch: 2. Hälfte 2. Jh. n. Chr., Avenches/CH 20; um 200 n. Chr., Besancon/F 28; um 300 n. Chr., Woodchester/E

Raute mit eingeschriebener gefüllter zweifarbiger Raute, 4. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat. 114 und 124) Knospenblüte

Quadrat, 2. Hälfte 2. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat. 44, jedoch mit eingeschriebenem Kreuz)

Zentralemblema mit Löwendarstellung; 220 n. Chr., Köln/D 21 und 250 n. Chr., Avenches/CH Blüte mit Spitzblättern, 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr.; Fließem/D (Kat 184, ohne vier große Blütenblätter); siehe auch: Mitte 3. Jh. n. Chr. Avenches/CH (identisch) und Vienne/F

Abb. 11  Früheste datierbare Belegbeispiele aus dem Trierer Raum und Nordwest Provinzen des römischen Reiches für das Löwenmosaik 22

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Dank der gut ausgebauten Infrastruktur kam der gebildete Gutsherr von Diekirch schnell und problemlos in Kontakt mit einer in Trier ansässigen Mosaizistenwerkstatt. Anhand von Musterbücher und Vorlagen, stellte er sich seinem Geschmack und Bedürfnissen (z.B. zur Ausschmückung eines Bankettsaales für ein Symposium – kultiviertes Trinkgelage auf dem Vorteppich, triclinium) entsprechend „sein“ Mosaik zusammen. Obwohl auch diese Vorlagen und Musterbücher eine solide Qualität und eine gewisse Einheitlichkeit des Stils im ganzen Imperium garantierten, unterlagen sie den üblichen regionaltypischen Moden der römischen Epoche. Der Fantasie des Auftraggebers waren somit keine Grenzen gesetzt, was die „bunte“ Mischung an Gestaltungsornamenten anhand der beiden Mosaiken eindrucksvoll belegt (Abb. 11 und 12). Kassettenartige Schwarzweißmosaike finden sich überall in den Nordwest- Provinzen des römischen Reiches. Ausgehend von der hellenistischen Vorliebe für illusionistische Effekte auf Wand- und Deckmalereien, sowie Mosaiken, entwickelte sich in der Baukunst die in Quadratfelder gegliederte Mosaikfläche 23. Das „Löwen“-Mosaik vereint das Quadratfelderschema mit dem Zentralkompositionsschema 24. So zeigt das Diekircher Beispiel sich in einer Weiterentwicklung, hervorgerufen durch die Mehrfarbigkeit und das Einfügen eines zentralen Bildfeldes mit Mäanderumrandung. Offensichtlich ist die stilistische und räumliche Nähe einzelner Motive zu dem ornamentalen Mosaik mit pflanzlichen Motiven aus der römischen Villa Otrang aus Raum 23 von Fließem bei Bitburg, welches in die 1. Hälfte des 3. Jhs. datiert. Zwei der fünf Rosettenvarianten ähneln sich in der Farbgestaltung, Form und Setztechnik so stark, dass man von einer gleichen Vorlage oder Werkstatt sprechen möchte. Eine dritte Rosette, die Blüte mit Spitzblättern, erscheint in einer modifizierten Variante. Es fehlen die vier großen Blütenblätter. Es zeigen sich jedoch nicht nur stilistische Einflüsse des benachbarten moselländlich-rheinischen Raums, sondern auch des weiter entfernten Rhoneraums um Vienne (Frankreich) und der Schweiz. Die Datierung des „Löwen“-Mosaik aus Raum 2 der Diekircher Palastvilla in die 2. Hälfte des 2. Jahrhunderts durch Klaus Parlasca muss bezweifelt werden 25. Eine Interpretation nur anhand stilistischer Analysen und Vergleiche mit ähnlichen Mosaiken ist nicht ausreichend und bleibt hypothetisch. Zu ihrer Zementierung fehlt uns eine wissenschaftliche Auswertung der Grabungsbefunde von 1926 und 1950/51. Ver-

wertbare Parallelen liefern zwei Mosaiken aus der römischen Villa Otrang von Fließem mit insgesamt 14 Mosaiken. Zum einen ist die Formen- bzw. Vorlagengleichheit von zwei Motiven auf dem ornamentalen Mosaik mit pflanzlichen Motiven aus Raum 23 von Fließem augenscheinlich. Zum anderen zeigt ein zweites Fließemer Mosaik mit pflanzlichen und figürlichen Motiven aus Raum 19 eine Vorlagenähnlichkeit mit der Akantusranke im Schwellenband des leider neuzeitlich zerstörten Diekircher „Apsis“-Mosaik aus Raum 1.

Empreintes

der Vorbereitung bis zur der Verlegung eines Mosaik­bodens erforderten dies. Leider konnte bis heute noch keine römische Mosaizistenwerkstatt genauer lokalisiert werden.

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Schon Parlasca erkannte „eine Entwicklungsstufe, in der die durch bunte Rosetten belebten Schwarz-Weiß-Kompositionen durch ein kleines, zentrales Bildfeld bereichert wird. Dieser Vorgang ist seit dem zweiten Viertel des 2. Jahrhunderts zu belegen, doch dürfte das Diekircher Beispiel nicht zu den frühesten gehören“. Und so datierte Parlasca das Diekircher Löwenmosaik in die 2. Hälfte des 2. Jahrhunderts n. Chr., wie übrigens auch die beiden oben genannten Fließemer Mosaiken. Dabei übersah er, dass das Diekircher Beispiel sich durch eine zusätzliche Akzentuierung mittels roter Terra

Gonzenbach, von 1961, S. 59 ff; Die Blüte (schwarz, grün, rot, gelb auf weiß) unten rechts im Mosaik aus der Parzelle Fornallaz/Avenches 1863, ist identisch mit unserer farbigen Blüte. Als ob sie aus dem gleichen Vorlagenbuch stammt oder/und von dem gleichen Mosaizisten gesetzt wurde! 21 Löwendarstellungen sind ein beliebtes Motiv als mythologisches Element, wie im Kölner Dionysosmosaik zu sehen, aber auch in diversen Gladiatorenmosaiken, wie z.B. in Nennig. Griechische Mythologie: Der Kithäronische Löwe wird schließlich vom jungen Herakles kurz nach dem Auszug aus seinem Elternhaus und dem Beginn seiner Wanderungen erschlagen, welcher sich das Fell und das Haupt der erlegten Bestie aneignet: den Kopf des Löwen trägt Herakles fortan als Helm, sein Fell als Umhang. Der Kithäronische Löwe ist zu unterscheiden vom Nemeischen Löwen, den Herakles im Zuge seiner zwölf Aufgaben erlegt. Der Löwenkopfhelm und das Löwenfell sind insbesondere in der bildenden Kunst die Attribute des Herakles. 22 Katalog der römischen Mosaike aus Trier und dem Umland, 1999 Parlasca 1959, Tafel 61.3: Ein frühes undatiertes Beispiel eines Kompositionsschemas eines Schwarzweißmosaiks mit Kassettenmuster aus Köln, das dem Diekircher Löwenmosaik sehr ähnelt. Stern 1957, 1960 und 1963 Documents du Musée romain d’Avenches, 1997 Gonzenbach, von 1974, S. 6 ff; Das Mosaik Nr. 3 aus dem Haus I in OrbeBoscéaz/Ch ist mit seinem schlichten geometrischen Kompositionsschema und mit figürlichen Motive in Form von stilisierten Blüten und Knospen sehr nah am Stil des Löwenmosaik. Mosaïque Recueil d’Hommages a Henri Stern 1983 ; J. Lancha, Planche CLIII ff 23 Jahresheft des Österreichischen Archäologischen Institutes in Wien 1986/87, S. 238: „Das früheste bekannte Kassettenmosaik, das sozusagen als Leittyp gelten kann und meist auch an erster Stelle angeführt wird, ist das berühmte Löwenmosaik von Teramo.“ 24 Gonzenbach, von 1961; Tafel H/K und S. 209 ff Jahresheft des Österreichischen Archäologischen Institutes in Wien 1986/87, S. 234 ff 25 Parlasca 1959, S. 20 20

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Flechtband, zweisträhnig; 1. Hälfte 2. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat. 71 und 76) Peltenblüte mit volutenartigen Einrollungen und zungenartigen spitzen Blättchen, Mitte 3. Jh. n. Chr., Bad Kreuznach/D (26, „Gladiatoren“-Mosaik)

Dreiecke, beidseitig vielfach angetreppt; 2. Hälfte 2. Jh. n. Chr., Fließem/D (Kat 188 und 189) Lotusblüte mit volutenartigen Einrollungen und zungenartigen spitzen Blättchen, Mitte 3. Jh. n. Chr., Bad Kreuznach/D (26, „Gladiatoren“-Mosaik) Zahnschnitt als Rahmenleiste, versetzt gespiegelt (1 x 1 Steinchen); ausgehendes 3. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat 103 – „Monnus“-Mosaik, jedoch einreihig)

Zahnschnitt als Rahmenleiste (2 x 2 Steinchen); 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr.; Fließem/D (Kat 184)

Knospenblüte, Vorlagengleich mit „Löwen-Mosaik (Kat 184)

Dornenband mit drei Paar hintereinander gestellter sehr spitz ausgezogener Dreiecke, von einem Quadrat getrennt; Anfang 3. Jh. n. Chr.; Fließem/D (Kat 185) und Bous Lotusblüte mit kurzen Stilen und herzförmigen, mit Einrollungen versehenen Zwischenblätter; 3. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat 94)

„Sanduhr“ in Raute; 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr., Wiltingen/D (Kat 221)

Quadratband, übereck gestellt, vierreihig; 2. Viertel 2. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat 31, zweireihig) Raute mit eingeschriebener Raute; 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr., Fließem/D (Kat. 183)

niedriges Dreieck mit eingeschriebenem weißen, auf die Spitze gestellten Dreieck; 1. Hälfte 3. Jh. n. Chr., Trier/D (Kat 108, „Rennfahrer“-Mosaik)

Abb. 12  Früheste datierbare Belegbeispiele aus dem Trierer Raum für das „Vexiermasken“-Mosaik 22

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Vexiermaske, siehe gleiches Kompositionschema, 220-225 n. Chr. Orbe/CH 22 und Vienne 29


Nicht unerwähnt bleiben soll der kassettenartige Aufbau des „Apsis“-Mosaik mit Schwellenband aus Raum 19 von Fließem. Diesen Kompositionstypus begegnet uns auch auf den Diekircher Mosaiken. Die Bandbreite der verwendeten Ornamente, Muster, Motive und Materialien ist im gesamten römischen Reich enorm bis unübersichtlich und teilweise an keine chronologische Entwicklung gebunden, sondern sie treten auch noch regionaltypisch und sogar zeitlich versetzt auf. Für gewisse Mosaik­typen lassen sich, z.B. von Italien ausgehend, „Modeströmungen“ und Entwicklungen ausmachen, die zum Teil auf griechischen Vorbildern beruht. Ohne eine Einbeziehung grabungstechnischer Ergebnisse, wie Keramik- und Münzchronologie, bautechnischer Details, Stratigraphie usw. gelingt eine zeitliche Einordnung nur vage bis ungenügend. Wie schon oben anhand des „Löwen“-Mosaiks aufgezeigt, finden sich auch in der ländlichen Villa Otrang von Fließem Parallelen zum „Vexiermasken“-Mosaik. Diese sind jedoch nicht so eindeutig auf stilistischer Ebene, dafür findet sich aber eine konzeptionelle Verwandtschaft in seinem kasset Es gab mehrere Möglichkeiten die für das Mosaik benötigten roten Tesserae zu besorgen. Wenn kein adäquates Farbgestein zur Verfügung stand, wurde z.B. aus der Mode gekommenes reliefiertes Terra Sigillata Geschirr vom Auftraggeber bereitgestellt, oder Geschirrbruch verwendet, welches der Mosaizist in seiner unmittelbaren Umgebung einsammelte. Auch Geschirrbruch aus den Töpfereien wurde recykliert. 27 Katalog der römischen Mosaike aus Trier und dem Umland, 1999; S. 178 28 Stern 1963, S. 31 ff 29 Lancha 1981, Pl. LIII 30 Im römischen Kulturraum verehrte man den triebhaften Göttersohn in Gestalt des Bacchus - als strahlenden, jugendlichen Helden, oft einen Kranz aus Weinlaub und Reben im lockig-langen Haar. In seinem mit Raubkatzen bespannten Triumphwagen zog der Gott der Fruchtbarkeit durch die verschiedensten Weltgegenden, wo er die Bewohner mit den Segnungen des Sorgen verscheuchenden Weines beschenkte und den Weinbau heimisch machte und immer wurde er von einem Schwarm ausgelassener, lärmender Mänaden und Satyren begleitet. 31 Jahreshefte des Österreichischen Archäologischen Institutes in Wien, Band 76/2007, Norbert Franken, S. 127; S. 124: „Die sog. Wendeköpfe (engl. „double head“, franz. „tête réversible“ oder „tête-en-bas“), die zu den „Umkehrbildern“ zählen, sind zweifellos als eine besonders gelungene Sonderform des Vexierbildes (von lateinisch vexare = quälen, lagen) zu verstehen“. 32 Archaeologia Mosellana 1/1989, S. 197 ff 26

tenartigen Aufbau zum ornamentalen Mosaik aus Raum 43 der Villa Otrang. Eine ebenso enge stilistische und konzeptionelle Parallele der Diekircher Mosaiken besteht zu einem im Jahre 1883 in Besançon (Frankreich) gefundenen Mosaikfragment in den Maßen von 5,30 x 4 m 28. Der kassettenartige Aufbau mit dem übereck eingestreuten Bildfeld ähnelt dem „Vexiermasken“-Mosaik, während die Blüte mit spitz auslaufenden Blättern aus dem „Löwen“-Mosaik sich interessanterweise in einem der Bildfelder in Besançon wieder findet.

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sigillata-Steinchen 26 von anderen Beispielen abhob. Ebenso ist die Umrahmung des Bildfeldes mit einem abgetreppten, farbigen Mäanderhaken zu nennen, der erst im 3. Jahrhundert, wie z.B. im Vichtener „Musen“-Mosaik um 240 n. Chr., als Motiv die Palette erweitert. Später wurden die Fließemer Mosaiken in die 1. Hälfte des 3. Jahrhunderts datiert 27. In diese Phase der großen Bautätigkeiten hierzulande ist auch das „Löwen“-Mosaik einzuordnen.

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Mit einer seltenen Darstellung einer Vexiermaske, ein sog. Wendekopf, wurde der Besucher der Villa überrascht. Hier begegnete dem Gast ein seltener Kunstgriff, den der Künstler von hellenistischen und römischen Vorlagen aus kannte . Je nachdem, von welcher Seite auf dem Vorteppich stehend, blickte er in das Gesicht eines jungen (bartlosen Satyrs?) oder kahlköpfigen alten Mannes (bärtigen Silens?). Es sind dies dämonische Naturwesen aus dem Gefolge des Bacchus 30. Nicht zu verwechseln mit dem doppelköpfigen, vorwärts und rückwärts blickenden römischen Gott Janus (ianus). Neben dem Diekircher Beispiel sind drei weitere Spielarten des Vexier­bildes auf antiken Mosaikböden bekannt: Eins im Museum von Ascoli Piceno (Italien), ein zweites in Ecija (Spanien) und ein drittes kürzlich in Pomezia (Italien) gefundenes Beispiel 31. Spitzförmige Becher, übereck angebracht, umrahmen die Vexiermaske und ergeben augenscheinlich keinen Sinn. Vielleicht sind es stilisierte Trinkbecher, was zum Symposium passen würde, oder soll der Blick bewusst abgelenkt werden? Sie stören eher den Kompositionsaufbau und verwirren den Betrachter. Zum Glück lassen die Grabungsfotos von 1950/51 die Drehung des Bildfeldes in Ost-Westrichtung genau erkennen. Der eintretende Gast erblickte zuerst das Gesicht des jungen Satyrs. Wechselte er die Seite und schritt zu der im Osten gelegenen beheizbaren Nischenkammer, sah der Gast den kahlköpfigen und bärtigen Silen (Lehrer des Dionysos in der griechischen Mythologie). Die gegenüberliegenden Vorteppiche (triclinium), verlegt aus übereck gestellten Quadraten, erlaubten somit den Bachanten von beiden Blickrichtungen aus fröhlich dem Weingott zu huldigen und zu feiern 32.< Bildnachweis Gloesener Victor, Roth Robert, Schou Mathias, Zenner Jak und Liefgen Aloyse (Luftbild) 5; Montage: Fischer Rainer und Lucas Tom Musée National d’Histoire et d’Art 1, 2, 3, 6-13.1 Bâtiment Public/ Foto Musée National d’Histoire et d’Art 13.2 Tippmann R. 4

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Abb. 13  „Löwen“-Mosaik restauriert und als kolorierte Zeichnung von Pierre Probst 1929

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Ein frühchristlicher Ziegelstempel aus der römischen Villa von Moersdorf-„Sartdorf“ Jean Krier

Im September 1982 konnte der Grabungsdienst des Luxemburger Museums im Vorfeld der Bauarbeiten zur Errichtung der großen Zollstation an der Autobahn Luxemburg-Trier (heute: Raststätte Wasserbillig der A 1) in der nordwestlich von Wasserbillig, hoch über dem Sauertal gelegenen Flur „an de Fréinen“ einen römischen Gutshof untersuchen, bestehend aus einem Herrenhaus und sieben verschiedenen Nebengebäuden, die sich nach einem lockeren System auf ein ummauertes Areal von rund 1,7 ha verteilten 1. Die in frühflavischer Zeit entstandene Anlage wurde auch in der Spätantike weiter genutzt und erlebte, nach Aussage des Fundmaterials, noch eine letzte wirtschaftliche Blüte in valentinianischgratianischer Zeit, um dann bei den Germanenstürmen zu Beginn des 5. Jahrhunderts endgültig unterzugehen 2. Dass das Landgut „an de Fréinen“ auf den südlich, westlich und nördlich angrenzenden Hochflächen bzw. an deren Rändern, im einem Umkreis von etwa 1200 m, von weiteren größeren römischen Siedlungsstellen („Bocksbierg“, „Sernig“, „Kuerdboesch“, „Sartdorf“) umgeben war (Abb. 1), ist seit längerem bekannt 3. Auch diese Plätze, besonders der den Vicus von Wasserbillig und damit den Zusammenfluss von Sauer und Mosel dominierende „Bocksbierg“, zeichnen sich durch ein reiches Fundmaterial aus dem 4. Jahrhundert aus 4. Zuletzt (Februar 2005) hat eine dieser Siedlungen („Kuerdboesch“) einen etwa 6500 Münzen umfassenden Hortfund mit Bronzeprägungen der Kaiser Konstantin d. Gr. und Licinius I. aus der Zeit um 316/317 n. Chr. preisgegeben 5. Die zur Gemarkung der Sauerortschaft Moersdorf, Gem. Mompach, gehörende römische Siedlungsstelle „Sar(t)dorf“ wurde bereits 1917 von Christian Beck in seiner „Geschichte des Dorfes und der Pfarrei Mörsdorf“ kurz beschrieben 6. Beck vermutete, dass es sich bei dem Platz um eine römische Militärstation handelte, „die der Hunnenkönig Attila vom Erdboden mag hinweggefegt haben“ und die „bereits vor Beginn des Mittelalters dem Untergang verfallen war“  7. Der Flurname „Sar(t)dorf(f)“ 8 weist unzweifelhaft auf eine Wüstung hin, d.h. auf eine ehemalige, aufgegebene bzw. zerstörte Ansiedlung, selbst wenn,

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wie Beck andeutet, der Name in keiner mittelalterlichen oder frühneuzeitlichen Schriftquelle bezeugt ist 9. Im östlichen J. KRIER, R. WAGNER, Römisches Landgut bei Wasserbillig/Langsur „an de Fréinen“, Hémecht 35, 1983, 211-276. – Carte Archéologique du GrandDuché de Luxembourg, Feuille 19 – Mertert-Wasserbillig, Luxembourg 1983, 28 (19 A-113). 2 KRIER, WAGNER a.O. 276. – P. VAN OSSEL, Etablissements ruraux de l’Antiquité tardive dans le nord de la Gaule, Gallia suppl. 51, Paris 1992, 359-361 (154. Wasserbillig I). 3 Bocksbierg : Carte Archéologique, Feuille 19 a.O. 35 (19 B-17). – Sernig : Carte Archéologique du Grand-Duché de Luxembourg, Feuille 18 – Betzdorf, Luxembourg 1973, 29 (18 C-129). – Kuerdboesch : F. REINERT, Une découverte collatérale : Un trésor de l’époque de l’empereur Constantin Ier le Grand, Musée Info 18, Décembre 2005, 64-65. – Sartdorf : Carte Archéologique, Feuille 19 a.O. (19 A-83). – Zu den entsprechenden Fundstellen siehe auch: R. WEILLER, Monnaies antiques découvertes au Grand-Duché de Luxembourg – Die Fundmünzen der römischen Zeit im Großherzogtum Luxemburg, Berlin I, 1972; II, 1977; III, 1983; IV, 1990; V, 1996 (= FMRL). 4 Allein in WEILLERs FMRL-Bänden (a.O.) sind bereits 154 Münzen vom Bocksberg publiziert (FMRL I, 373; II, 213; IV, 244; V, 143). Von den bestimmbaren Stücken stammen 34,7 % aus der Zeit des Gallischen Sonderreiches und 63,1 % aus dem 4. Jahrhundert. Durch die Neufunde der vergangenen 16 Jahre ist die Zahl der Fundmünzen von diesem Platz noch wesentlich vermehrt worden, an der zeitlichen Verteilung dürfte sich aber kaum etwas geändert haben. Nicht auszuschließen ist, dass wir auf dem Bocksberg den Tempelbezirk für Merkur und Rosmerta annehmen müssen, welcher durch die 1826 in Wasserbillig gefundene, heute verlorene Inschrift CIL XIII 4208 (= L’Année Épigraphique 1987, 771) für das Jahr 232 n. Chr. bezeugt ist. 5 REINERT a.O. 64-65. 6 C. BECK, Geschichte des Dorfes und der Pfarrei Mörsdorf. Nach den besten Quellen bearbeitet, Luxemburg 1917. 7 BECK a.O. 9. 8 Im Ur-Kataster von um 1824 findet sich die Schreibweise „Sartdorff“: vgl. Carte Archéologique, Feuille 19 a.O. (19 A-83). Im aktuellen Kataster ist der Flurname mit der luxemburgischen Schreibweise „Sardrëf“ angegeben. – Zu Siedlungs- und Flurnamen mit der Komponente „Sar-„ bzw. „Sart-„ siehe: E. FÖRSTEMANN, Altdeutsches Namenbuch, 2: Orts- und sonstige geographische Namen, Bonn 1913-1916 (ND Hildesheim 1983), 683-684. – W. JUNGANDREAS, Historisches Lexikon der Siedlungs- und Flurnamen des Mosellandes, Trier 1962, 931-932. 9 BECK a.O. 9. 10 Carte Archéologique, Feuille 19 a.O. (19 A-83). 11 Dieses Rinnsal wird im Kataster gelegentlich mit „Schirenerbaach“, gelegentlich aber auch mit „Heselbaach“ bezeichnet. 12 Der Fundplatz wurde dem Luxemburger Museum am 10. September 1985 von Herrn Aloyse Puraye, damals Geo-Pedologe der Ackerbauverwaltung, gemeldet. 1


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Abb. 1  Auszug aus den Blättern 18 und 19 der Carte Archéologique du Grand-Duché de Luxembourg mit den Fundstellen „an de Fréinen“ (1), „Bocksbierg“ (2), „Sernig“ (3), „Kuerdboesch“ (4) und „Sartdorf“ (5) (© Administration du Cadastre / MNHA)

Bereich des bis September 2006 als Viehweide genutzten Areals zeichneten sich deutlich mehrere Steinrauschen mit römischen Ziegelfragmenten ab (Abb. 2), welche auf die Standorte von römischen Gebäuden hindeuteten 10. Besonders der östlichste der Schutthügel von etwa 30 m Durchmesser war als markante Erhebung im Gelände zu erkennen, dicht bewachsen mit Sträuchern, Hecken und kleinen Bäumen.

des „Kuerdboesch“ (bei 311 m über NN) an. Der erst seit 1985 bekannte römische Siedlungsplatz 12 an der Nordostseite des „Kuerdboesch“ liegt bei 296 m über NN, in knapp 400 m Entfernung, direkt gegenüber „Sartdorf“. Nach Südosten bot der Platz einen einzigartigen Fernblick über das Sauer- und Moseltal hinweg bis nach Konz an der 7,5 km entfernten Einmündung der Saar in die Mosel.

Topographisch erstreckt sich die Flur „Sartdorf“ südlich der bis auf 290 m über NN ansteigenden Hochfläche des „Häreboesch“ auf einem nur knapp 250 x 130 m großen Südsüdwesthang, welcher von 270 bis etwa 255 m über NN sanft zum Taleinschnitt eines kleinen, temporär wasserführenden Bachlaufs 11 hin abfällt. Auf der gegenüberliegenden Talseite steigt das Gelände dann wieder steil bis zum höchsten Punkt

Geologisch befindet sich die Flur „Sartdorf“ im Übergangsbereich zwischen Keuper und Hauptmuschelkalk. Der vorzügliche Dolomit-Kalkstein aus dem Untergrund wird seit einigen Jahrzehnten im Bereich des östlichen angrenzenden „Heselbierg“ durch die Schotterwerk Moersdorf S.à r.l. industriell abgebaut. Die geplante Erweiterung des Schotterwerks nach Westen hin, auf das „Sartdorff“-Gelände (Kataster-

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Abb. 2  Das „Sartdorf“-Gelände kurz nach Beginn der Ausgrabungen im September 2006 (© MNHA)

Nr. 1461/2924), welches sich bis Anfang 2006 im Besitz der Kirchenfabrik Moersdorf befand, brachte die Archäologen des Nationalmuseums dann auf den Plan. Bereits bei einem ersten Vorgespräch im Jahr 2004 wurde darauf hingewiesen, dass eine großflächige Ausgrabung im Vorfeld der Erweiterungsarbeiten des Steinbruchs unumgänglich sei. Sowohl die Betreiber des Schotterwerks als auch das Planungsbüro ENECO und die Gemeinde Mompach sagten ihre Unterstützung zu und versprachen, das Museum über die weiteren Planungen auf dem Laufenden zu halten 13. Die Zusammenarbeit, insbesondere mit den Mitarbeitern des Schotterwerks, sollte in den nachfolgenden Jahren dann auch vorbildlich klappen. Nachdem die Schotterwerk Moersdorf S.à r.l. im Februar 2006 das für die Erweiterung ihres Werksgeländes vor­ gesehene Areal erworben und die notwendigen Betriebsgenehmigungen beantragt hatte, konnte auch mit der Vorbereitung der archäologischen Untersuchungen begonnen werden. Im Vorfeld der eigentlichen Ausgrabungsarbeiten beauftragte das Nationalmuseum die spezialisierte Firma Posselt & Zickgraf aus Marburg mit der Durchführung von flächendeckenden geophysikalischen Prospektionen auf dem ganzen Gelände. Bei diesen Messungen, die zwischen dem

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2. und dem 11. Mai 2006 durchgeführt wurden, konnte ein Areal von 2,9 ha geomagnetisch bzw. 1,9 ha geoelektrisch untersucht werden. Die kombinierte Auswertung der Ergebnisse dieser unterschiedlichen Prospektionsmethoden erlaubte es 14, die römische Bebauung des „Sartdorf“-Geländes auf dessen östliche Hälfte einzugrenzen und mehrere massive Steinstrukturen sowie weitere archäologische Befunde nachzuweisen. Insbesondere konnten zwei in Innern unterteilte, offensichtlich noch recht gut erhaltene Gebäude festgestellt werden, von denen das erste an der Gelände­ oberfläche kaum zu erkennen war. Die präzise Einhängung der Ergebnisse der geophysikalischen Prospektionen in das Landeskoordinatennetz schuf eine ideale Ausgangsbasis für die geplanten archäologischen Ausgrabungen. Nach Genehmigung der benötigten Kredite für die verbleibenden Monate des Jahres 2006 wurde am 11. September 2006 mit der eigentlichen Ausgrabung begonnen 15. Dank des großen Entgegenkommens der Verantwortlichen des Schotterwerks Moersdorf konnten die Grabungsarbeiten in vier Kampagnen, vom 11. September bis zum 22. Dezember 2006, vom 12. März bis zum 21. Dezember 2007, vom 4. April bis zum 19. Dezember 2008 und schließlich vom


Es ist nicht beabsichtigt, an dieser Stelle einen umfassenden Überblick über die Ergebnisse der überaus erfolgreichen Ausgrabungen von September 2006 bis Juli 2009 zu geben. Um jedoch das Fundstück, welches im Rahmen dieses Beitrags ausführlicher behandelt werden soll, in einen größeren kulturhistorischen Zusammenhang einordnen zu können, ist es unerlässlich, die chronologische Entwicklung der Moers­ dorfer Anlage zumindest in groben Zügen zu umreißen. Auch wenn die insgesamt 344 römische Prägungen umfassende Münzliste aus Moersdorf mit einem As des Germanicus und einer imitierten Lyoner Altarmünze des Tiberius einsetzt, kann vor allem aufgrund der Befunde in Gebäude 2 davon ausgegangen werden, dass die römische Anlage in „Sartdorf“ erst nach dem so genannten Bataveraufstand, d.h. in flavischer Zeit entstand. Gebäude 1 bestand zunächst nur aus einem einzelnen recht­ eckigen Raum von 11,80 x 9,30 m Außenmaß (Raum 1), um dann im Laufe des 2. Jahrhunderts an drei Seiten symmetrisch mit vier weiteren Räumen ausgebaut zu werden (Räume 2-5) und nun eine Fläche von 19,70 x 13,70 m zu bedecken. Aufgrund des reichen Fundmaterials, darunter einige gut erhaltene Eisenwerkzeuge, kann davon ausgegangen werden, dass das Gebäude für hauswirtschaftliche Zwecke genutzt wurde. Nach Auskunft der Keramik und der Münzen wurden zumindest die Räume 2, 3 und 4 nur bis in die Zeit des so genannten Gallischen Sonderreiches in der zweiten Hälfte des 3. Jahrhunderts genutzt und dann, nach einer Zerstörung des Mauerwerks, aufgegeben. Aufgrund des schlechten Erhaltungszustandes von Raum 5 kann nicht sicher gesagt werden, ob diese lang rechteckige Räumlichkeit von 13,70 x 4,40 m noch in der Spätantike weitergenutzt wurde 16. Im Innern der Ruine des ursprünglichen Kernbaus von Gebäude 1 (Raum 1) wurde in der ersten Hälfte des 4. Jahr­hunderts ein von sechs massiven Pfosten (Durchmesser: 30-35 cm) getragener Holzbau von 5,50 x 7,90 m errichtet 17, welcher aufgrund der Befunde und des reichen Fundmaterials als Werkhalle angesprochen werden kann. Da die recht umfangreiche Münzserie aus diesem Kontext nur bis in die 50er Jahre des 4. Jahr­hunderts reicht, dürfte das Gebäude nach den Germaneneinfällen von 355/356 n.Chr. aufgegeben worden sein.

Die Baugeschichte von Gebäude 2 (Abb. 3) ist noch sehr viel komplexer. Dieser rund 40 m östlich von Gebäude 1 gelegene, aber genauso orientierte Bau wurde allem Anschein nach in vespasianischer Zeit als (annähernd quadratisches) Wohngebäude von 14,40 x 15 m errichtet und bestand nur aus zwei Räumen, einer langrechteckigen Vorhalle (14,40 x 3,30 m) und einem Hauptraum (14,40 x 11,10 m), welcher in der Südecke einen kleinen rechteckigen Keller mit Treppenhaus, Nischen und Lichtschacht aufwies. Offenbar noch vor der Mitte des 2. Jahr­hunderts wurde dieser Bau fast komplett bis auf die Grundmauern abgetragen und der kleine Keller mit seinem Treppenschacht sorgfältig verfüllt.

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29. Juni bis zum 30. Juli 2009, zu einem erfolgreichen Abschluss gebracht werden. Vor allem der außergewöhnlich gute Erhaltungszustand von Gebäude 2 zog die Untersuchungen in Moersdorf weit über den ursprünglich vorgesehenen Zeitplan hinaus in die Länge. Nicht unerwähnt bleiben soll aber, dass bereits ab Mitte Juni 2008 der größte Teil des „Sartdorf“-Areals für die industrielle Nutzung durch das Schotterwerk freigegeben werden konnte.

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An gleicher Stelle und unter Verwendung zweier Mauerzüge des Vorgängerbaus (Frontmauer der Vorhalle bzw. Zwi­ schenmauer zwischen Vorhalle und Hauptraum) wurde dann eine regelrechte Portikusvilla mit Eckrisaliten vom Typ Bollendorf errichtet 18. Der Neubau bestand aus einer Portikus (Raum 8) von 9,50 x 3,30 m, zwei Eckrisaliten (Räume 3 u. 5) von jeweils 4,90 x 4,70 m sowie einem dahinter liegenden Hauptraum (Raum 2) von 16,50 x 10,90 m. Ob die erste Phase von Raum 1 ebenfalls bereits zu diesem Neubau gehörte, ist nicht ganz sicher. In der Osthälfte dieses (im Innern) zunächst 9,80 x 3,30 m großen Raumes befand sich ein zweiphasiger Keller 19 (Innenmasse: 3,90 x 3,30m), welcher unmittelbar in der Verlängerung des kleinen Kellers des Vorgängerbaus errichtetet worden war, dessen Sohle aber um 25 cm tiefer lag. An den NO-Risaliten wurde in einer weiteren Bauphase der 5,15 x 4,25 m große Raum 7 angebaut, der seinerseits schließlich noch eine Erweiterung von

Auch an dieser Stelle sei dem Betriebsleiter des Schotterwerks Moersdorf, Uwe Bälder, den Mitarbeitern des Planungsbüros ENECO sowie der Bürgermeisterin der Gemeinde Mompach, Irma Krippes, sehr herzlich gedankt. 14 B. ZICKGRAF, N. BUTHMANN, Archäologisch-geophysikalische Prospektion in der Flur Sartdorf, bei Moersdorf-Mompach, Luxembourg im Mai 2006, Archäologisches Gutachten, Marburg Juli 2006. 15 Die örtliche Grabungsleitung lag in den Händen des Verfassers, zeitweise assistiert von Franziska Dövener. Die eigentlichen Grabungsarbeiten wurden ausgeführt von einer bewährten Mannschaft der Firma Peller & Schmitz aus Grevels. Allen beteiligten Grabungshelfern sei für ihre ausgezeichnete Mitarbeit und ihr großes Engagement, bei oft widrigen Bedingungen, sehr herzlich gedankt. Die Vermessungsarbeiten wurden von K. Sandri vom Büro J. Kneip & Associés sowie abschließend von M. Paulke vom MNHA durchgeführt 16 Die noch recht gut erhaltene, an der Nordwest-Seite des Raumes aus wieder verwendetem Baumaterial (Steine, Schieferplatten, Dachziegel) errichtete Ofenanlage könnte darauf hinweisen, dass zumindest dieser Raumteil noch im 4. Jahrhundert weiter genutzt wurde. 17 Die zugehörigen Pfostengruben von über 1 m Durchmesser waren 0,80 m tief. 18 Vgl. etwa P. HENRICH, Die römische Besiedlung in der westlichen Vulkaneifel, Trierer Zeitschrift Beiheft 30, Trier 2006, 25. 19 Die Zweiphasigkeit lässt sich an der Umgestaltung des Treppenhauses mit zwei verschiedenen Kellereingängen nachweisen. 13

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Abb. 3  Gebäude 2 von Moersdorf-„Sartdorf“ während der Ausgrabung im Juli 2008 mit den Fundstellen des großen Hortes (H) und des Ziegelstempels () (© MNHA)

5 x 3,80 m an der Nordseite erhielt (Raum 4) 20. Ob der an der Südseite von Raum 5 angefügte Raum 6 (4,50 x 4 m), dem fast die ganze NO-Hälfte der Portikus weichen musste, noch im Laufe des 3. Jahr­hunderts oder erst zu Beginn des 4. Jahr­ hunderts errichtet wurde, ist nicht mehr nachzuweisen. Mit einer maximalen Ausdehnung von 24,20 x 15,70 m bestand das Gebäude in seiner Funktion als Wohnhaus jedenfalls bis in die zweite Hälfte des 3. Jahr­hunderts. Ob der Bau bei den verheerenden Germaneneinfällen in den 270er Jahren in Mitleidenschaft gezogen und teilweise zerstört wurde, kann nicht bewiesen werden 21. Sicher ist aber, dass der in Raum 1 gelegene Keller in dieser Zeit aufgegeben und der südliche Außengiebel des Gebäudes niedergerissen wurde. Das spärliche Fundmaterial aus den Räumen 3, 4 und 7 spricht auch nicht für deren Weiternutzung in der Spät­antike. Ganz anders sieht es dagegen im restlichen Teil des Gebäudes aus. Um die Wende vom 3. zum 4. Jahrhundert wurde die Nutzung der Räume 1, 2, 5 und 8 wieder aufgenommen (und Raum 6 neu errichtet?). Mit den Instandsetzungsarbeiten hängen auch verschiedene Baumaßnahmen aus dieser Zeit zusammen. Zunächst wurde die südliche Außenwand von

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Raum 1 um gut einen Meter nach außen versetzt und mit den östlichen bzw. westlichen Eckpartien neu aufgebaut. In der Südecke von Raum 2, über dem Treppenhaus des Kellers des Vorgängerbaus wurde aus wieder verwendetem Baumaterial 22 eine große Darre von 2,70 x 1,85 m errichtet. Eine an die Ostwand dieses Raumes angebaute 2,30 x 3,30 große Ofenlage mit vorgelagerter Feuerung gehört wohl ebenfalls in diese Umbauphase, genauso wie die beiden Herdstellen von 1,40 x 1,20 m an der Nordwand. In der Nordecke von Raum 5 wurde ein im Innern 1,10 x 1,50 großes Wasserbecken in­ stalliert. In der Südecke von Raum 6 war bei der Ausgrabung noch ein 1,40 x 1,10 m großes Teilstück eines sehr sorgfältig ausgeführten Estrichfußbodens von der ursprünglichen Ausstattung des Raumes erhalten. Anlässlich dieser Bauarbeiten erhielten die weiter genutzten Räume des Gebäudes mit Sicherheit auch neue Dächer. Insgesamt gewinnt man den Eindruck, dass Gebäude 2 in dieser Phase hauptsächlich für diverse handwerkliche Aktivitäten genutzt wurde. Ob der Fund (MNHA Inv. 2006-76/888) einer germanischen Armbrustspiralfibel (Abb. 4) aus dem frühen 4. Jahrhundert 23 in einer Brandschicht in der Ostecke von Raum 2 ausreicht um zu vermuten, dass sich neue Siedler in der Villenanlage von „Sartdorf“ eingerichtet hatten, sei dahin gestellt.


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4. Jahr­hunderts, dass in dieser Zeit noch ein reges Leben in dem Gebäude herrschte. Besonders in Raum 6 wurden noch größere bauliche Veränderungen vorgenommen 24. Außerdem wurde die Darre in Raum 2 aufgegeben und ihr Unterbau mit großen Kalksteinplatten abgedeckt. Zusätzliche kleinere Feuerstellen entstanden in den Räumen 1 und 2. Der zeitliche Rahmen für diese letzte Nutzungsphase ergibt vor allem aus einer recht dichten Münzserie mit Prägungen aus der Zeit von Valentinian I. bis Theodosius, Arcadius und Honorius. Die mit etwa zwanzig verschiedenen Mustern überraschend gut vertretene rädchenverzierte Terra Sigillata aus

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Eine genauere Eingrenzung des Zeitpunkts der Errichtung der einzelnen Anbauten ist leider nicht möglich. 21 Der Befund in den Räumen 2 und 3 von Gebäude 1 spricht dagegen schon eher für eine Zerstörung in den Jahren 275/276. 22 U.a. war an der linken Wange des Feuerungskanals der Darre ein toskanisches Kapitell aus Sandstein wahrscheinlich von einer der Säulen der ehemaligen Portikus verbaut worden. 23 Vgl. M. SCHULZE, Die spätkaiserzeitlichen Armbrustfibeln mit festem Nadelhalter (Gruppe Almgren VI, 2), Antiquitas Reihe 3 Bd. 19, Bonn 1977, Gruppe 169. 24 Der Raum wurde durch eine tief gründende und sorgfältig gebaute, 0,70 m breite Mauer unterteilt 20

Abb. 4  Germanische Fibel aus Moersdorf-„Sartdorf“ (© MNHA)

Wurde bereits darauf hingewiesen, dass Gebäude 1 nach den Germaneneinfällen von 355/356 nicht weitergenutzt wurde, so war dies bei Gebäude 2 ganz anders. Selbst wenn dort wahrscheinlich ebenfalls ein gewisser Einschnitt in der Mitte der 350er Jahre festzustellen ist, so zeigt die ungewöhnlich große Anzahl von Fundstücken aus der zweiten Hälfte des

Abb. 5  Bronzegarnituren von militärischen Gürteln aus Moersdorf-„Sartdorf“ (© MNHA)

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Abb. 6  Der große Hortfund aus Moersdorf-„Sartdorf“ (© MNHA)

den Argonnen 25 sowie die übrige Gebrauchskeramik runden dieses Bild ab. Diverse militärische Kleinfunde (Abb. 5), vor allem bronzene Gürtelgarnituren (MNHA Inv. 2006-76/407, 449 + 615), verdeutlichen außerdem den speziellen Hintergrund, vor dem sich das Alltagsleben der Landbevölkerung in den letzten Jahrzehnten des 4. Jahr­hunderts, im Umfeld der nur 10 km entfernten Kaiserresidenz in Trier abspielte. Eine reiche Anzahl von eisernen Werkzeugen und sonstigen Geräten besonders aus Raum 2 des Gebäudes belegt die große Vielfalt der hauswirtschaftlichen Aktivitäten der in dieser Zeit in „Sartdorf“ ansässigen Bevölkerungsgruppe. Vor allem ein aus etwa vierzig Einzelobjekten zusammengesetzter Hortfund (MNHA Inv. 2006-76/407 + 646), welcher auf einer der großen Platten der Abdeckung der ehemaligen Darre in der Südecke von Raum 2 deponiert worden war, ermöglicht es das Bild zu präzisieren (Abb. 6): neben Schusterwerkzeugen (Amboss, Hammer, Messer, Pfriem) umfasst der Hort auch gartenbauliche bzw. landwirtschaftliche Geräte (Kreuzhacke, Jäthacke, Dengelstock, Messer, Viehglocken), Objekte zur Holz- (Äxte, Meißel, Löffelbohrer, Hammer) und Metallverarbeitung (Feile, Rohlinge). Zu welchem Zweck die drei Schöpfgefäße (2 aus Eisen, 1 aus Bronze) und der Spanner (?) dienten ist unklar.

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Neben der Vielzahl von Einzelfunden, welche die Anlage von „Sartdorf“ bereits deutlich von der Nachbarvilla „an de Fréinen“ abhebt 26, hat die Grabung im Herbst 2008 dann aber noch einen Fund erbracht, welcher in seiner Art bisher äußerst selten in den nordwestlichen Provinzen des römi­ schen Imperiums vorkommt. Es handelt sich dabei um einen recht gut erhaltenen Ziegelstempel (MNHA Inv. 200676/601) in Form eines Christogramms (Abb. 7). Bereits am 12. Oktober 2008 fanden die Grabungsarbeiter im Innern der oben kurz beschriebenen großen Ofenanlage in Raum 2, in einer dicken Brand- und Zerstörungsschicht, drei aneinander passende Fragmente eines rötlichorangefarbenen Flachziegels, wohl einer Tegula, von denen das linke Bruch­ stück etwas weniger als die Hälfte eines runden Ziegelstempels von (an der Bruchkante) 3,35 cm Durchmesser aufwies, welcher im Feld drei sternförmig angeordnete Hasten zeigte. Eine Woche später, am 19. Oktober 2008, fand der Verfasser auf dem Haufen der ausgesonderten größeren Ziegelfragmente aus dem gleichen Fundzusammenhang ein anpassendes Bruchstück mit einem weiteren Teil des Stempels, der nun bereits zu 4/5 komplett war und eindeutig ein Christogramm präsentierte. Bei einer am 22. Oktober 2008 auf dem Abraumhaufen durchgeführten, gezielten Suche konnte ei-


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Abb. 7  Tegulafragmente mit frühchristlichem Ziegelstempel aus Moersdorf-„Sartdorf“ (© MNHA)

ner der Arbeiter schließlich nach kurzer Zeit auch noch das letzte fehlende Stück des Stempels entdecken (Abb. 8). Weitere anpassende Fragmente des Ziegels, dessen Ton sich einerseits durch eine sehr feine weiße Sandmagerung z. T. mit Goldglimmerpartikeln, andererseits aber durch zahlreiche grobe Einschlüsse, u. a. organischer Natur, auszeichnet 27, konnten im Nachhinein nicht mehr gefunden werden. Nach dem erhaltenen Teilstück (23 x 20,5 cm) zu urteilen, dürfte der Stempel ziemlich zentral auf der Tegula gesessen haben, rechtwinklig zu den Randleisten.

Dem Luxemburg seit langem freundschaftlich verbundenen Kollegen L. Bakker sei sehr herzlich für die Bestimmung eines ersten Teils der Moersdorfer Rädchen-Sigillaten gedankt. 26 KRIER, WAGNER a.O. 242-271. 27 Über eine Tonanalyse ließe sich wahrscheinlich der Standort des Produktionsbetriebs eingrenzen. Die nächstgelegenen römischen Ziegeleien befinden sich im 4,8 km entfernten Temmels an der Mosel (Carte Archéologique, Feuille 19 a.O. [19 B-90]) bzw. im 8 km entfernten Herborn-„Rout Aerd“ (Carte Archéologique, Feuille 18 a.O. [18 B-21]. – J. KRIER, Ziegelstempel des Sklaven Optatus aus Luxemburg, Hémecht 33, 1981, 483-486). 25

Abb. 8  Detailaufnahme des frühchristlichen Ziegelstempels aus Moersdorf„Sartdorf“ (© MNHA)

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Der leicht ovale Stempel (3,45 cm breit, 3,17 cm hoch) war stark linkslastig in die Oberfläche des noch nicht gebrannten Ziegels eingedrückt worden, d.h. während er am rechten Rand nur etwa 1 mm tief sitzt, ist er am linken Rand 4,6 mm eingetieft. Man könnte demnach davon ausgehen, dass der Stempel im Produktionsbetrieb von einem Linkshänder angebracht wurde. Als Matrize wurde ein ovaler Stempelstock wahrscheinlich aus Hartholz (Ahorn, Obstbaum, Buchsbaum o. ä.) benutzt 28, in welchen die Zeichnung des 3,16 cm hohen Christogramms im Negativ eingeschnitzt worden war. Der Kreis, der das Christogramm im Abdruck umrahmt, ergab sich aus der spezifischen Form der Stempelstocks. Entdeckt wurde der Ziegel mit dem Stempel in einer fundreichen Schutt- und Brandschicht, welche das Ende der römi­ schen Siedlungsaktivitäten in „Sartdorf“ besiegelt und daher wohl mit der Zerstörung der Anlage im ersten Jahrzehnt des 5. Jahr­hunderts zusammenhängt. Damit dürfte sicher sein, dass der gestempelte Dachziegel aus der letzten Umbauphase von Gebäude 2 stammt, die nach 355/356 n. Chr. anzusetzen ist. Diese Datierung passt vorzüglich zu dem, was wir aufgrund anderer Fundgattungen für das Aufkommen und die Verbreitung des frühchristlichen Motivs des ChristusMonogramms 29 an Mosel und Rhein annehmen müssen. Generell wird im Christogramm das Symbol gesehen, welches Konstantin I., offenbar nach einer Traumvision, im Oktober des Jahres 312 im Vorfeld der Entscheidungsschlacht gegen seinen Widersacher Maxentius an der Milvischen Brücke in Rom, auf den Schilden seiner Soldaten und auf Feldzeichen anbringen ließ, um so, mit dem Beistand Christi, den Sieg in der Schlacht zu erringen 30. Wenn das so genannte konstantinische Christogramm in Kleinasien und in Rom auch bereits im 3. Jahrhundert vorkommt 31, so kann aber kein Zweifel daran bestehen, dass das Symbol im Westen des Reiches erst während der Regierungszeit Konstantins d. Gr. nach und nach eine weitere Verbreitung fand, besonders nachdem es auch auf Münzbildern verwendet wurde. Auf Prägungen der Münzstätte Trier taucht das Christogramm erstmals um 339/340 n. Chr. und dann wieder ab 347 n. Chr. auf, zunächst allerdings nur auf Silberstücken (Siliquen und Miliarensen) 32. Diese Prägungen zeigen auf der Rückseite den stehenden Kaiser mit einer Standarte in der Rechten (‚labarum’), auf welcher zweifelsfrei das Chri­ stogramm dargestellt ist. Die ab 348 ausgegebenen Bronzeprägungen der Trierer Münzstätte, auf denen das ChristusMonogramm erscheint, sind auch im Fundmaterial von Moersdorf gut vertreten. Die Rückseite einer Maiorina des Kaisers Constans I. von 348 (Abb. 9) zeigt den Kaiser stehend auf einem Schiff, das von einer Victoria gesteuert wird 33. Mit

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der linken Hand hält er wiederum das Feldzeichen mit dem Christogramm, während er in der Handfläche der Rechten eine kleine Victoria auf einem Globus trägt. Mehrere sehr gut erhaltene, im Jahr 353 in Trier geprägte Maiorinen des Constantius II. aus „Sartdorf“ tragen 34 auf ihren Rückseiten (Abb. 10), neben der Legende ‚SALVS AVG(usti) NOSTRI’, erstmals eine rein christliche Darstellung: ein großes Christo­ gramm eingerahmt von A (= Alpha) und Ω (= Omega), den Anfangs- bzw. Schlußbuchstaben des griechischen Alphabets, welche nach der Apokalypse des Johannes Christus als Anfang und Ende aller Dinge bezeichnen 35. Parallel zum Erscheinen des Christogramms auf kaiserlichen Münzen, taucht das Christus-Monogramm nun an Mosel und Rhein auch vermehrt auf einer Vielzahl von Objekten aus anderen Lebensbereichen auf. In erster Linie sind in diesem Zusammenhang eine ganze Reihe von frühchristlichen Grabinschriften hauptsächlich aus Trier zu nennen 36. Das Christogramm begegnet aber auch auf Schmuckstücken (Fingerringen, Fibeln, Anhängern), auf Zierbeschlägen, auf Spielsteinen u. ä. 37. Zu nennen sind daneben auch vereinzelte

N. HANEL, U. TEGTMEIER, A. BETHKE, Stempelstöcke für Ziegel in römi­scher Zeit. Archäologische Aspekte und experimentelle Beobachtungen, Kölner Jahrbuch 37, 2004, 449-461. 29 Das Christogramm ist gebildet aus einer Ligatur der Anfangsbuchstaben (X = Chi und P = Rho) des griechischen Namens für Christus (= ΧΡΙΣΤΟΣ). – J. GARBSCH, B. OVERBECK, Spätantike zwischen Heidentum und Christentum, Ausstellungskataloge der Prähistorischen Staatssammlung Bd. 17, München 1989, 143-154. 30 Vgl. z.B.: R. TURCAN, Constantin en son temps. Le Baptême ou la Pourpre ?, Dijon 2006, 147-162. 31 A. BINSFELD, VIVAS IN DEO. Die Graffiti der frühchristlichen Kirchenanlage in Trier, Die Trierer Domgrabung Bd. 5 (= Kataloge und Schriften des Bischöflichen Dom- und Diözesanmuseums Trier Bd. 7), Trier 2006, 39 mit Anm. 198. - C. SCHMIDT, Ringe und Ringplatten mit frühchristlichen Motiven aus der Sammlung C.S., in: A. DEMANDT, J. ENGEMANN (Hrsg.), Konstantin der Große, Ausstellungskatalog Trier, Mainz 2007, CD-Rom Kat.-Nr. IV.1.33. 32 K.-J. GILLES, Das Christentum im Spiegel der in Trier geprägten Münzen, in: Trier, Die Geschichte des Bistums I, Die Anfänge, Straßburg 1994, 40-41. 33 GILLES a.O. 41. 34 Das gleiche Rückseitenmotiv, allerdings mit einer anderen Legende, erscheint im gleichen Jahr auf Maiorinen der Usurpatoren Magnentius und Decentius aus den gallischen Münzstätten Trier, Amiens, Lyon und Arles. 35 Zu diesen Prägungen und ihrer propagandistischen Aussage siehe: K.-J. GILLES, Die Aufstände des Poemenius (353) und des Silvanus (355) und ihre Auswirkungen auf die Trierer Münzprägung, Trierer Zeitschrift 52, 1989, 377-386. – H. HEINEN, Frühchristliches Trier. Von den Anfängen bis zur Völkerwanderung, Trier 1996, 147-149. 36 N. GAUTHIER, Belgique Première, Recueil des inscriptions chrétiennes de la Gaule antérieures à la Renaissance carolingienne I (= RICG I), Paris 1975, 50-56 § 43. 37 Vgl. T.K. KEMPF, W. REUSCH (Hrsg.), Frühchristliche Zeugnisse im Einzugsgebiet von Rhein und Mosel, Trier 1965. – H. CÜPPERS, Alte und neue Funde aus dem frühchristlichen Trier, Funde und Ausgrabungen im Bezirk Trier 13, Kurtrierisches Jahrbuch 21, 1981, 24*-28*. – DERS., Kleinfunde mit 28


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Abb. 9  Rückseite einer Maiorina des Kaisers Constans I. aus Moersdorf-„Sartdorf“ (© MNHA)

Abb. 10  Rückseiten von drei Maiorinen des Kaisers Constantius II. aus Moersdorf-„Sartdorf“ (© MNHA)

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Graffiti auf Terra Sigillata-Gefäßen aus Trier 38 sowie vor allem die diversen, in den Verputz eingeritzten Christogramme aus der frühchristlichen Kirchenanlage unter Lieb­­frauen in Trier 39. Bei den spätantiken Tonlampen mit Christogramm handelt es sich um Importstücke aus dem Mittelmeerraum 40.

Bereits Ende der 1980er Jahre entdeckte der Verfasser in den Altbeständen des Luxemburger Museums einen Spielstein aus Bein (Abb. 12) von 3,2 cm Durchmesser und 0,29-0,44 cm Dicke (MNHA Inv. 1900-2/964), der auf der polierten Oberseite ein nur flüchtig eingeritztes Christogramm von 2,9 cm Höhe trägt. Es handelt sich dabei vermutlich um einen Fund der zweiten Hälfte des 19. Jahr­hunderts, ebenfalls aus Dalheim (ehem. Sammlung E. Dupaix ?) 43. Das dritte Stück ist gleichfalls ein Altfund (Abb. 13), welcher erst im März 2006 in den alten Glasbeständen des Luxemburger Museums aufge­ spürt und dann nachinventarisiert wurde (MNHA Inv. 200617). Auf der unteren, noch 1,05 cm hohen Hälfte eines in einer Form gepressten (oder gegossenen) Spielsteins (Durchmesser: 1,77 cm) aus kornblumenblauer, leicht transparenter Glaspaste ist im von einem wulstigen Rand (Höhe: 3 mm) umgebenen, um 0,8 mm vertieften Feld etwa die Hälfte eines Christogramms erhalten, welches in einen feinen Kreis eingeschrieben war 44. Die genaue Provenienz dieses sicher Luxemburger Stücks ist nicht mehr zu ermitteln.

Abb. 11  Bronzefingerring aus Dalheim-„Pëtzel (© MNHA)

Aus Luxemburg waren bisher erst drei Kleinfunde der Spätantike bekannt, auf denen Christogramme dargestellt sind. Bereits 1980 hatte R. Weiller einen kleinen bronzenen Siegelring publiziert (Abb. 11), der kurz zuvor von einem Privatsammler in Dalheim-„Pëtzel“ gefunden worden war und der auf der nur 1,15 cm großen, runden Schmuckplatte ein spiegelbildliches Christogramm über einem Schiff (oder einem Thron ?) zeigt 41. Zu diesem besonderen Schmuckstück wurde im Katalog der Trierer Konstantin-Ausstellung von 2007 eine ausgezeichnete Parallele publiziert, die vermutlich vom Balkan stammt 42.

Abb. 12  Beinerner Spielstein aus Dalheim-„Pëtzel (© MNHA)

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Abb. 13  Spielstein aus hellblauer Glaspaste (© MNHA)

Als Ziegelstempel war das Christus-Monogramm in den nordwestlichen Provinzen des römischen Reiches bisher offenbar nur in Straßburg belegt (Christogramm mit A und Ω, in Spiegelschrift) 45. Die präzise Zeitstellung der Straßburger Stempel (zweite Hälfte 4. / 5. Jh. ?) ist nicht gesichert 46. Ein im südgallischen Arles gefundenes Bruchstück mit einem Stempel der Ziegelei „CLAVD/IANA“ (Abb. 14), zeigt in der Mitte zwischen den Buchstaben der ersten Zeile ein Chri­­stogramm. Dieses Fragment, welches wahrscheinlich aus der frühchristlichen Nekropole der Alyscamps in Arles stammt, wird vermutungsweise ins 5. Jahrhundert datiert 47. Ansonsten scheint das Christogramm als Bildmotiv nur auf Ziegelplatten des 4. - 7. Jh. aus dem Mittelmeerraum vorzukommen 48.


Empreintes Abb. 14  Ziegelstempel aus Arles (© Musée de l’Arles et de la Provence antiques)

Der einzige bisher bekannte frühchristliche Ziegelstempel aus dem weiteren Umfeld der Kaiserstadt Trier wurde bereits 1874 auf dem Gelände einer römischen Villa („auf dem runden Witthum“) zwischen Tettingen-Butzdorf und Sinz, auf einem Plateau hoch über dem Moseltal bei Nennig gefunden. Er kam seinerzeit in die Sammlungen der Trierer Gesellschaft für Nützliche Forschungen und wird heute im Rheinischen Landesmuseum in Trier aufbewahrt (Inv. G I C a165) 49. Das Bruchstück einer Tegula (Abb. 15) trägt in der Mitte und fast parallel zu den Randleisten einen mindestens 14,5 cm langen und 3 cm hohen Rechteckstempel. Die erhabenen Schriftzeichen der linksläufigen Aufschrift sind 1,4 cm hoch. Dem eigentlichen Text ist ein Rechteck mit eingeschriebenem X vorangestellt. Der Text des am linken Ende unvollständigen Stempels lautet „VIVAS IN D[eo]“ (= Du mögest leben in Gott). Bei dieser in der Spätantike weit verbreiteten Formel handelt es sich unzweifelhaft um eine christliche Akklamation 50. Im Falle des Dachziegels von Tettingen-Butzdorf sollte also mit dem von außen lesbaren Stempel der Segen Gottes auf die Hausbewohner herab gerufen werden. Eine „VIVAS“-Akklamation befindet sich auch als Graffito im Standring einer rädchenverzierten Terra SigillataSchüssel der zweiten Hälfte des 4. Jahrhunderts, von der am 20. Februar 1966 ein Fragment als Oberflächenfund auf dem Gelände des römischen Vicus in Dalheim zu Tage kam (Abb. 16). Das 7,72 x 7 cm große Bruchstück gelangte im Oktober 1967 mit der Sammlung R. Weiller ins Luxemburger Museum (MNHA Inv. 1967-65/59). Von der im Innern

Christogramm, in: Trier, Kaiserresidenz und Bischofssitz, Ausstellungskatalog Trier, Mainz 1984, 242-243 Kat.-Nr. 130. – H.-J. KANN, Einige frühchristliche Kleinfunde aus Trier, Kurtrierisches Jahrbuch 37, 1997, 47-60. - S. FAUST, Ein frühes Zeugnis des Christentums in Trier, Funde und Ausgrabungen im Bezirk Trier 36, 2004, 68-70. – S. RISTOW, Frühes Christentum im Rheinland. Die Zeugnisse der archäologischen und historischen Quellen an Rhein, Maas und Mosel, Münster 2007. 38 DEMANDT, ENGEMANN a.O. CD-Rom Kat.-Nr. I.13.98-100 (S. FAUST). 39 BINSFELD a.O. 39-41 mit den Abbildungen im Tafelteil. 40 K. GOETHERT, Die verzierten spätantiken Tonlampen des Rheinischen Landesmuseums Trier, Trierer Zeitschrift 56, 1993, 135-248, hier 216-218 Nr. 9-12 mit Abb. 45. – Religio Romana. Wege zu den Göttern im antiken Trier, Ausstellungskatalog Trier, Trier 1996, 253-254 Kat.-Nr. 62 (K. GOETHERT). 41 R. WEILLER, Intailles antiques découvertes au Grand-Duché de Luxembourg, Publications de la Section Historique 94, 1980, 195-262, hier 248 Nr. 166 mit Abb. Pl. XIV, 166. – RISTOW a.O. 339 Nr. 97. 42 DEMANDT, ENGEMANN a.O. CD-Rom Kat.-Nr. II.1.21 (C. SCHMIDT). 43 RISTOW a.O. 338 Nr. 95. 44 Zu einer Trierer Glasmacherwerkstatt des 4. Jahrhunderts, die u. a. Fingerringe mit christlichen Motiven herstellte, siehe: S. LOESCHCKE, Frühchristliche Werkstätte für Glasschmuck in Trier, Trierer Heimatbuch, Festschrift zur Rheinischen Jahrtausendfeier 1925, Trier 1925, 337-360. – KEMPF, REUSCH a.O. 80-83 Kat.-Nr. 64 (E. FÖRSTER). – Religio Romana a.O. 256-260 Kat.-Nr. 64 (K. GOETHERT). 45 CIL XIII 12643, 15 (vgl. Lothringisches Jahrbuch 14, 1902, 367 Anm. 4). – J.B. KEUNE, Gestempelte römische Ziegel, Trierer Zeitschrift 10, 1935, 53-73, hier 65. – J. BAUDOUX, P. FLOTTÉ, M. FUCHS, M.-D. WATON, Carte Archéologique de la Gaule 67,2, Strasbourg, Paris 2002, 110, 278, 282, 299, 453 - Für zusätzliche, ausführliche Informationen zu den Straßburger Ziegelstempeln danke ich Bernadette Schnitzler, Musée archéologique de Strasbourg, sehr herzlich. 46 BAUDOUX, FLOTTÉ, FUCHS, WATON a.O. 110 (J. BAUDOUX). 47 F. BENOÎT, Les cimetières suburbains d’Arles dans l’Antiquité chrétienne et au Moyen Âge, Rome-Paris 1935, 67-68. – J. GUYON, M. HEIJMANS (Hrsg.), D’un monde à l’autre. Naissance d’une chrétienté en Provence, IVe-VIe siècle, Arles 2001, 219 Nr. 77 (M. HEIJMANS). – DEMANDT, ENGEMANN a.O. CDRom Kat.-Nr. I.13.93 (M. HEIJMANS). 48 G. WESCH-KLEIN, Glück- und Segenswünsche auf Ziegeln, in: M. HAINZMANN, R. WEDENIG (Hrsg.), Instrumenta Inscripta Latina II, Akten des Internationalen Kolloquiums Klagenfurt 5.-8. Mai 2005, Klagenfurt 2008, 333-345. – N. HANEL, S. RISTOW, Vier frühchristliche Ziegelplatten mit Reliefverzierung aus Nordafrika und Südspanien, Kölner Jahrbuch 43, 2010, 297-314. 49 M.J. LADNER, O. ROSBACH, Bericht über die Funde auf dem rundem Witthum und am Jupiterskreuze, beide in der Nähe von Sinz unweit Nennig, Jahresbericht der Gesellschaft für nützliche Forschungen zu Trier von 1874 bis 1877, Trier 1878, 53-56 (vgl. Bonner Jahrbücher 60, 1877, 173). – CIL XIII 13080. – KEUNE a.O. 65. – H. MERTEN, VIVAS IN DEO - SPES IN DEO. Eine römische Bleimarke mit christlichen Aufschriften aus dem Trierer Dom, in: Neue Forschungen und Berichte, Kataloge und Schriften des Bischöflichen Dom- und Diözesanmuseums Trier Bd. 7, Trier 1994, 27-32, hier 29 mit Anm. 7. – DEMANDT, ENGEMANN a.O. CD-Rom Kat.-Nr. I.13.94 (S. FAUST). – RISTOW a.O. 400 Nr. 373 mit Abb. Taf. 65a. – WESCH-KLEIN a.O. 50 MERTEN a.O. 27-32. – BINSFELD a.O. 35-38.

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Abb. 15  Tegulafragment mit Ziegel­ stempel aus Tettingen-Butzdorf (© Rheinisches Landesmuseum Trier)

Abb. 16  Fragment einer TS-Schüssel mit Graffito aus Dalheim-„Pëtzel (© MNHA)

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Dass der frühchristliche Ziegelstempel aus der zweiten Hälfte des 4. Jahrhunderts aus Moersdorf-„Sartdorf“ nicht völlig isoliert in seinem Umfeld steht, zeigt ein anderer bedeutender Fund aus der direkten Nachbarschaft. Bereits 1885 wurde bei Bauarbeiten im Innern der Substruktionen der alten Pfarrkirche St-Martin in Wasserbillig, am Zusammenfluß von Sauer und Mosel, das Fragment einer frühchristlichen Chorschranke aus Kalkstein gefunden (RLMT Inv. 11 067) 53. Die Platte (Abb. 17) setzt sich aus aufeinander gereih­ ten, durchbrochenen Halbbögen zusammen. Den äußeren Rahmen bilden glatte Stege, von denen der obere eine aus dem Alten Testament entlehnte Inschrift trägt: „[D]OCEBO VOS“ (= Ich werde euch lehren). Das Fragment, welches in der Regel ins späte 4. oder ins 5. Jahrhundert datiert wird, stammt am ehesten aus dem Kontext einer frühchristlichen Kirchenanlage unter der späteren Wasserbilliger Pfarrkirche. Mit dem Neufund aus Moersdorf-„Sartdorf“ haben wir somit zwei außergewöhnliche frühchristliche Zeugnisse der Spätantike aus einem Umkreis von weniger als 3 km vor uns. Diese überaus seltenen archäologischen Funde erklären sich in erster Linie durch die direkte Nachbarschaft zur spätantiken Kaiser- und Bischofsstadt Trier 54.<

Empreintes

des Standrings des Gefäßes eingeritzten Inschrift (Buchstabenhöhe: 0,66 cm) sind nur wenige Schriftzeichen erhalten: „[- - -] TA VIVAS [- - -]“. Aufgrund der späten Zeitstellung könnte auch in diesem Falle angenommen werden, dass es sich um eine christliche Wunschformel handelt nach dem Schema: Name einer Frau („[- - -]ta“) mit der Formel „vivas [in Deo / in Christo]“ und eventuell einem Christogramm 51, womit dann ein weiteres frühchristliches Zeugnis aus Dalheim bekannt wäre 52.

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Abb. 17  Das Fragment der frühchristlichen Chorschranke aus Wasserbillig vor der Ergänzung (© Rheinisches Landesmuseum Trier)

Als gute Parallele bietet sich der 1968 in einem spätrömischen Gräberfeld im lothringischen Dieulouard-Scarponne gefundene TS-Teller mit dem Graffito „LESTHIVS (?) VIVAT IN DEO“ und Christogramm an: C. BERTAUX, Le graffite chrétien de Scarponne-Dieulouard (Meurthe-et-Moselle), in: La Lorraine antique. Villes et villages, Ausstellungskatalog Metz, Moulins-lès-Metz 1990, 62-63. – L’Année Épigraphique 1968, 312. – RISTOW a.O. 60 mit Anm. 347. 52 RISTOW a.O. 60, 339 Nr. 96. 53 KEMPF, REUSCH a.O. 19-20 Kat.-Nr. 4 (E. FÖRSTER). – GAUTHIER a.O. 559560 Nr. I, 240. – Religio Romana a.O. 269-270 Kat.-Nr. 74 (L. SCHWINDEN). – DEMANDT, ENGEMANN a.O. CD-Rom Kat.-Nr. I.16.68 (L. SCHWINDEN). – RISTOW a.O. 170, 216, 434 Nr. 526 mit Abb. Taf. 51. 54 HEINEN a.O. – W. WEBER, Archäologische Zeugnisse aus der Spätantike und dem frühen Mittelalter zur Geschichte der Kirche im Bistum Trier (3.10. Jahrhundert n. Chr.), in: H. HEINEN, H.H. ANTON, W. WEBER (Hrsg.), Im Umbruch der Kulturen, Spätantike und Frühmittelalter, Geschichte des Bistums Trier Bd. 1, Trier 2003, 407-541, hier besonders 418- 483. 51

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Saint Hubert de Liège Ein neues Bildmodel aus Luxemburg – Clausen 1 Matthias Paulke

In den Sammlungen des Luxemburger Nationalmuseums für Geschichte und Kunst gibt es eine Reihe von gestalteten Bildmodeln aus dem Mittelalter und der frühen Neuzeit, welche vor allem aus den rezenten Ausgrabungen in LuxemburgStadt stammen.2 Neben profanen Darstellungen wie Mythologie oder Heraldik überwiegen bei den dargestellten Bild­ themen religiöse Szenen. Der hier erstmals vorgestellte neue Bildmodel stammt aus der Ausgrabung einer kleinen, spätmittelalterlichen bis frühneuzeitlichen Vorstadtsiedlung auf dem Gelände des späteren „Mansfeldschlosses“ in Luxemburg-Clausen.3 Diese Siedlung wurde im Vorfeld der Errichtung der Schloßanlage des luxemburgischen Gouverneurs Peter Ernst von Mansfeld im Verlauf der 1560er Jahre geräumt und geschleift. Auf dem Gelände entstand in den folgenden Jahrzehnten die ausgedehnte Palastanlage mit den dazugehörigen Gärten.4 Bei unserem Neufund handelt es sich um eine Matrize 5, welche das Negativ für das herzustellende Massenteil bildet. Seit der Antike benutzte man zum Anfertigen plastischer Kleinbildwerke Positivformen (Patrizen) und Hohlformen (Matrizen). Die Ausformungen aus den Hohlformen dienten zur Herstellung von „[…] Figuren, Schmuckkacheln für Zimmeröfen, Dekorauflagen für Steinzeuggeschirr, Zierapplikationen aller Art für Möbelstücke, Holzkästchen, Spanschachteln, Hausaltärchen, Kerzen und Devotionalien, schließlich Feingebäck, Lebkuchen, Zuckerwerk und Tafeldekor.“ 6 Zum Ausformen benutzte man neben Ton auch mit diversen Bindemitteln versehene Massen wie Papier, Kreide oder Reis, ferner auch Wachs, Kuchenteig oder Marzipan.7 Das Model aus Clausen ist als langgezogenes Achteck ausgeführt. Die Abmessungen betragen 6,9 cm x 6,2 cm x 1,4 cm. Die Bildfläche misst 5,7 x 4,6 cm. Das sorgfältig ausgearbeitete und z. T. aufwendig hinterschnittene Relief ist bis zu 6 mm tief. Die untere rechte Ecke ist abgebrochen. Der Ton ist von hellroter Farbe.8

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Zur Darstellung kommt die sog. Bekehrung des heiligen Hubertus, dem Patron der Jäger.9 Dieser ist im Vordergrund des Reliefs links der Mittellinie abgebildet. Kniend, in Seitenansicht, jedoch ein wenig dem Betrachter zugewandt, hat er seine Hände zum Gebet gefaltet. Die gefalteten Hände bilden den Mittelpunkt der gesamten Darstellung. Der Heilige blickt empor zu einem zwischen zwei Felsformationen stehenden Hirsch mit dem Bild des Gekreuzigten im Geweih, der am rechten Bildrand in Frontalansicht abgebildet ist. (Abb. 1) Obwohl das Relief sehr klein bemessen ist, ist die Darstellung äußerst detailliert: Der Heilige Hubertus trägt Jagdkleidung mit kurzem, in der Taille gegürtetem, am Saum geschlitzten Rock sowie engan Für ihre Unterstützung beim Entstehen dieses Artikels sei Dr. Jean Krier (MNHA), ferner dem Konservator des Diözesanarchivs des Erzbistums Luxemburg Valentin Wagner sowie Dr. Simone Martini, Trier herzlich gedankt. Besonderer Dank gilt den Restauratoren des MNHA Jean-Marie Elsen und Dinko Baez für die gelungene Ausformung des Bildmodels, die sich als ausgesprochen schwierig erwies. 2 Reinert u.a. (1999) 345-347 sowie Bis-Worch (2001). 3 Das Bildmodel wurde im September 2006 beim Freilegen der die mittelalterliche Vorgängersiedlung erschließenden Straße, zwischen den Gebäuden 73 und 79 gefunden. Inv. 2003-022/1022. 4 Zur Schlossanlage des Grafen Peter Ernst von Mansfeld, siehe Mousset u.a. (2007). 5 Matrize: „Mutterform“, vom französischen: matrice „Gussform“, eigentlich „Gebärmutter“, Plural Matrizen. 6 Seewaldt (1998) 279. 7 Seewaldt (1998) 279-302. 8 Seewaldt (1998), Abb.11: Ein vergleichbares oktogonales Model mit der Darstellung der Muttergottes mit Kind befindet sich im Rheinischen Landesmuseum in Trier, ein weiteres mit der Darstellung der Heiligen Drei Könige im Lobdengaumuseum Ladenburg. 9 Ferner der Drechsler, Fabrikanten, Gießer, Hersteller mathematischer Geräte, Kürschner, Mathematiker, Metzger, Metallarbeiter, Optiker, Schellenmacher, Jagdhunde, gegen Tollwut, Hundebiß und Besessenheit. Hierzu: Jöckle (1995) 185-186. 10 Eine interessante Parallele in der Darstellung stellt eine heute in der Bibliothèque nationale de France aufbewahrte Buchmalerei aus der „Legende des Heiligen Hubertus“ dar (BnF, Francais 424, RC-A-95978, Folio 9); s. Abb. 3. 11 Bautz (1990) Sp. 1108–1109. 12 Doucet (2006) 168. 1


Empreintes 2010

Abb. 1  Das Original Inv. Nr. 2003022/1022 (oben), die Ausformung (unten). Tom Lucas (MNHA)

liegende Beinlinge. Über diesen sind bis zu den Oberschenkeln reichende Stiefel mit Sporen zu erkennen. Erkennbar sind ferner Riemen, die am Stiefelschacht befestigt sind. An seinem Gürtel befindet sich neben einem vermutlich als Tasche zu interpretierendem Behältnis, welches mit zwei Riemen befestigt ist, sein Jagdhorn. Hubertus trägt schulterlanges, gelocktes Haar. Das Haupt des Heiligen ist mit einer Gloriole umgeben. In der Darstellung des Pferdes sind der Sattel einschließlich Satteldecke und Steigbügel sowie Teile des aufwendigen Zaumzeugs in Ansätzen erkennbar. Zu sehen ist die Trense mit Stirnriemen und diagonal geführten Nasenriemen. Über der Kruppe liegt ein Hintergeschirr mit Umgang. Auf der Brust des Tieres ist ein Brustgeschirr erkennbar. Zu Füßen des Heiligen am unteren rechten Bildrand liegt ein Hut mit umlaufender Krempe und Federbusch. Dahinter sind zwei Jagdhunde zu sehen, die zum Hirsch emporblicken. 10 (Abb. 1 + 2) Hubertus lebte von ~657 bis 727, entstammte der Oberschicht und diente vermutlich Theoderich III., später Pippin dem Mittleren in führender Position am Hofe. Nach dem Tod

seiner Frau zog er sich in die Wälder der Ardennen zurück, wo er als Einsiedler lebte. 705 wurde er Bischof von TongernMaastricht, 716 verlegte er seinen Bischofssitz nach Lüttich. Im Jahre 727 verstarb er in Tervueren bei Brüssel. Nach der Überführung seiner Gebeine in das Kloster Andagium (Ardennen) im Jahre 825, erblühte das Kloster zu einem vielbesuchten Wallfahrtsort und änderte schließlich seinen Namen in Saint Hubert. 11 Erste Legenden aus dem Leben des Heiligen sind bereits aus dem 8. Jahrhundert überliefert. 12 Im 10. Jahrhundert wird die aus der Vita des Eustachius bekannte Erscheinung eines Hirsches mit dem Bild des Gekreuzigten im Geweih auf Hubertus appliziert. Nach dieser Legende soll Hubertus bei der Jagd einem weißen Hirsch nachgesetzt haben. Als er ihn stellte, erschien im Geweih des Tieres ein leuchtendes Kreuz. Hubertus vernahm Stimmen, die ihn zu einem gottgerechten Leben aufforderten. Eine signifikante Rolle in der Darstellung dieser Legende kommt den häufig mit abgebildeten Tieren zu. Neben dem zum Ende des 14./Anfang des 15. Jahrhunderts zumeist weiß abgebildeten Hirsch, werden sein

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Abb. 2  Umzeichnung der Ausformung. Verfasser (MNHA).

Pferd, seine Hunde und gelegentlich ein Wolf dargestellt. Die Verehrung des Heiligen erreicht im 15. und 16. Jahrhundert ihren Höhe­punkt.13 Die Darstellung des cerf crucifère, des Hirsches mit dem Bild des Gekreuzigten im Geweih, findet Verbreitung über die burgundischen Niederlande, das Rheinland bis nach Nordfrankreich und erfreute sich solcher Popularität, dass die Könige Frankreichs und Englands, Charles VI. und Richard II. diesen als Schildhalter in ihre Wappen aufnahmen.14 Darstellungen aus dem Leben des Heiligen, aber auch einzelne Attribute, wie z. B. das Jagdhorn fanden Darstellung auf Pilgerabzeichen 15 und Medaillen.16 Das Model kann sowohl aufgrund seines archäologischen Kontextes, wie auch typologisch in die 2. Hälfte des 15. Jahrhunderts datiert werden. Als Provenienz ist, gestützt durch das dargestellte Thema, wie auch die Ausführung, sicher die Großregion oder das Rheinland anzunehmen.

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Das hier erstmals vorgelegte Stück überzeugt nicht nur wegen seiner künstlerisch und technisch besonders detailgenauen und sorgfältigen Ausführung, sondern insbesondere wegen der Komplexität seiner Darstellung und stellt damit ein im Bestand des Nationalmuseums besonders ansehnliches Zeugnis des Hubertuskultes in Luxemburg dar.<

Donckel (1960) 80ff: So fällt die Stiftung des Ordens des Heiligen Hubertus durch Herzog Gerhard II. von Jülich und Berg in das Jahr 1444. Noch im Jahre 1621 wird in der Historia S. Huberti des Jesuiten J. Roberti ausgeführt: „Es würde zu weit führen, ein Verzeichnis der Bilder und Statuen des Heiligen (Hubertus) aufzustellen, da es kaum eine größere Kirche, ja nicht einmal eine Kapelle in dem zum Erzbistum Trier gehörigen Luxemburger Bezirk gibt, die nicht einen Hubertusaltar hat.“ 14 Doucet (2006) 175. 15 Grünewald (2001) Nr. 16, 58 und Bruna (1996) Nr. 217 und 218, 150-152. 16 Weiller (1989) 27-28 und Weiller (1996) Annexe 5, 65-81. 13


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Abb. 3  Miniatur aus: Hubert Le Pévost, Die Vision des Hubertus, aus der Légende Saint-Hubert, BnF, Paris. Bibliothèque nationale de France (BnF, Francais 424, RC-A-95978, Folio 9)

Bibliographie BAUTZ (1990) - Bautz, Friedrich Wilhelm: Hubertus, Hl., Bischof von Lüttich. In: Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL). Band 2, Spalten 1108-1109, Hamm 1990. BIS-WORCH (2001) - Bis-Worch, Christiane: Herstellung gotischer Tonplastiken in Luxemburg. In: Die Warte, Nr. 12/1958, 05. April 2001. BRUNA (1996) – Bruna, Denis: Enseignes de pèlerinage et enseignes profanes. Paris 1996. DONCKEL (1960) – Donckel, Emile: Der St. Hubertuskult im Luxemburger Land. In: Pétange. Paroisse St. Hubert - 150e anniversaire, Luxembourg 1960, 49-85. DOUCET (2006) - Doucet, Jean-Marie: Entre chiens et loups enragés, Le cerf crucifère de saint Hubert d’Ardenne. In: Bestiaire d’Ardenne – Les animaux dans l’imaginaire, des galloromains à nos jours. Bastogne 2006, 167-190.

GRÜNEWALD (2001) - Grünewald, Mathilde : Pilgerzeichen, Rosenkränze, Wallfahrtsmedaillen. Wissenschaftliche Zeitschrift der Stadt Worms und des Altertumsvereins Worms e.V., Beiheft 36, 2001, Worms 2001. JÖCKLE (1995) – Jöckle, Clemens: Das Heiligen Lexikon. München 1995. REINERT (1999) - Reinert, François et.al.: Objets à sujet religieux. In : Le passé re composé. Archéologie urbaine à Luxembourg, Luxembourg 1999, 345-348. SEEWALDT (1998) – Seewaldt, Peter: Bildmodelle aus Stein und Ton. Spätmittelalterliche und neuzeitliche Matrizen im Rheinischen Landesmuseum in Trier. In: Trierer Zeitschrift 61, Trier 1998, 279-302. WEILLER (1989) – Weiller, Raymond: La circulation monétaire et les trouvailles numismatiques du moyen-âge et des temps modernes au pays de Luxembourg. Vol II, Luxembourg 1989. WEILLER (1996) – Weiller, Raymond: La circulation monétaire et les trouvailles numismatiques du moyen-âge et des temps modernes au pays de Luxembourg. Vol III, Luxembourg 1996.

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Acquisitions récentes au profit de la section Beaux-Arts Michel Polfer

À côté de sa mission de conservation et de mise en valeur du patrimoine artistique luxembourgeois, la section Beaux-Arts du MNHA poursuit également une mission éducative plus générale dans le domaine de l’histoire de l’art européen. C’est dans ce contexte que se situent deux acquisitions récentes au profit de ses collections.

Maximilien (dit Maxime) Émile Louis MAUFRA (18611918), Pays de la Lande, Beuzec Cap Sizun (1897), huile sur toile, 60 x 73 cm hors cadre, signé et daté en bas à droite, Inv. 2009-039/001. Né en 1861, Maufra étudie d’abord avec les frères Charles et Alfred Leduc, copie des tableaux et peint d’après nature. De 1883 à 1885, il est envoyé en stage d'affaires chez un négociant de Liverpool. Il visite le Pays de Galles et l’Écosse, dont les paysages lui seront une source d'inspiration. Après son retour en France en 1884, le peintre Charles Le Roux lui fait découvrir l'impressionnisme. En 1886, il expose à Nantes, ensemble avec Gauguin, Seurat, Monet, Pissarro, Signac et aussi au Salon de Paris, où il est remarqué par Octave Mirbeau. Mais ce n’est qu’en 1890 qu’il décide de se consacrer pleinement à la peinture. En juillet de la même année, Maufra s'installe à Pont-Aven et y rencontre Gauguin, Sérusier, Laval et Meyer de Haan ainsi que Loiseau et Moret. En 1892, il s'installe à Montmartre au Bateau-Lavoir, depuis 1894 il est sous contrat pour la galerie Durand-Ruel et expose à la Société nationale des Beaux-arts, au Salon des Indépendants et dans des galeries particulières en France et à l'étranger. En 1903, il fonde, avec Frantz-Jourdain, le Salon d'Automne destiné aux tendances avancées du postimpressionnisme et au Fauvisme.

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Gustave LOISEAU (1865-1935), La maison de Garde Barrière, Huile sur toile, 53,5 x 65 cm hors cadre, signé en bas à gauche, Inv. 2009-041/001. Né en 1865 à Paris dans une famille de commerçants originaires de Pontoise, Loiseau fait à l'âge de quinze ans la connaissance de Fernand Quignon qui l'initiera à la peinture et dont il suivra quelque temps les cours aux Arts Décoratifs. Sur les conseils de Quignon, à partir de 1890, il prend l'habitude de passer l'été à Pont-Aven et au Pouldu où il se lie avec Maxime Maufra et Henry Moret ; son art s'apparente dès lors pour un temps à l'École de Pont-Aven. À partir de 1893, il participe aux expositions chez Le Barc de Boutteville, puis en 1894 au Salon des Indépendants et à partir de 1895 au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Il fait de nombreux séjours à Auvers et surtout à Pontoise, où il possédera un atelier de 1904 à sa mort. Ses paysages sont empruntés principalement à la Bretagne mais aussi à la vallée de l'Oise, à Paris, à Dieppe ou encore à Moret-sur-Loing. Comme pour notre tableau, Loiseau aime travailler la lumière d'une touche qu'il croise d'une manière systématique, divisant les tons selon une technique qui le rapproche des œuvres réalisées par Pissarro dans les années 1880-1890, même si sa peinture reste fondamentalement impressionniste.<


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fig. 1  Maximilien (dit Maxime) Émile Louis MAUFRA (1861-1918), Pays de la Lande, Beuzec Cap Sizun, (1897), huile sur toile, 60 x 73 cm hors cadre, signé et daté en bas à droite, Inv. 2009-039/001

fig. 2  Gustave LOISEAU (1865-1935), La maison de Garde Barrière, huile sur toile, 53,5 x 65 cm hors cadre, signé en bas à gauche, Inv. 2009-041/001

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Peintures et dessins de Joseph Kutter (1894-1941) Legs de Madame Catherine Meyer-Kutter (1924-2009) au Musée national d’histoire et d’art Michel Polfer

Madame Catherine Meyer-Kutter, fille du peintre luxembourgeois Joseph Kutter, est décédée à Munich le 4 janvier 2009. Elle a légué au Musée national d’histoire et d’art la totalité de sa collection qui comprenait au total 41 œuvres de son père, dont 15 huiles sur toile, ainsi qu’un dessin du peintre Joseph Probst (1911-1997). Née le 15 mars 1924, Catherine Kutter était le premier enfant issu du mariage du peintre avec son épouse, Rosalie Sedlmayr. Elle a souvent été représentée dans les œuvres de son père, que ce soit dans Carnaval de 1933, à côté de son cousin, ou encore dans l’Intérieur aux trois figures de 1940, sans parler des nombreux dessins que le peintre exécutera à son domicile à la fin des années trente en prenant comme modèles les membres de sa famille.

Certaines des œuvres léguées, en dépôt au musée depuis de nombreuses années déjà, sont bien connues du public parce qu’elles font partie de l’exposition permanente que le MNHA consacre à l’artiste. Afin de faire découvrir aux visiteurs également les œuvres moins connues, un accrochage de l’ensemble du legs a été présenté dans les deux salles Kutter du MNHA jusqu’en mars 2010. Ce legs de Madame Catherine Meyer-Kutter constitue sans aucun doute l’un des legs les plus importants jamais reçus par le Musée national d’histoire et d’art. Il représente un enrichissement considérable de la collection d’art luxembourgeois du musée, dont l’une des vocations primaires consiste dans la conservation et la mise en valeur auprès du public du patrimoine artistique luxembourgeois.<

fig. 1  Joseph Kutter (1894-1941), Place de village, vers 1927, huile sur toile, 80,5 x 100,5 cm, Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg (Legs Catherine Meyer-Kutter), Inv. 2009-030/009

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fig. 2  Joseph Kutter (1894-1941), Nus dans une pièce, 1924, pastel, 42,5 x 36 cm, Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg (Legs Catherine Meyer-Kutter), Inv. 2009-030/040

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fig. 4 Joseph Kutter (1894-1941), Jeune fille assise, vers 1935, fusain, 39,3 x 28,8 cm, Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg (Legs Catherine Meyer-Kutter), Inv. 2009-030/039

fig. 3 Joseph Kutter (1894-1941), Le fils du peintre, vers 1935, fusain, 42 x 25 cm, Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg (Legs Catherine Meyer-Kutter), Inv. 2009-030/041

fig. 5 Joseph Kutter (1894-1941), La main de l’artiste, vers 1930-35, fusain, 33 x 23 cm, Musée national d’histoire et d’art, Luxembourg (Legs Catherine Meyer-Kutter), Inv. 2009-030/034

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fig. 6 Joseph Probst (1911-1997), Femme assise, 1946, fusain, 40,5 x 32,5 cm, Musée national d’histoire et d’art (Legs Catherine Meyer-Kutter), Inv. 2009-030/042

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„Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles de Londres à Shanghai (1851-2010)“ – unsere Spurensuche Ulrike Degen und Jean-Luc Mousset

Der Ausgangspunkt Das individuelle Gedächtnis funktioniert nicht immer tadellos … 1992 konnte man beispielsweise in der Tageszeitung Le Républicain Lorrain vom 15. Mai lesen, dass die Weltausstellung in Sevilla die erste sei, où le Grand-Duché dispose d’un pavillon qui lui soit propre.1 Doch schon vierunddreißig Jahre zuvor hatte Luxemburg in Brüssel 1958 nicht seinen ersten, aber bislang größten eigenständigen Pavillon errichtet. Vergessen waren auch die architektonisch anspruchsvollen Weltausstellungsgebäude, die das Großherzogtum 1935 in Brüssel und 1937 in Paris präsentiert hatte. Ganz zu schweigen von Erinnerungen an den allerersten Luxemburger Pavillon im Jahre 1900. Auch wenn sich viele andere noch an die Weltausstellung in Brüssel im Jahre 1958 persönlich erinnern und heutzutage die Beiträge zu Lissabon 1998 oder Hannover 2000 selbstverständlich noch nicht vollständig aus dem kollektiven Gedächtnis verschwunden sind, so war über die ersten Luxemburger Beteiligungen im 19. Jahrhundert selbst Historikern so gut wie nichts mehr geläufig. Dies gilt umso mehr, wenn für die Luxemburger Aussteller keine eigenständigen Pavillons entstanden. Dem Gedächtnis ein wenig auf die Sprünge helfen, herausfinden wo, wann und wie, vor allem aber auch, aus welchen Gründen Luxemburg sich an den Weltausstellungen beteiligte, war das Ziel der 2008 begonnenen Forschungsarbeit der Abteilung Kunsthandwerk und Volkskunst des Nationalmuseums für Geschichte und Kunst (MNHA). Die Ergebnisse sollten nicht nur publiziert, sondern auch in einer Ausstellung dem breiten Publikum vorgestellt werden (Abb. 1), wozu die Beteiligung Luxemburgs an der Expo Shanghai 2010 den Anlass bot. Außerdem besitzt das MNHA in seinen Sammlungen eine beachtliche Zahl von Kunstgegenständen und eine hufeisenförmige Schautafel von beeindruckender Größe, die extra für Weltausstellungen geschaffen wurden oder zumindest dort ausgestellt waren. Sie in ihre ursprünglichen historischen

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Kontexte zurückzuversetzen, die über die Jahre in den Hintergrund getreten, wenn nicht gar in Vergessenheit geraten waren, ist ein weiteres wichtiges Anliegen des Forschungsprojektes gewesen. Luxemburg kann – wie sich schon bald herausstellen sollte – auf eine Tradition eigener Beiträge und Pavillons auf den Weltausstellungen zurückblicken, die ebenso lang ist wie die Geschichte dieser Ausstellungen selbst. Bereits an der ersten Great Exhibition of Works of Industry of all Nations in London 1851 nahm das Großherzogtum teil und danach, in regelmäßigen Abständen, aber aus unterschiedlichen Beweggründen, noch weitere zweiundzwanzig Mal bis zur Weltausstellung in Shanghai 2010. Die Stationen waren London 1851, Paris 1855, Paris 1867, Philadelphia 1876, Paris 1878, Antwerpen 1885, Paris 1889, Brüssel 1897, Paris 1900, Lüttich 1905, Brüssel 1910, Gent 1913, Chicago 1933/34, Brüssel 1935, Paris 1937, New York 1939/40, Brüssel 1958, Seattle 1962, Sevilla 1992, Hannover 2000 und Shanghai 2010. Zu diesen großen Weltausstellungen im engeren Sinn gesellen sich noch zwei sogenannte internationale Ausstellungen, die aus Luxemburger Sicht interessant waren: 1925 fand in Paris die Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes statt, und 1998 beteiligte sich Luxemburg an der Lissaboner Expo zum Thema „Die Ozeane – ein Erbe für die Zukunft“. Die Quellenlage zu den verschiedenen Luxemburger Beiträgen könnte unterschiedlicher nicht sein. Über diese soll im folgenden kurz berichtet werden.

Die Quellenlage Erstaunlicherweise verlangte es oft mehr Einfallsreichtum, um an Fakten über die Pavillons der jüngeren Vergangenheit zu kommen als an Informationen über die Luxemburger Beiträge im 19. Jahrhundert. Vor allem die fünf frühen Teilnahmen sind anhand umfangreicher, im Laufe der Vorbereitungen und Abwicklungen entstandenen Korrespondenzen, Berichte und anderer Dokumente, die im Luxemburger


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Abb. 1

Nationalarchiv aufbewahrt werden, hervorragend dokumentiert. Dieser Umstand hat es erlaubt, vor allem die Entscheidungsprozesse bis hin zu einer Ausstellungsbeteiligung nachzuvollziehen, die Motive politischer oder wirtschaftlicher Natur für eine Teilnahme herauszuarbeiten und die Schwierigkeiten bei der Durchsetzung dieser Ziele aufzudecken. Auch für die Jahre 1935, 1937 und 1958 fanden wir umfangreiche Dossiers. Ergänzt werden diese Archivalien durch die Bestände der Luxemburger Nationalbibliothek und des Stadtarchivs, der Archives générales du Royaume und der Archives de la Ville in Brüssel sowie verschiedener Institutionen in Paris und London, die dann aber häufig allgemeine Informationen über die Weltausstellungen und nur selten spezifische Archivalien zu den Luxemburger Beiträgen beherbergen. Seit 1878 konnten wir auf einen weiteren Quellentyp zurückgreifen. Zwar gab es von Anfang an allgemeine Kataloge oder Berichte, die Luxemburg gleich den anderen Teilnehmerländern aufführen. Für die Pariser Weltausstellung kam jedoch erstmals ein eigener kleiner Katalog über die Luxemburger Abteilung heraus. So weit wir wissen, erschien danach erst für Lüttich 1905 wieder ein solcher Katalog, und es sollten weite-

re folgen. Sie enthalten zunächst im wesentlichen nur Aussteller- und Exponatlisten. Im Laufe der Zeit wurden die Kataloge dann immer aufwändiger gestaltet. Für Paris 1937, Brüssel 1958 und Sevilla 1992 entstanden anspruchsvolle Publika­ tionen, die weniger Wert auf vollständige Auflistungen legen und stattdessen ein bestimmtes Image des Großherzogtums zu vermitteln suchen. In Hannover 2000 präsentierte Lux­ emburg sich dann jedoch bewusst mit einem „papier­losen“ Stand und setzte damit einen radikalen, wenngleich vorläufigen Schlussstrich unter die Entwicklung dieser Begleit­ bücher. Dies erklärte Marc Weydert im Luxemburger Wort vom 7. September 2000 damit, „dass Luxemburg die multimediale Technik als Informationsmittel einsetzt und aus Umweltgründen auf Broschüren und Faltblätter verzichtet hat.“ 2 Es stand in diesem Fall aber eine umfangreiche Zusammenstellung von Zeitungsausschnitten zur Verfügung, die sowohl positive als auch negative Kommentare zum Luxemburger

MONTAIGU C.: A Séville, les projecteurs ont chauffé pour Luxembourg, in : Le Républicain Lorrain, Nr. 115, 15. Mai 1992, S. 4. 2 WEYDERT Marc: Expo 2000 in Hannover geht in die letzte Runde. Positive Bilanz des Luxemburger Standes, in: Luxemburger Wort, 7. September 2000. 1

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Beitrag bei der ersten deutschen Weltausstellung enthielt. Pünktlich zur Eröffnung von Shanghai 2010 erschien eine Imagebroschüre über das Großherzogtum, diesmal „nur“ in Form eines Faltblatts. Diese vom Service information et presse herausgegebene Schrift stand uns rechtzeitig zur Verfügung. Zum ersten Mal in der Geschichte nutzte jedoch das Architekturbüro, das den Luxemburger Pavillon entworfen hatte, die Gelegenheit, seinen Entwurf in einer eigenen Publikation zu würdigen. Diese kam erst nach Expo-Beginn, im Juni 2010 heraus.3 Der Luxemburger Stand auf der Weltausstellung in Philadelphia im Jahre 1876 ist der erste, von dem man sich eine konkretere Vorstellung von seiner Gestaltung machen kann. Nicholas Gonner veröffentlichte nämlich 1889 einen Bericht über seinen damaligen Besuch der Weltausstellung. Der Zeitzeuge beschrieb beispielsweise einen „schwarzen, schön vergoldeten, doch für die ausgestellten Gegenstände etwas zu kleinen Glasschrank, der den Namen der Firma A. Charles & Co. trug. […] Den Schrank krönte ein Zicklein […]. Darüber deutet ein geschmackvolles luxemburger Wappen das Herkommen der Waren an. Oben im Schranke prangten 16 Medaillen, welche die Firma bereits als Prämium auf den Ausstellungen errungen. Eine mittelmäßige Lithographie zeigte uns die Fabrikanlage. In der Mitte des Schrankes in einem Kreise waren die Handschuhe sauber ausgelegt, dann präsentirten sich rechts davon dunkle, links helle Muster. […]“ 4 Obwohl jedwedes Bildmaterial für Philadelphia 1876 fehlt, bleibt über das Aussehen des Luxemburger Standes kaum ein Zweifel. Eine ähnliche Quellenlage besteht für den Klassenraum, den die Stadt Luxemburg 1878 in Paris einrichtete. Neben einer im Vorfeld entstandenen handschriftlichen Projektbeschreibung belegen Zeitungskommentare, dass dieser Entwurf auch tatsächlich umgesetzt worden ist. Allgemein ist anzumerken, dass zum Teil Zeitungsausschnitte über die Luxemburger Beiträge in den entsprechenden Archivakten beiliegen. Darüber hinaus haben aber zeitliche Gründe ein vollständiges Erfassen und Auswerten dieser Informationsquelle verhindert. Sie wurde nur dann verstärkt genutzt, wenn es an anderen Quellen mangelte, wie z. B. für New York 1939 oder, wie bereits erwähnt, für Hannover 2000. Aus dem Jahr 1878 stammen die ältesten bildlichen Dokumente zu einem Luxemburger Beitrag auf einer Weltausstellung, allerdings nicht vom Innenraum, sondern vom Eingangsbereich (Abb. 2). Damals wurde im Industriepalast die Rue des Nations errichtet, eine Aneinanderreihung von Fassaden mit Architekturelementen unterschiedlicher Regionen und Epochen. Als Teil dieser Attraktion, mit einem Eingang, den Luxemburg sich mit anderen kleinen europäischen

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Abb. 2

Ländern teilte, konnte das Großherzogtum auf ein großes Publikums­interesse hoffen. Dies begründet auch die überlieferte bildliche Vielfalt in Form von Grafiken und sogar eines Fotos. Erste bildliche Darstellungen von der Gestaltung eines Innenraums sind von Antwerpen 1885 überliefert: zwei Grafiken, die von René Corneli und Pierre Mussely 1886 publiziert wurden (Abb. 2), und ein Foto von Charles Bernhoeft. Foto­ grafien aus dem 19. Jahrhundert sind selten, es gibt jedoch zwei publizierte Standfotos von Brüssel 1897. Für den ersten eigenständigen Luxemburger Pavillon, 1900 in Paris, war das Bildmaterial so umfangreich, dass eine 3D-Animation realisiert werden konnte, allerdings fehlen hier vom Innenraum

Im Laufe der vergangenen zwei Jahre konnte die Bibliothek des MNHA eine Vielzahl Publikationen zum Thema Weltausstellung erwerben, darunter auch äußerst seltene und wertvolle antiquarische Bücher, wie den offiziellen Bericht über die Londoner Great Exhibition von 1851. Die Museumsbibliothek verfügt damit über eine in Luxemburg einmalige Büchersammlung zu diesem Thema, die zusammen mit den Altbeständen über 70 Veröffentlichungen umfasst. 4 Zitiert nach der Neuausgabe: GONNER Nic[h]olas: Die Luxemburger in der neuen Welt. Illustrierte Neuausgabe in 2 Bänden, hrsg. von Jean Ensch, Carlo Hury (†) und Jean-Claude Muller, Esch-sur-Alzette 1985, Bd. 1, S. 286-291, hier S. 288-289. 3


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jegliche Darstellungen. Erst die Gestaltung der Luxemburger Stände und des Rosengartens in Paris 1925 sind fotografisch wieder gut dokumentiert. Während kein einziges Bild von Chicago 1933/34 ausfindig gemacht werden konnte, existiert von Brüssel 1935 ein professionelles Fotoalbum mit Arbeiten von Bernhard Kutter. Darin sind sowohl die Außen- wie die Innengestaltung hervorragend festgehalten. In den da­ rauf folgenden Jahrzehnten dokumentieren dank technischer Fortschritte Fotos und Filme – seit 1958 z. T. auch in Farbe – recht umfangreich das Aussehen der unterschiedlichen Stände und Pavillons. Nur für New York 1939 war es erst nach und nach möglich, wenige Fotos vom fertigen Pavillon aus Privatsammlungen zusammenzutragen. Es erschien unseres Wissens weder eine spezifische Begleitpublikation noch ein Sammelband mit Ansichten vom Luxemburger Beitrag. Die Zeitungsartikel in der Luxemburger Presse waren in der Regel mit Fotos illustriert, die noch vor dem Abtransport der Kunstwerke in Luxemburg aufgenommen wurden. Auf eine ganz andere Problematik stießen wir beim Aufspüren der Exponate selbst. Von den frühen Ausstellungen sind nur wenige Ausstellungsstücke bis heute erhalten geblieben. Dies erklärt sich durch die zeitliche Distanz, vor allem aber durch die Art der ausgestellten Waren: Arbeiterschuhe, Tabakwaren, Papierprodukte, kurz Gebrauchsgegenstände. Erhalten jedoch ist – wen wundert es? – ein Gemälde von Juan Martin, welches Luxemburg neben zwei weiteren Bildern in der Kategorie Schöne Künste auf der Weltausstellung in Paris im Jahr 1867 vertrat. Wiederum ein Gemälde – von E. Mousset – ist auch das einzige Überbleibsel der Weltausstellung von 1910 in Brüssel (Abb. 3). Von der Pariser Ausstellung im Jahre 1889 sind die frühesten Objekte überkommen, die nicht der Kategorie Kunst oder Kunsthandwerk zugeordnet werden können: die bereits erwähnte Schautafel mit Hufeisenmodellen der Firma J. Meyer und eine archäologische Karte von Pierre Mathias Siegen (Abb. 3). Von dem in Paris 1925 ausgestellten Kunsthandwerk sind die Büromöbel bis heute in Privatbesitz erhalten (Abb. 4). Von der Brüsseler Ausstellung 1935 sind vor allem drei der spektakulär großen Vasen (Abb. 5), die im Foyer ausgestellt waren, und eine Truhe im Art Déco-Stil erhalten. Nach und nach wurde immer mehr Kunst zur Selbstdarstellung Luxemburgs auf den Weltausstellungen bemüht. 1937 wurde der bis heute künstlerisch anspruchvollste Pavillon realisiert. Daher erstaunt es auch nicht, dass vor allem aus diesem Jahr eine Vielzahl von Kunstwerken in den Bestand des MNHA gelangte (Abb. 6 und 7). Aber auch die bronzene Antilope von G. Trémont, die 1935 und 1937 vor dem Luxemburger Pavillon stand, oder die Skulptur Affranchissement von Lucien Wercollier aus dem Jahr 1958 verdanken ihren Erhalt der Tatsache, ein Kunstwerk zu sein. Nach wie vor sind es aber die Produktbeispiele,

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ob Stahlträger oder Reifen, deren Verbleib aus offensichtlichen Gründen nicht nachvollzogen werden kann. Seit den 90er Jahren des 20. Jahrhunderts sind dreidimen­ sionale Ausstellungsstücke selten oder gar nicht (mehr) vorhanden. In den Pavillons von Sevilla, Lissabon und Hannover wurde fast ausschließlich auf multimediale Präsentationen gesetzt. Diese sind zum Teil noch erhalten und eine wich­ tige Informationsquelle, wenn es darum geht, die Inhalte der Luxemburger Stände nachzuvollziehen (Abb. 9). Lediglich zwei der von Guy Hary für Hannover 2000 geschaffenen Skulpturen sind bis heute bei damaligen Sponsoren vorhanden. Desweiteren konnten wir noch persönlich mit einigen Architekten, Generalkommissaren und Künstlern sprechen, und so erzählte Erinnerungen in unsere Katalog- und Ausstellungstexte miteinfließen lassen. Außerdem konnten einige Gespräche mit ehemaligen Besuchern dieser Weltausstellungen geführt werden, die zudem noch Souvenirs oder Fotos in Ehren halten. Die Architekturen an sich sind nur für einen temporären Gebrauch bestimmt. Jedoch sind die Architekturmodelle der Luxemburger Stände in Brüssel 1935 (Abb. 5), Sevilla 1992 und Lissabon 1998 erhalten und konnten, genau wie die Miniatur des aktuellen Pavillons in Shanghai, in der Ausstellung gezeigt werden. Das Buchkapitel Shanghai 2010 und auch die Vitrinengestaltung in dem Ausstellungsraum über eine Weltausstellung, die selbst nur knapp 14 Tage vor der Retrospektive im MNHA eröffnet wurde, und damit nach der Drucklegung des Kataloges, blieben bis zum allerletzten Moment veränderlich. Werden wir noch publizieren können, wie die Gëlle Fra vor dem Pavillon bei nächtlicher Beleuchtung aussieht? Sollte es uns gelingen, rechtzeitig ein digitales Foto vom fertigen Innenraum per E-mail aus China zu erhalten? Die Recherchen waren zeitaufwändig, aber nie langweilig. Sie erforderten Ideenreichtum beim Auffinden und Fleiß bei der Auswertung der Quellen. Schwierigkeiten gab es nicht nur beim mühsamen Entziffern von schwer lesbaren Handschriften aus der Mitte des 19. Jahrhunderts, sondern auch beim Auftreiben eines Videorekorders für den Dokumentarfilm über Sevilla 1992. Es galt, aus minutiös verfassten Berichten wesentliche Informationen herauszufiltern und mündlich überlieferte, teils vage Erinnerungen in den richtigen Kontext zu setzen. Wir mussten uns, was zum Beispiel Seattle 1962 anbetrifft, mit einer kurzen Katalognotiz zufrieden geben und bei anderen Weltausstellungen aus Platzgründen auf eine Vielzahl von möglichen Ausstellungsstücken oder -themen verzichten.


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Abb. 7  Die Reliefs, die den Eingangsbereich des Luxemburger Pavillons auf der Weltausstellung Paris 1937 schmückten, wurden in den Räumen des im Bau befindlichen Staatsmuseums vorbereitet. Von links nach rechts: Auguste Trémont, der Former Rousseau, Marcel Heuertz, Konservator des Museums und Lucien Wercollier. Foto entnommen aus: MERSCH François: Batty Fischer. Luxembourg, Souvenirs et Adieux, Luxembourg 1977, S. 169.

Das Feedback

Weltausstellungen waren und sind in gewisser Weise aktuelle Abbilder und Spiegel der Welt, und so spiegelt auch die Auswahl, an welchen Weltausstellungen Luxemburg mit welchem Aufwand teilnahm, Teile der Geschichte des Großherzogtums wider. Über die politischen Interessen hinaus lassen sich an den Beiträgen vor allem auch die wirtschaftlichen Ziele ablesen, die Luxemburg im Laufe der Zeit schwerpunktmäßig verfolgte. Die Ausstellung „Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles de Londres à Shanghai (1851-2010)“ präsentierte die Forschungsergebnisse und gab Antwort auf die Frage nach dem Bild, welches Luxemburg in den Jahren von 1851 bis 2010 von sich zu vermitteln suchte. Zur Ausstellung erschien ein reich illustrierter, 371 Seiten umfassender Begleitband. Vom 13. Mai bis 5. September 2010 wurden rund 10.000 Ein-

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tritte gezählt, ungefähr die Hälfte der Katalogauflage ist bislang verkauft worden. Dies ist zwar nicht der erhoffte Publikums- bzw. Verkaufserfolg, aber dennoch ein respektables Ergebnis für ein Projekt, das sich inhaltlich hauptsächlich an Luxemburger, weniger an Touristen wandte. Umso mehr freut es die Ausstellungsmacher, dass diejenigen, die den Weg ins Museum fanden, uns in der Regel ein positives Feedback gaben. Nun ist es schwierig, diese Stimmen einzufangen, es sei denn, man greift auf die geschriebene Presse zurück. Direkt nach Ausstellungseröffnung erschienen viele wohlwollende Besprechungen, die auch den richtigen Zeitpunkt für eine solche Themenausstellung lobten. Die Expo Shanghai 2010 war in aller Munde und die Reise der Gëlle Fra dorthin viel diskutiert. Aber unabhängig davon, und dies sei an dieser Stelle betont, fand auch die geleistete Forschungsarbeit immer wieder Anerkennung. So heißt es beispielsweise im Lëtzebuerger Land unter dem Titel Parade


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tous azimuts aus der Feder von Lucien Kayser: Et il est vrai que l’exposition elle-même n’est pas mal allurée non plus. Elle est l’aboutissement de longues recherches, […] et elle montre que sur tel sujet, l’institution est à même de mettre sur pied une exposition (accompagnée d’un bel et riche ouvrage) conséquente. […] Le visiteur […] trouve de quoi apprendre des choses. Mais il le fait de façon plaisante, tellement ce qu’il a sous les yeux est varié, textes, images, objets, films, et l’hétérogéniété, ici, n’est pas un défaut, au contraire. 5 Le Quotidien widmete der Ausstellung am 27. Mai zwei ganze Seiten, auf denen eine Besprechung und ein Interview Platz fanden.6 Setzt man voraus, dass die Presse durchaus die Meinung eines Großteils der Bevölkerung widerspiegelt, so sind die uns wichtigen Forschungsergebnisse vom Publikum auch rezipiert worden. Beispielhaft sei an dieser Stelle eine Ausstellungskritik zitiert, die unter dem Kürzel „may“ im Lëtzbuerger Journal vom 4./5. September veröffentlicht wurde. Sie war mit der Aufforderung verbunden, die letzte Gelegenheit nicht zu verpassen, diese lohnende Ausstellung noch zu besichtigen. Insbesondere wird in ihr aber deutlich, dass die Arbeit der Kuratoren verstanden und wertgeschätzt

wurde: „Wie viel von Weltausstellung zu Weltausstellung neu gedacht, weiterentwickelt, verworfen oder modifiziert, zusammengetragen oder eigens geschaffen wurde, um das Großherzogtum als ernst zu nehmenden Partner im globalen Wettbewerb zu präsentieren, das macht diese Ausstellung deutlich, für die Jean-Luc Mousset und Ulrike Degen in langwieriger Recherche eine solche Vielzahl an schriftlichen und materiellen Zeugnissen zusammengetragen haben, dass der staunende Besucher dieser Aneinanderreihung wunderbarer Asservatenkammern ganz vergisst, wie ephemer der Charakter von Weltausstellungs-Beiträgen eigentlich per defini-

KAYSER Lucien: Parade tous azimuts, in: Lëtzebuerger Land, Nr. 20, 21. Mai 2010, S. 23. 6 RHEIN Jean: 160 ans d’industrie et d’artisanat exposés. De Londres (1851) à Shanghai (2010): le Luxembourg a participé à 23 Expositions universelles. La petite histoire des participations luxembourgeoises fait partie de l’histoire de la reconnaissance d’une Nation, in: Le Quotidien, 27. Mai 2010, S. 2 und JEKO Salomé: « Il faut hisser son drapeau ». Jean-Luc Mousset est le commissaire de l’exposition « Un petit parmi les grands », in: Le Quotidien, 27. Mai 2010, S. 3. 5

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tionem war und ist. […] Was Luxemburg wann und wie in dieser Vitrine ins rechte Licht rückte, ist eine Frage, auf die es im Wandel der Zeit durchaus divergierende Antworten gab. Sie alle aufgespürt und mit sprechenden Exponaten sinnfällig präsentiert zu haben, ist das große Verdienst der Ausstellungsmacher, die sich mit Lancierung dieses präzedenzlosen Projektes in ausgiebige Archivarbeit und teilweise detektivische Spürarbeit stürzen mussten, da es schlichtweg keinerlei Dokumentation gab, an die sie hätten anknüpfen können.“ Die Journalistin hob auch hervor, dass der Katalog, der aufgrund seines Inhalts und seiner Gestaltung verdiene, mehr als einmal zur Hand genommen zu werden, auf spannende Weise sichtbar werden lasse, „wie sich die Interessen des Landes zwischen selbstbewusster wirtschaftlicher Potenz, affirmativer politischer Neutralität und/oder wehrhaft betonter Eigenständigkeit auf der einen und künstlerischer, gestalterischer, kultureller und gesellschaftlicher sowie touristischer Attraktivität auf der anderen Seite auffächerte und von Mal zu Mal mehr oder minder stark verschoben.“ 7 Noch eine weitere Art von Feedback freut uns ganz besonders. Seit Beginn der Ausstellung erreichten uns immer wieder Anrufe oder Briefe von interessierten Besuchern, sowohl Laien als auch Fachleuten, die uns zusätzliche Informationen mitzuteilen wussten. Nur beispielhaft sei erwähnt, dass Luxemburg Waren im Wert von 724.000,- belgischen Franken nach New York verschiffte, wie einer Transportliste für die Versicherung zu entnehmen ist, die alle Produkte einzeln aufführt. Außerdem erhielten wir Hinweise dazu, welche Gemälde nach der New Yorker World’s Fair dem früheren Botschafter Joseph E. Davies und dem Präsidenten Franklin D. Roosevelt geschenkt wurden. Nach dieser Quelle handelte es sich um eine Ansicht der Stadt Luxemburg von Ernest Wurth und um eine Darstellung des Schlosses Clervaux von J. Meyers. Diese Dokumente und Informationen waren uns zuvor nicht bekannt. Und – so bleibt zu hoffen – es werden noch weitere wichtige Bausteine zur Erschließung dieses Themas und damit der Luxemburger Geschichte auftauchen…<

May: Großes Staunen über einen „Kleinen“. „Un petit parmi les grands“: MNHA-Expo verfolgt Luxemburg auf den Weltausstellungen 1851-2010, in: Lëtzbuerger Journal, Jg. 63, Nr. 171, 4./5. September 2010, S. 16.

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Expositions temporaires 2009 - 2010

Entre le Sacré et le Profane : Chefs-d’œuvre de la peinture italienne du XVII e siècle dans les collections des banques italiennes Du 6 février au 17 mai 2009 Les œuvres présentées dans le cadre de l’exposition, toutes issues des collections des banques italiennes, ont documenté l’une des époques les plus fertiles et les plus stimulantes de la peinture italienne: la période allant de la fin du XVIe à la première moitié du XVIIIe siècle. Le visiteur y a découvert des chefs-d’œuvre des principaux peintres de cette période, e. a. de Francesco Albani, de Ludovico Carracci, de Bernardo Cavallino, de Bartolomeo Cavarozzi, de Luca Giordano, de Carlo Maratta, de Guido Reni et d’Alessandro Tiarini.

C’est au cours du XVIIe siècle que se sont constituées les célèbres catégories des genres figuratifs, qui s’inspiraient de la réalité pour créer de nouvelles typologies thématiques précises – comme le paysage, la vue, la nature morte et la scène de genre –, et qui étaient destinées à rencontrer un succès croissant dans un milieu figuratif de plus en plus international. La sélection effectuée en vue de l’exposition avait toutefois voulu privilégier la peinture d’histoire centrée sur la figure humaine, que les nombreux textes de l’époque sur le collectionnisme considéraient d’ailleurs comme la plus noble des

En effet, c’est dans la dernière décennie du XVIe siècle qu’avait commencé le grand renouveau naturaliste de la peinture italienne qui avait conduit aux conquêtes grandioses du baroque. En même temps, le processus de sécularisation de l’art s’est intensifié et les sujets sacrés se sont parés de toute la grâce séduisante des œuvres profanes, dans une joyeuse interchangeabilité qui était souvent suggérée par les esthètes et les grands collectionneurs eux-mêmes. Car le XVIIe siècle était aussi marqué par le développement du collectionnisme : dans les palais des princes comme dans ceux de la petite noblesse apparaissent les quadrerie, ces galeries de tableaux typiques avec leurs toiles disposées sur plusieurs rangées et couvrant entièrement les murs. Beaucoup de tableaux exposés provenaient ainsi de collections aristocratiques très connues, telles les collections Barberini, Pallavicini et Altieri. Mais au fil du temps, les vicissitudes économiques avaient entraîné un lent éclatement de ces collections. Aujourd’hui, la volonté affirmée des banques italiennes de créer et d’amplifier des collections d’art, souvent projetées selon des critères scientifiques homogènes et efficaces, apparaît ainsi comme un instrument de protection et de valorisation épaulant ceux mis en place par les institutions publiques.

G. A. Sirani, La Terre donne à Neptune les bulbes de la tulipe, huile sur toile, 155 x 119 cm (Banca Popolare dell’Emilia Romagna)

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Jacopo Amigoni (1682-1752), Cléopâtre, huile sur toile, 95 x 111 cm (Banco Popolare)

Publication Entre le Sacré et le Profane : Chefs-d'œuvre du XVIIe siècle dans les collections des banques italiennes Dir.: Anna lo Bianco Catalogue d'exposition Publications du Musée national d'histoire et d'art Luxembourg, 8 Luxembourg : Musée national d'histoire et d'art, 2009 167 pages, illustrations

Bernardino Mei, Le Charlatan, huile sur toile, 190 x 135 cm (Monte dei Paschi di Siena)

expressions artistiques. Les œuvres exposées documentaient les deux principaux courants du naturalisme émilien et du réalisme caravagesque, mais aussi leur rencontre et leur dépassement en différents langages plus articulés, qui avaient caractérisé au fil du temps les milieux artistiques italiens.

Modèles modèles ? Positions photographiques contemporaines sur le thème du portrait Artistes : Valérie Belin / Pierre Gonnord / Marie-Jo Lafontaine / Luce Moreau Du 28 mars au 21 juin 2009

Mais l’exposition ne permettait pas seulement de confronter des sujets différents, elle se prêtait aussi à une série de lectures croisées extrêmement stimulantes. Il était en effet possible de découvrir des affinités et des différences thématiques, mais aussi stylistiques, entre des peintres presque contemporains, entre des écoles et des courants d’origines différentes, mais aussi, à l’intérieur de la production d’un même artiste, d’évaluer combien son style pouvait mûrir ou se répéter en fonction de l’œuvre qu’il avait réalisée. Un art grandiose donc, dont l’exposition a voulu documenter les différents aspects en confrontant des sujets sacrés et profanes, à l’instar des collectionneurs du passé qui voyaient dans cette variété le parfait équilibre de la culture de leur temps, à mi-chemin entre la sagesse antique et les pratiques dévotionnelles.

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Le titre de cette exposition, avec son dédoublement et son point d’interrogation, se voulait déjà déroutant. S’il indique la perplexité devant la déclinaison plurielle en substantif et adjectif du mot modèle, il suggère aussi une interprétation qui va au-delà de sa définition de représentation, de référent ou d’idéal à copier. Selon son origine italienne, le mot renvoie à la recons­ truction – modello au XVIe siècle étant la représentation en miniature –, mais depuis Valéry il est aussi associé au processus créatif en référence au corps comme modèle selon la méthode de Léonard de Vinci. Les photographies exposées, certes, appartenaient toutes au genre du portrait, mais d’emblée l’équilibre corps / modèle


Empreintes 2010

était perturbé par la frontalité et le surdimensionnement des images.

différentes entre elles, mais liées par le même souci de faire de ces portraits des images pensives.

Plutôt que de jouer sur l’identification, les sentimentalités et les profondeurs psychologiques du portrait, les photographies de Valérie Belin et de Marie-Jo Lafontaine dégagent une distanciation critique par rapport à la nature ontologique de la photographie qui ici ne se réduit pas à l’enregistrement du réel. Certains éléments (les fonds colorés dans Babylone Babies, les arabesques dans les Mariées marocaines, les contrastes…) fonctionnent comme une sorte de mise en abîme formelle où le spectateur ne peut s’approcher qu’en participant à la construction de la représentation. C’est que l’expérience esthétique, face à ces photographies imposantes, va au-delà des préoccupations liées traditionnellement au portrait. D’un côté, les images nous font plonger dans une sorte « d’entre espace » et « d’entre temporalité » ; de l’autre, comme chez Moreau et Gonnord, elles provoquent un déplacement sémantique à travers la mise en scène, respectivement ironique ou auratique de modèles issus de l’histoire de l’art. En 2006, l’exposition « Un tableau peut en cacher un autre » au MNHA avait effleuré les questions du modèle en montrant les enjeux de la photographie dans le discours de l’iconicité et en dégageant les spécificités photographiques face à la peinture. En 2009, l’exposition Modèles modèles ? a permis d’approfondir le regard croisé sur le réel et sa représentation à travers des positions photographiques contemporaines, certes

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Graphik als Spiegel der Malerei Meisterwerke der Reproduktionsgraphik 1500-1850 12. Juni bis 20. September 2009 Die Kunstwissenschaft kennt unzählige Werke – in der Öffentlichkeit bestimmt jedoch nur eine Handvoll von Kunstwerken das Bild von der europäischen Kunstge­schichte. Woher kommt diese Widersprüchlichkeit? Kriterien, die eine derartige Auswahl bestimmen, sind sehr unterschiedlich. Die Entscheidung über die Aufnahme in diesen "Kanon" ist von bestimmten Interessen geleitet, die unabhängig von der künstlerischen Qualität sein können und oftmals dem Zeitgeschmack oder anderen – auch wirtschaftlichen – Kriterien geschuldet sein können. Ein Faktor ist jedoch immer besonders wichtig: die andauernde Medienpräsenz. Unser Wissen über Kunst steht somit in unmittelbarem Zusammenhang mit deren Reproduktion. Schon die frühe Reproduktionsgraphik ermöglichte eine weite Verbreitung von Bildmotiven aus unterschiedlichen Beweggründen und hatte somit entscheidenden Anteil an der wachsenden Popularität der wiedergegebenen Bilder. Wollte man sich als kunstinteressierter Zeitgenosse des 17. bis 19. Jahrhunderts über die Werke einzelner Maler oder gar die Entwicklung der Bildenden Künste informieren, so hatte man in der Regel dazu nur das Mittel der Druckgraphik. Bis zur Erfindung der Photographie war sie das einzige Medium, mit dem sich Bildinformationen in identischen Abzügen und hohen Auflagen vervielfältigen und verbreiten ließen. Die Erfindung des Bilddrucks löste am Übergang vom Spätmittelalter zur Frühen Neuzeit eine wahrhafte Medienrevolution aus, die auch im Bereich der Vermittlung von Kunst zu weit reichenden Neuerungen führte. Erstmals war es nun möglich, Werke der Malerei oder Skulptur zu vervielfältigen und so einer breiteren Rezipientenschicht zugänglich zu machen. Künstler wie Raffael oder Rubens machten davon reichlich Gebrauch, und das neu entstehende Gewerbe der Graphikverleger tat das seine, um die Reproduktionsgraphik schnell zu einem entscheidenden Faktor im Rahmen der Kommunikation über Kunst werden zu lassen. Mit Recht lässt sich sagen, dass ohne die Reproduktionsgraphik die Entwicklung des Faches "Kunstgeschichte" als akademische Disziplin sowie die der Museen und ihrer Kataloge nicht möglich gewesen wäre. Sie ist die "Schule des Sehens" der Frühen Neuzeit.

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John Murphy (um 1748-1820) nach Rembrandt van Rijn (1606-1669) Das Opfer Abrahams, 1788, Mezzotinto

Nicolas-Henri Tardieu (1674 -1749) nach Antoine Watteau (1684 -1721) Die Einschiffung nach Cythera, 1733, Radierung und Kupferstich

Doch erst mit den in Sammler- und Gelehrtenkreisen im 18. Jahrhundert heftig geführten Diskussionen um den künstlerischen Wert der Druckgraphik offenbarte sich auch theoretisch ihre Doppelexistenz als Kommunikations­me­dium und Kunst in einem.


Empreintes 2010

David Lucas (1802-1881) nach John Constable (1776-1837) Der Regenbogen (Salisbury Cathedral), Mezzotinto und Kaltnadelradierung, früher Zustandsdruck mit Tusche­ korrekturen von Constable, 1855

Lange Zeit hoch geschätzt, vielfach gesammelt und verwendet, verlor die Reproduktionsgraphik mit dem in der Moderne aufkommenden Begriff des Unikats jedoch allmählich ihren besonderen Stellenwert und wird heute, anders als die so genannte Künstler-Graphik, die als unmittelbare Umsetzung einer prima idea angesehen wird, kaum noch thematisiert und betrachtet. Heute ist sie eine nahezu "vergessene Kunst", die mit ihrer reichen optischen Pracht und kost­baren Sprachlichkeit einer Wiederentdeckung harrt. Die Ausstellung thematisierte anhand von ca. 140 druckgraphischen Blättern in fünf thematisch organisierten Abteilungen wesentliche Charakteristika der Reproduktionsgraphik. Dabei ging es nicht allein um eine inhaltliche Auseinander­ setzung mit dem Reproduktionsstich und seinen unterschied­ lichen Techniken. Vielmehr wurden auch seine Ausdrucksmöglichkeiten, die ihm eigenen ästhetischen Möglichkeiten zur Wiedergabe von Texturen, Farbwerten oder Licht und Schatten sowie seine unterschiedlichen Publikations- und Rezeptionsformen einer Untersuchung unterzogen. Zudem wurde den Kriterien nachgespürt, die in der zeitgenössischen Kritik für eine positive Bewertung des einen, und für eine negative Kritik eines anderen Reproduktionsstichs maßgeblich waren. Denn keinesfalls immer ist ein für den heutigen Betrachter attraktiver Stich nach einem Gemälde oder einer Handzeichnung auch eine Reproduk­tions­lösung, die die zeitgenössischen Kritiker goutierten.

In der Ausstellung vertreten waren u. a. Blätter nach Raffael oder Rembrandt, Rubens oder Chardin, wie eine ganze Reihe der wichtigsten Künstler der Renaissance und des Barock von Leonardo da Vinci bis Claude Lorrain im Spiegel der Graphik vorgestellt wurden. Veröffentlichung «Graphik als Spiegel der Malerei 1500-1830: Meisterwerke der Reproduktionsgraphik» Herausgegeben von Stephan Brakensieg und Michel Polfer Ausstellungskatalog Publications du Musée national d’histoire et d’art Luxembourg, 10 Luxembourg : Musée national d’histoire et d’art, 2009 301 Seiten, zahlreiche Illustrationen

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Foni TISSEN 1909-1975

s’impose toutefois avec sa forte personnalité pour devenir le sujet principal de son œuvre.

Du 6 octobre 2009 au 10 janvier 2010

L’exposition commençait dès lors par présenter l’existence de l’artiste à travers ses autoportraits, sa formation artistique et les membres de sa famille. Son œuvre entière reflète comme un miroir sa vie personnelle marquée par des événements extrêmes.

L’année 2009 marquait le centenaire de la naissance de l’artiste luxembourgeois Foni Tissen (1909-1975). Le Musée national d’histoire et d’art a voulu se joindre à cette célébration en organisant une importante exposition de cet étonnant artiste aux tendances surréalistes qui marqua la vie artistique au Luxembourg du milieu du XXe siècle. Si le public luxembourgeois connaît essentiellement de lui ses bonshommes (« Maennercher »), ses timbres et surtout son logo pour la Protection civile, son œuvre est nettement plus riche, haute en couleurs. L’artiste, de surcroît polyvalent, a su exprimer son talent dans de nombreux domaines : peinture, dessin, gravure, affiche, vitrail, mosaïque, céramique et fresque. L’exposition au Musée national d’histoire et d’art présentait, à travers une sélection exhaustive, les différentes facettes de sa création tout en mettant l’accent sur sa période surréaliste. Né à Rumelange, après un tour du monde de plusieurs années, Foni Tissen est certes le témoin de son époque, il

Dans la première partie, le public a également pu avoir un aperçu de son engagement à travers les arts appliqués pour la diffusion de l’art à toutes les couches de la population, afin – selon lui –, d’« élever l’âme des hommes ». Ses timbresposte, ses affiches et surtout le logo pour la Protection civile sont ainsi restés dans la mémoire collective au Luxembourg. Son attachement à sa ville natale des Roches rouges et au monde ouvrier est également perceptible dans ses nombreux paysages et gravures. Le noyau central de l’exposition était essentiellement constitué par la partie la plus originale de sa création, à savoir ses « Maennercher ». La plupart de ses toiles animées de figures humaines sont des variantes assez fidèles de son autoportrait (son modèle préféré, puisque patient et indulgent !). Son esprit critique envers lui-même et le monde qui l’entoure trouve ainsi sa pleine expression dans cette comédie humaine à une

Foni Tissen (1909-1975) Souvenirs / Évasion / Porone / Poronographie,1957, huile sur toile, 47 x 57 cm Collection privée

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Empreintes 2010

Foni Tissen (1909-1975), La naissance de Vénus, 1959, huile sur toile, 99 x 80 cm, Collection privée

Foni Tissen (1909-1975), Ballons, entre 1966 et 1970, huile sur toile, 80 x 65 cm Collection privée

personne, au spectateur de décrypter les différents symboles afin de saisir toute l’ampleur de son imagination ! L’œuvre de Foni Tissen nous a permis de nous rassembler autour d’un artiste luxembourgeois exceptionnel pour célébrer, selon lui, à travers sa création, sa recherche de « la vérité qui est beauté et sincérité ». Publication Foni Tissen 1909-1975 Musée national d’histoire et d’art, 6 octobre 2009 – 10 janvier 2010 Auteur : Malgorzata Nowara [et al.] Musée national d’histoire et d’art, 2009 104 pages, ill., bibl. Publications du Musée national d’histoire et d’art, 10 ISBN 978-2-87985-420-5

Foni Tissen (1909-1975), Marionnettes, entre 1945 et 1960, huile sur toile, 100 x 80 cm, Collection privée

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Vom Paradies ein heller Schein – Mittelalterliche Elfenbeinarbeiten aus dem Hessischen Landesmuseum Darmstadt 23. Oktober 2009 bis 24. Januar 2010 Das unter dem Namen Elfenbein bekannte Zahnbein von Elefant, Nilpferd, Walross, Narwal und Pottwal gehört zu den ältesten Werkstoffen der Menschheit. Seine einzigartige Lichtbrechung, die hohe Elastizität und die hervorragende Polierfähigkeit prädestinieren es geradezu für detailreiche und feingliedrige künstlerische Bearbeitung. Seine Seltenheit und der ihm zuerkannte hohe symbolische Wert machten darüber hinaus aus Elfenbein von jeher ein Luxus­produkt, dessen Verwendung nur bestimmten Funktionen bzw. Auftraggebern vorbehalten blieb. Die Bearbeitung von Elfenbein und Knochen hat sich bis zur Erfindung technischer Gerätschaften wie der rotierenden

Fräse im 19. Jahrhundert seit vorgeschichtlicher Zeit kaum verändert. Säge, Bohrer und unterschiedliche Formen von Schabern und Raspeln, Sticheln und Feilen waren bis dahin die gängigen Werkzeuge der Elfenbeinschnitzerei. Sie wurden in der Regel mit der Hand geführt. Auf Schlegel wurde weitgehend verzichtet. Dabei ist der Begriff des Schnitzens auch eher missverständlich, handelt es sich bei der Formgebung des Materials doch eher um eine schabende und Span abhebende Tätigkeit, denn die Härte des Materials lässt ein Schneiden am Gegenstand nicht zu. Die Ausstellung zeigte eine repräsentative Auswahl spätantiker und mittelalterlicher Elfenbeinarbeiten aus der Elfenbeinsammlung des Hessischen Landesmuseums, die zu einer der weltweit bedeutendsten ihrer Art zählt. Neben Zeugnissen der Kölner Romanik sind auch spätantike, byzantinische, karolingische und ottonische sowie gotische Elfenbeinarbeiten in künstlerisch vielfach herausragenden und stets charakteristischen Beispielen zu sehen. Ein großer Teil der 54 in der Ausstellung präsentierten Exponate stammten aus der berühmten Kölner Sammlung des Baron von Hüpsch, der eigentlich Jean Guillaume Adolphe Fiacre Honvlez (1730-1805) hieß. Er zählte zu den schillerndsten Sammlerpersönlichkeiten des 18. Jahrhunderts und ließ systematisch nach Elfenbeinarbeiten fahnden. Die

Buchdeckelschmuck, Köln, 960 – 980 (© Hessisches Landesmuseum Darmstadt 2009)

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Bucheinband des Evangeliars aus St. Georg in Köln Köln, um 1060 (© Hessisches Landesmuseum Darmstadt 2009)


Empreintes

des nombreux dessins que le peintre exécutera à son domicile à la fin des années trente en prenant comme modèles les membres de sa famille. Joseph Kutter est, jusqu’à nos jours, l’artiste peintre le plus renommé du grand-duché. Figures humaines, paysages, natures mortes et fleurs, ses peintures expressionnistes font désormais partie du patrimoine national. Alexanderkästchen Konstantinopel, 2. Hälfte 9. Jahrhundert oder Alexandria, Ende 6. Jahrhundert (© Hessisches Landesmuseum Darmstadt 2009)

Elfenbeinobjekte gelangten 1805 aus dem Nachlass in das Großherzogliche Museum. In ihrer Gesamtheit zeigen sie einen repräsentativen Querschnitt durch die unterschiedlichen Gattungen der Elfenbeinkunst: Darunter befinden sich spätantike Diptychen aus Rom und Byzanz, Pyxiden, Tragaltäre, Buchdeckel und Reliquiare aus romanischer sowie zahlreiche Reliefarbeiten aus gotischer Zeit. Veröffentlichung Die mittelalterlichen Elfenbeinarbeiten des Hessischen Landesmuseums Darmstadt Musée national d’histoire et d’art, 23. Oktober 2009 – 24. Januar 2010 Autor: Theo Jülich Regensburg, Schnell + Steiner, 2007 255 Seiten, Ill., Bibl. ISBN 978-3-7954-2023-9

Peintures et dessins de Joseph Kutter (1894-1941) Legs de Madame Catherine Meyer-Kutter (1924-2009) au Musée national d’histoire et d’art

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En dépôt au musée depuis plusieurs années, certaines œuvres léguées par Mme Catherine Meyer-Kutter sont déjà connues du grand public. Présentées jusqu’en mars 2010 dans un accrochage conjointement avec l’ensemble du legs, elles dévoilent maintenant un visage nouveau. La figure humaine occupe une place centrale dans l’œuvre de Joseph Kutter. À travers la représentation de la femme, des enfants, des vieillards, des clowns et des autoportraits, l’artiste exprime sans détours sa sensibilité envers le genre humain ainsi que sa propre personne. L’expressionnisme de Joseph Kutter a évolué au cours de sa carrière et a subi de nombreuses influences, allemandes d’abord, flamandes et françaises ensuite. L’artiste interprète et intègre les différentes tendances de son époque (Cézanne, Vlaminck, Permeke, etc.) avec son talent très personnel. Quelques paysages témoignent également de ses nombreux voyages (Italie, France, Allemagne, Pays-Bas). Le legs de Madame Catherine Meyer-Kutter au MNHA représente un enrichissement considérable des collections permanentes du musée, dont l’une des vocations primaires consiste dans la conservation et la mise en valeur auprès du public des œuvres faisant partie du patrimoine artistique national.

Hiver 2009-2010 Madame Catherine Meyer-Kutter, fille du peintre Joseph Kutter, est décédée à Munich le 4 janvier 2009. Elle a légué au Musée national d’histoire et d’art la totalité de sa collection, 42 œuvres, dont 15 huiles sur toile de son père et un dessin du peintre Joseph Probst (1911-1997). Il s’agit d’un des legs les plus importants jamais reçus par le Musée national d’histoire et d’art. Catherine Kutter, née le 15 mars 1924, est le premier enfant issu du mariage du peintre et de son épouse, Rosalie Sedlmayr. Elle a souvent été représentée dans les œuvres de son père, que ce soit dans Carnaval de 1933, à côté de son cousin, ou encore dans l’Intérieur aux trois figures de 1940, sans parler

Joseph Kutter (1894-1941), Malcesine, um 1933, gouache sur papier, 77,5 x 95 cm

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James Ensor 1860-1949 Du 26 février au 30 mai 2010 À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de James Ensor (1860-1949), la Maison du Grand-Duché de Luxembourg à Bruxelles et le Musée national d’histoire et d’art à Luxembourg ont consacré une exposition importante à l’œuvre gravé de cette figure majeure de l’art moderne.

Si le tirage des gravures d’Ensor reste inconnu, les gravures coloriées peuvent être considérées comme des œuvres originales. Ensor les rehausse à l’aquarelle, à la gouache, aux crayons de couleur. Par la magie de la couleur, il les transforme en « tableautins », parfois dans l’esprit des miniatures médiévales.

Autant que la peinture et le dessin, la gravure prend une place toute particulière dans l’œuvre d’Ensor : « Oui, je veux parler longtemps encore aux hommes de demain. Je veux survivre et je songe aux cuivres solides, aux encres inaltérables, aux reproductions faciles, aux tirages fidèles et j’adopte l’eauforte comme moyen d’expression… Ensuite, je reprends ma palette avec un bel aplomb et la couleur, fraîche et pure, à nouveau, me domine ». À partir de 1885, la création artistique d’Ensor prend un tournant décisif, une année plus tard l’artiste exécute ses premières gravures. Il s’éloigne de plus en plus du réalisme et son œuvre prend une dimension fantastique et symboliste. Solitaire, Ensor plonge dans le grotesque, réalisant des satires du monde bourgeois. Il entame une recherche plus personnelle, qui en une dizaine d’années, le mènera à renouveler l’art belge et à anticiper les courants expressionnistes. À travers près de 200 œuvres exposées, le visiteur découvre toutes les facettes de la création graphique de l’artiste. Les thèmes y sont aussi divers que dans la peinture, l’artiste aborde aussi bien le paysage que le portrait ou l’autoportrait, la nature morte ou les sujets fantastiques et religieux. Ensor puise ses sources d’inspiration dans différents domaines. La littérature a joué un rôle prépondérant dans l’évolution de son imaginaire. Dans L’Entrée du Christ à Bruxelles le Mardi Gras en 1889, où culmine la critique sociale, politique et religieuse, il parodie l’entrée du Christ à Jérusalem ainsi que les « entrées joyeuses » des souverains dans les villes flamandes. La figure du Christ occupe une place prépondérante dans l’œuvre d’Ensor. Pas croyant, mais religieux, Ensor voyait dans le Christ l’archétype idéal avec lequel il pouvait se mesurer, même s’identifier.

James Ensor (1860-1949), La Vengeance de Hop-Frog, 1898, Eau-forte rehaussée de couleurs, 351 x 243 mm, Collection privée

La fascination pour sa propre effigie restera intacte durant sa vie. Dans Mon portrait squelettisé de 1889, il anticipe sa propre mort. James Ensor (1860-1949), L’Entrée du Christ à Bruxelles le Mardi Gras en 1889, 1898, Eau-forte rehaussée de couleurs, 245 x 357 mm, Collection privée

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Empreintes

Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles, de Londres à Shanghai (1851-2010) Du 13 mai au 5 septembre 2010 Parallèlement à Shanghai 2010, le MNHA a organisé dans ses salles une rétrospective inédite des participations luxembourgeoises aux différentes expositions universelles depuis 1851.

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L’histoire des participations luxembourgeoises n’avait jamais été étudiée et l’exposition avait exigé de la part des responsables un long travail préparatoire à Luxembourg, Bruxelles, Paris et Londres. Si l’on s’en tient aux très grandes manifestations, le Luxembourg y a participé en tout vingt-trois fois. Que reste-t-il des participations nationales, créations éphémères par définition, dans un pays non organisateur comme le nôtre ? Avant tout une documentation écrite et une iconographie conservées dans les archives et les bibliothèques, plus rarement des œuvres et des objets d’art récupérés ou rachetés par les musées et des particuliers et, pour les évènements récents, divers films et témoignages oraux. Le MNHA a la chance de posséder plusieurs « vestiges » qui comptent parmi les plus spectaculaires qui soient, à savoir une série de tableaux de grandes dimensions du pavillon de Paris 1937 et une statue monumentale destinée au pavillon de New York 1939. Mais au-delà des objets et des expé­riences vécues, l’exposition pose la question de l’image que le pays a voulu donner de lui-même de 1851 à 2010.

Projet réalisé du pavillon du Luxembourg pour la rue des Nations à l’Exposition Universelle de 1878 à Paris, dessin à la plume et à l’aquarelle, signé A. Vaudoyer, 1877, 61 x 39 cm, Paris, Musée d’Orsay PUBLICATION Un petit parmi les grands. Le Luxembourg aux Expositions universelles de Londres à Shanghai (1851-2010) Ouvrage financé en majeure partie par la Chambre de Commerce et par la Fedil Business Federation Luxembourg. Textes de Jean-Luc Mousset et Ulrike Degen avec des contributions d’Isabelle Becker et Alain Becker, André Linden, Guy Thewes (en français et en allemand) 371 pages, ill. couleur, 31 x 22 cm ISBN 978-2-87985-101-3

Exposition internationale des Arts et techniques dans la Vie moderne, Paris 1937, le pavillon du Luxembourg, aquarelle par Gay tirée de : Commissariat général du Gouvernement Luxembourgeois (éd.) : Le Grand-Duché de Luxembourg à l’Exposition internationale de Paris 1937, Paris 1937, ill. 3.

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Raoul Dufy 1877-1953 Du 8 octobre 2010 au 9 janvier 2011 Fruit d’une collaboration étroite entre un institut culturel au Luxembourg et un établissement privé, le Musée national d’histoire et d’art et la banque BGL BNP Paribas ont présenté sur le site du musée et de la banque une exposition exceptionnelle consacrée à l’artiste français Raoul Dufy (1877-1953) et son influence considérable en tant que peintre, designer et graveur. L’exposition, qui avait déjà été montrée au Japon et aux États-Unis, comprenait plus de 100 peintures, aquarelles, gouaches, dessins et gravures en provenance de collections privées européennes et près de 100 modèles de tissu en soie issus des archives de Bianchini-Férier à Lyon.

Raoul Dufy (1877-1953), La balustrade aux papillons, vers 1930, gouache sur papier, 28 x 40 cm

aborde le cubisme sous l’enseignement de Braque, sans pour autant adhérer à tous les principes du mouvement. L’utilisation de couleurs vives devient une constante dans son œuvre. Sa tendance au décoratif se développe dans les années 1910 suite à sa rencontre avec le couturier Paul Poiret. Après un séjour à Vence en 1919, ses toiles diffusent une lumière différente. Le peintre de la joie accède à la notoriété, signe les décors des ballets de Paris, expose aux Beaux-arts de Bruxelles en 1934. Si Dufy a également été un des innovateurs du design de textiles du XXe siècle, cet aspect de son travail est cependant resté relativement méconnu. Entre 1909 et 1930, Dufy a transformé le visage de la mode et du design de tissu. Quatorze magnifiques étoffes en soie sont également visibles dans l’exposition, conçues par Dufy dans les années 1920, inspirées des gravures sur bois qu'il a créées pour Le Bestiaire de Guillaume Apollinaire.

Raoul Dufy (1877-1953), La console jaune, 1949, gouache sur papier, 66 x 50,7 cm

Né au Havre en 1877, Dufy ne se contente pas des cours du soir à l’École municipale des beaux-arts de sa ville natale et rejoint dès 1900 l’atelier Bonnat à Paris. Son intérêt pour le courant impressionniste faiblit après la découverte du tableau de Matisse Luxe, calme et volupté au Salon d'Automne de 1905. C’est aux côtés de Marquet qu’il s’initie au fauvisme, puis il

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Dans les années 1930, le chimiste Jacques Maroger lui permet d’apprécier un nouveau médium, donnant à l’huile la transparence de l’aquarelle. Cette nouvelle technique lui permit d’aborder à l’huile de nouveaux thèmes, principalement ceux consacrés aux Orchestres et à toutes ses compositions fantaisistes où il donne libre cours à son imagination. En 1937, l’artiste réalise l’un de ses chefs-d’œuvre, le décor de La Fée électricité pour le pavillon de l’Électricité de l’Exposition internationale de Paris. Plusieurs études exposées illustrent également cette tendance aux grands formats. Les peintures de Dufy ont toujours été appréciées pour leur beauté et pour la célébration de la vie, mais il y a une profondeur dans son travail qui n’a pas été explorée jusqu'à présent. Dufy avait une force unique et une vision très personnelle, qui n’a pas manqué de surprendre et d’enchanter les visiteurs.


Empreintes 2010

Raoul Dufy (1877-1953), Paddock à Nice,1927, aquarelle sur papier, 48 x 63 cm

Raoul Dufy (1877-1953), Bateaux pavoisés, vers 1946, huile sur toile, 50 x 61 cm

PUBLICATION Raoul Dufy 1877-1953 Shirley Reiff Howarth, Malgorzata Nowara Luxembourg, Musée national d’histoire et d’art, BGL BNP Paribas, 2010 36 p., ill.

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Impressum : Mise en page : mv-concept.lu Impression : Imprimerie Centrale S. A. © MNHA 2010 ISBN 978-2-87985-149-5


Musée national Marché-aux-Poissons d’histoire et d’art L-2345 Luxembourg Luxembourg www.mnha.lu

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Annuaire du Musée national d’histoire et d’art

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3 / 2010

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